Chapitre 12🌟

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PDV Este :

Après tout ce qui s'est passé, il est temps que je prenne les manœuvres. Anne a disparu dans la nuit, je suis le seul à connaitre la direction à prendre ; Nous attendons que le jour se lève et nous partirons aussitôt. Rester dans cette maison n'est pas un bon choix pour l'avenir. Il se passe quelque chose.

— Hé, Este, on peut y aller. Georges dort encore !

Nous fuyons dans la nuit rouge et traversons les campagnes. Notre péripétie ne débutera seulement lorsque nous aurons dépassé le plus gros chêne des alentours.

A peine arrivé, au pied de celui-ci, que Cath, nous débarrassait de l'ultime trappe du passage.

— C'est en bas ! A nous de jouer.

Je me penche un peu plus et constate la profondeur du tunnel. Il fait noir, mais une échelle nous évitera de descendre en rappel. Je m'agrippe au premier barreau.

— Marie ! Tu m'écrases la main.

— Désolé !

Elle retire son pied, je descends prudemment. Puis, je demande au beau milieu de la descente :

— Anne a disparu dans la nuit.

— Je le savais.

Je me retourne, les sourcils froncés.

— Elle est sortie, vers minuit dehors, pour prendre l'air. Elle avait du mal à dormir, disait-elle. Je l'avais entendue dire qu'elle reviendra, mais depuis aucune nouvelle.

— Et depuis, tu ne l'as pas revue ? Étrange, ce n'est pas dans ses habitudes de partir comme cela. Un problème à la fois, partons du principe qu'elle sera là à la sortie de notre future péripétie.

Pour toute réponse, Marie poussa un petit « oui » faible.

Je me concentre sur mon objectif. Quand je suis inquiet, j'analyse les alentours et les décrit pour calmer mes crises de panique. Il y a de l'obscurité, une échelle et une porte. Je respire un grand coup et continue de descendre.

L'échelle nous conduit à plusieurs mètres de profondeurs, environ quinze. Il y a de la crasse, des termites et de la mousse. Quand l'objet concerné ne pouvait plus nous faire descendre, nous pénétrons dans le souterrain. Il y a des chaînes, un autre tunnel, des murs.

— Cath, attention quand tu poseras ton pied. Il manque un échelon.

— Merci !

Elle pose pied à terre, Marie n'eut qu'à la suivre pour nous rejoindre rapidement. Neven auscultait déjà une lourde porte en bois mort. Il colle son oreille pour en deviner l'intérieur.

— Elle sonne creux, nous n'aurons aucune difficulté à la détacher.

— Tu as des outils ?

— Oui, toujours dans ma tunique.

De sa tunique verte, il en sort trois outils et un mouchoirs pour s'essuyer le visage.

— Ton vêtement, c'est la caverne d'Ali baba !

— Le vahalla quoi ?
- Laisse tomber ça ne fait rien.

Je décarcasse la planche de bois et la troue de toute part.

— Marie ! Tu peux mieux faire, aller, tape un bon coup.

Elle s'élance et lâche l'outil si fort, qu'il en a traversé son obstacle.

L'écorce s'éparpille par terre. Nous nous laissons glisser dans l'une des fentes et découvrons la suite.

Pourchassés par l'énigme- [Auto Édité Sur Bookelis]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant