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L'hôtel était magnifique.
En traversant à la hâte la luxueuse entrée, Hinata Hyuga aurait aimé avoir le loisir d'apprécier le somptueux décor ou mieux encore, de pouvoir faire un saut aux toilettes pour arranger sa coiffure et retoucher son maquillage. Très tôt ce matin elle avait discipliné au gel les boucles de ses longs cheveux brun mais sa course sous la pluie devait avoir gâché ses efforts. Pas le temps de s'en soucier, cependant. La séance d'information commençai à 10h.

En regardant Sa montre, elle grimaça :Elle avait manqué le premier quart d'heure. De nature méticuleuse et ponctuelle elle avait tout fait pour être à Londres à 9h en espérant avoir le temps de boire un café avant de se rendre à la conférence.

Hélas, des travaux imprévu sur la voie avec ralenti son train venu du nord de l'Angleterre et, à présent, elle était en retard.
Le réceptionniste lui ayant indiquer la direction à suivre, elle se laissa guider vers l'accueil par les panneaux discret qui jalonnaient le parcours jusqu'à la salle de réunion. Là, il y a un bureau où une beauté au cheveux d'un noir luisant et vêtu d'un impeccable tailleur pantalon bleu marine balaya d'un geste apaisant ses excuses.

? : je m'appelle Kurenaï . Nous sommes très heureux que vous ayez pu venir, Hinata . C'est à peine l'introduction de la présentation de l'université nouvelle.
Sa main manucurée lui tendit un stylo, et la jeune femme la pria de signer le registre de présence, puis lui remit un épais dossier contenant des
brochures et des formulaires,

Kurenaï :Vous pourrez les regarder plus tard. Venez, je vous accompagne. Vous n'aurez qu'à rester debout jusqu'à la fin du documentaire, qui n'est pas très long, et aller vous
asseoir ensuite. Nous sommes vraiment ravis de vous
avoir ici, et enchantés de votre intérêt. Notre hôpital a un
besoin urgent de sages-femmes qualifiées.

Bien que ses premiers contacts avec l'hôpital de Konoha aient été agréables, Hinata fut étonnée et ravie
de ce chaleureux accueil. En même temps, elle ne put s'empêcher de se sentir un peu coupable, car elle s'était déjà presque engagée pour un autre poste au Moyen-Orient. Seule une curiosité de dernière minute l'avait poussée à assister à cette séance
d'information et de recrutement.
Par souci d'honnêteté, elle avait clairement expliqué tout cela
au téléphone : sa décision était pratiquement arrêtée,et elle souhaitait simplement s'assurer qu'elle avait fait le bon choix.

La salle était plongée dans l'obscurité, l'unique source de lumière provenant du large écran, quand Hinata s'y
glissa. Appuyée contre le mur du fond, elle regarda le début du documentaire. Le royaume de Konoha était une île,et la vue des merveilleuses plages dorées de la
Méditerranée qui se prolongeaient par l'immense désert, fit vaciller sa certitude .Bien que progressiste, le pays était très respectueux de ses
traditions ancestrales, apprit-elle. L'université qui s'ouvrait
pour que la nouvelle génération d'étudiantes puisse profiter sur
place d'une instruction de haut niveau serait réservée aux femmes , afin de rassurer les familles les plus conservatrices.Si elle jugea cet exposé passionnant, l'hôpital l'intéressa bien plus encore. Tandis que le film la conduisait à travers les luxueux couloirs qui laissaient entrevoir des chambres
et cossues, elle se concentra sur l'impressionnante
énumération des équipements et installations accessibles à tous les
habitants du pays sans distinction.
Elle était si attentive qu'elle remarqua à peine que la porte près de laquelle elle se tenait venait de s'ouvrir. Quelqu'un entra et s'immobilisa non loin d'elle.

Hinata sut aussitôt, sans même regarder, qu'il s'agissait
d'un homme. Un effluve délicieux lui parvenait, mais plus
encore, elle avait conscience d'une présence masculine,
terriblement virile, qui détourna son attention de l'écran.
Elle fit un signe de tête poli au nouvel arrivant et fut
soudain incapable de le quitter des yeux.Même dans la semi-obscurité, il était d'une beauté
saisissante. Au lieu d'être adossé au mur comme elle, il se
tenait très droit et sa taille était impressionnante, Il avait les
cheveux courts, des traits parfaitement réguliers, un nez droit, de profondes ombres sous les pommettes. Quant à ses yeux
bleu, ils étaient pour l'instant rivés aux siens dans la pénombre.Lorsqu'il répondit à son salut, elle se détourna vivement, le visage en feu , pour feindre d'être captivée par le documentaire
Fixant l'écran, la nuque raide, elle s'obligea à ne pas suivre son
instinct et à ne plus tourner son regard vers lui.
Sa présence était dévastatrice, torride. Pas seulement en raison de sa beauté. Il y avait autre chose...
Bien qu'il soit à plus d'un mètre d'elle, c'était comme s'il
avait été proche à la toucher. Dans cette intimité favorisée
par l'obscurité, Hinata savait, elle était sûre, qu'il l'observait.
Haletante, à peine capable d'avaler sa salive, elle était heureuse d'avoir derrière elle un mur qui la soutenait.
Jamais elle n'avait rien éprouvé de semblable.
Même les plus tendres manifestations d'affection de Toneri son ex-petit ami, n'avaient pas déclenché le quart d'une telle
réaction, ce qui était d'ailleurs la cause de leur rupture. Elle
était incapable, physiquement incapable, de se donner à un
homme ; et, tout à coup, cette part d'elle-même qu'elle avait
cherchée en vain, que tout le monde semblait posséder sauf elle, surgisait. Telle une graine après un séjour dans le
sol pendant un long hiver, elle sentait l'impulsion de la
chaleur, quelque chose qui éclatait en elle, qui montait vers la
surface, et semblait, ici, dans le noir, irréel.
Tandis qu'elle s'efforçait de se concentrer et de
calmer sa respiration, elle eut l'impression de devenir folle.
Pendant une année entière, elle avait consulté un
gynécologue qui,
après avoir rompu son hymen, lui avait prodigué de
nombreux conseils afin que son corps s'habitue à l'idée de
la pénétration. Hélas, rien, ni les interminables bains
chauds moussants, ni la bonne volonté de Toneri tranquillisants ou un verre de vin, pas plus que le simple
raisonnement logique, n'avait donné de résultat. Et voilà que, là, dans le noir avec cet inconnu, consciente de son regard rivé sur elle, de son odeur, de sa présence intense, de son regard
elle savait qu'elle ne refuserait pas s'il s'approchait, son baiser. Pire,
s'il se penchait sur elle, elle ne refuserait pas son baiser. Pire,
elle pouvait sur presque l'imaginer, son corps pressé contre le sien...Tout à coup, il s'en alla sans bruit et Hinata recouvra enfin son souffle. Elle resta immobile un instant pour se
reprendre pendant que la lumière revenait dans la salle puis, le corps et l'esprit en proie au vertige, se dirigea vers un siège.

? :Vous n'avez pas raté grand-chose !
Son voisin arborait un visage amical et souriant. Il s'appelait Kiba , annonça-t-il.

Hinata :Juste le premier quart d'heure.. ., répondit-elle, mentant
Elle sans vergogne car, en réalité, le mystérieux inconnu lui avait fait manquer la majeure partie du documentaire.

Kiba :Quelle malchance pour vous ! C'était toute la présentation de la famille royale, du roi Minato et de ses fils ! Cela dit, l'hôpital a l'air superbe. Tamaki, ma petite amie, et moi mettons de l'argent de côté pour obtenir un prêt immobilier,
et j'ai l'impression que nous expatrier un temps serait un bon moyen. Je suis infirmier, au fait. Je travaille aux urgences, et Tamaki est dans le même service. Et vous ?

Hinata :Je suis sage-femme, répondit-elle avec un sourire figé.

Quel bavard ! Elle regretta de ne pas avoir choisi une autre
place. Soulagée, elle vit Kurenaï monter sur la scène pour
présenter la première conférencière, une femme d'un
certain âge, professeur responsable de la nouvelle faculté
de médecine.
Son exposé était intéressant. Pourtant, Hinata dut se
forcer pour l'écouter avec attention, tant elle ressassait ce qui venait de lui arriver. Que s'était il passé, au juste ? Elle manquait de points de comparaison.

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Nouvelle Histoire, toujours un Naruhina.

Basée sur une ancienne histoire que j'ai lu grâce à ma sœur^^.

Voter si vous aimez et laisser moi vos avis et impressions dans les commentaires (je mors pas).

Par

Aicyllen 😀.

Destins ReliésWhere stories live. Discover now