Chapitre 30

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Le pire ennemi de l'amitié, ce n'est pas l'amour

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Le pire ennemi de l'amitié, ce n'est pas l'amour. C'est l'ambition.

Un froid insidieux rampe sur mes membres, m'hérissant les poils de la nuque. Une sensation désagréable  fait battre mon cœur plus fort, au point qu'il se met à tambouriner dans mes oreilles.

«  Où est-ce que tu es ? »

La voix de Knox sonne dans mes oreilles, implacable. Mais je suis trop concentrée à observer l'ombre se mouvoir dans l'obscurité des étagères en face de moi. Un bruit se fait entendre du plus profond de la salle où je me trouve. Un bruit cliquetant avec un soupçon de glissement, comme aurait pu le produire un serpent mille-pattes.

«  Bibliothèque. Il y a quelque chose, peut-être l'une des Bêtes »

« Sors, dépêche-toi ».

Il n'a pas besoin de me le dire pour que je parte. Je me relève subitement lorsqu'une voix aiguë et sifflante, qui me fit tout d'abord penser serpent, avec un bourdonnement métallique me pétrifiant.

— Quel joli présent...

Cette voix suffit à me faire trembler de peur. Ce son cliquetant, glissant, se rapproche, comme si un corps progresse en se traînant le ventre à terre. Et je ne pu faire un pas, avant qu'une bête cauchemardesque ne se présente à moi.

La créature ressemble à une énorme araignée noire et velue. Mais une araignée d'un demi mètre. Mais la tête est dotée d'un cou, et il y a quelque chose de vaguement humain au niveau de la bouche ourlée de lèvres remplie de crocs. Les gigantesques pattes noires réparties de part et d'autre de ce corps bouffi sont purement arachnéennes, alors que deux mains humaines ressortent sur le devant. Cette monstruosité semble avoir des yeux partout, chacun d'eux rouges. Elle se redressa comme pour m'observer plus intensément, exposant brièvement des seins pâlichons. Femelle. Je ne pouvais me résoudre à la décrire comme étant féminine.

Cette étrange bouche bien proportionnée, piégée au centre de toute cette pilosité noirâtre et de cette profusion d'yeux, se remet alors à parler

— Il n'avait pas menti, tu es exquise. Il me tarde de goûter ta chair tendre, susurre-t-elle.

Je n'aurais jamais cru voir une telle monstruosité cauchemardesque. C'est le cauchemar des cauchemars. Si elle était un peu moins d'une chose, et un peu plus d'une autre, cela l'aurait rendue moins terrifiante, mais elle est telle qu'elle est, et rien ne pourrait y remédier.

Je suis seule, désarmée et je sais qu'autre moindre geste elle m'attaquera. Pour l'instant, elle me regarde juste avec curiosité et une envie bestial qui se reflète dans sa multitude d'yeux. Elle fait un pas vers moi, je me mets en position offensive.

L'araignée le comprend, et il ne lui en faut pas plus pour qu'elle s'élance vers moi. J'attrape le livre à la hâte, et lui jette en pleine tête, touchant ses nombreux yeux qui se referment d'un coup.

IMMORTELS : ANGELS ACADEMY ( en cours de réécriture )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant