Chapitre 22

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Un moment d'inattention, et la vie bascule

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Un moment d'inattention, et la vie bascule.

Je hurle... et atterris brutalement sur mon postérieur, mains arc-boutées contre les draps luxueux d'un lit.

— Oufff.

Jurant intérieurement qu'un cri de surprise ait pu m'échapper, je m'assoie sur le lit, essayant de reprendre mon souffle.

— Tu veux que je meurs d'une crise cardiaque ? parvenais-je à articuler après un silence bien trop long.

Knox se tient au-dessus de moi, vision sortie tout droit d'une peinture du ciel et de l'enfer. De l'une ou de l'autre.

— Si j'avais voulu te tuer, tu serais morte.

Ignorant ses paroles menaçantes, j'inspecte mon nouvel environnement.
Je me rend alors compte que je suis à l'intérieure du temple en ruine devant lequel il me donnait mes cours de combat. Knox a réussi à créer un coin cosy dans une des pièces qui n'est pas démolie. Il allume une bougie posée sur un amas de pierre,  j'admire les deux immenses fenêtres projetet leur mosaïque de couleurs sur le sol pierreux et les murs où des tapisseries sont accrochées pour masquer les trous. Le lit sur lequel je suis tombée est énorme, assez large pour contenir cinq personnes et ses draps soyeux glissent sur la peau.

— Tu t'es fait une chambre dans les ruines du temple ?! Demandais-je, ahurie.

Je me suis souvent demandé si Knox dormait à l'académie. Je ne le voyais pas traîner dans les couloirs le soir, -excepté la nuit où Eddine est mort, ce qui s'avère assez suspect finalement-, mais désormais j'ai ma réponse : il s'est créé un petit hôtel particulier, tranquille dans son coin. Non mais j'hallucine...

— Je peux me dématérialiser. J'ai juste à descendre sur terre et prendre des objets, pour les ramener ici, sa voix est toujours froide et distante.

J'ai déjà été témoin de sa dématérialisation lorsque nous sommes partis sur Terre. Je jette un coup d'œil sur l'énorme lit à baldaquin sans rideaux sur lequel je suis.

— Mais tu n'as pas transporté ce lit ici quand même.

Il hausse les épaules.

— Tu ne devrais pas me sous-estimer.

L'ignorant, je me remets debout, masquant péniblement le besoin urgent que j'avais de masser mon coccyx meurtri. Les fesses et le bras cassé... et moi qui voulait m'entraîner.

— Tu es toujours aussi délicat pour faire choir tes passagers ? grognais-je. Espèce de brute.

Il s'approche de moi, jusqu'à poser sa main chaude contre ma gorge et plonger ses yeux dans les miens. Il ouvre plus grand ses doigts contre ma gorge et la serre doucement.

— J'aurais pu te laisser tomber la tête la première et te briser la nuque, murmure-t-il tout bas.

Mon cœur rate un battement.

IMMORTELS : ANGELS ACADEMY ( en cours de réécriture )Where stories live. Discover now