Amour mouvementé

Chapitre 21

Avant de voir Katia, je préfère que Nadira s'en aille avec les filles. Je me dirige ensuite vers la porte de la chambre où se trouvait Katia.
Étant donné qu'elle ne voulait pas m'ouvrir, j'ai décidé de prendre le double des clés mais malheureusement, j'ai échoué à l'ouvrir car il y avait déjà l'autre clé.

J'étais en colère car elle était résolue à ne pas me laisser entrer, même après toutes les menaces que je lui ai adressées.

Si tu refuses d'ouvrir cette porte, Katia, je promets sur la vie de ma mère de la casser en morceaux. Dis-je très énervé

Aucune réponse ne me parvient de sa part, je prends la décision de donner un violent coup sur la porte. Elle ne réagit toujours pas, je le fais une seconde fois et la porte s'ouvre brusquement. Elle se tenait devant moi, les yeux rougis, en arrêt.

— Qu'est-ce qui te prend de t'en fermer comme ça?

Elle ne me répond pas et sors de la chambre.

— Je te parle!

Elle se dirige vers l'escalier mais je l'arrête.

— Je t'ai poser une question Katia.

— Lâche ma main!

— Il n'y a personne dans la maison, tu ferais mieux de te Bien comporter.

Elle se débat pour se débarrasser de ma main de son empreinte, je la soulève et la mets dans ma chambre. Ensuite, je referme la porte en la verrouillant.

— Laisse-moi sortir Bassim. Dit-elle les larmes

— Écoute on doit parler.

— Non je ne veux rien à faire avec toi.

— T'as pas le choix Katia tu dois m'écouter.

Elle reste immobile devant la porte, je ressens sa souffrance à cet instant. Je ne me sens pas fier de moi-même, son père me l'a confié et moi je l'ai offensé.

— Je suis vraiment désolé pour hier, je me rends compte que c'était enfantin.

Elle me regarde avec confusion, elle ne s'attendait pas à ce que je lui présente mes excuses. Je m'approche d'elle mais elle fait un pas en arrière.

— Arrête de faire la gamine.

— Qu'est-ce que tu me veux au juste? Me demande t'elle

Elle n'osait pas me regarder directement dans les yeux, elle a plutôt tendance à le faire, je n'ai jamais réussi à comprendre pourquoi.

— Pourquoi tu me pose cette question?

Son regard se pose sur moi à ce moment précis, son cœur battait à toute allure. Je ressentais sa colère, je suis persuadé qu'elle ne va pas se retenir.

— Pour qui est-ce que tu me prends, Bassim?

— Comment ça?

— Quand tu en as envie, tu me fais l'amour et ensuite tu me traites comme si je n'avais aucune valeur.

— Pardon? Dis-je perplexe