Chapitre 11

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Si Dieu nous regarde, le moins que l'on puisse est de se montrer divertissant

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Si Dieu nous regarde, le moins que l'on puisse est de se montrer divertissant

Quand j'étais plus jeune, et que j'imaginais le monde des humains, je me le représentais comme terne et maussade, avec des personnes qui tirent toujours la tronche et bougonnante, un peu comme moi, en faite. Les anges ont tellement l'habitude de considérer ce monde comme moindre et sans grand intérêt, comparant ses êtres à de misérables insectes ingrats, que je n'imaginais pas qu'il puisse être aussi festif. Les ailes de Knox ont disparu à l'instant même où nous avons atterrit ici, je le dévisage bouche-bée.

— Où sont tes ailes ?

— Je les aient rendue invisible.

Je ne savais pas que c'était possible de rendre invisible ses ailes, mais comme c'est un ange originel, c'est normal qu'il ait des facultés au-dessus des autres élèves.

— Comment... comment est-ce que tu as fait pour nous amener ici ?

— Je nous ai "téléporte". J'ai dématérialisé nos corps pour les transporter jusqu'ici.

Quand nous avons atterri, je n'ai rien senti, j'ai juste eu un petit vertige, mais sans plus.

La scène qui se joue sous mes yeux me laisse bouche-bée. Une musique assourdissante me brise les tympans. Nous sommes avalés par un gigantesque attroupement de danseurs. La capacité d'accueil de la salle doit être proche de son maximum. Des gens se déhanchent au rythme de la musique tandis que d'autres sirotent des verres en discutant. Des femmes à moitié nues dansent contre des barres, sous le regard lubrique de spectateurs.

Les gens se pressent contre nous, rendant difficile notre progression.

— Où sommes-nous ? Je demande à Knox qui m'attrape par la main pour m'aider à suivre son rythme.

— Dans une boîte de nuit.

Knox attrape ma main pour m'aider à suivre son rythme. Ses doigts sont imprégnés du sang collant de la bête, mais j'accepte cette étreinte.

— Qu'est-ce qu'une boîte de nuit ? Je demande en hurlant près de son oreille.

— Pas besoin de crier, au cas où tu l'aurais oublié j'ai l'ouïe très fine. Et une boîte de nuit, c'est un endroit où vont les humains pour se tortiller ou comme des asticots.

— Pourquoi est-ce qu'ils se tortillent ?

— Ils essayent de danser.

Mes yeux se posent sur un homme qui bouge dans tous les sens au rythme de la musique. Son corps semble désarticulé et certaines personnes le dévisagent.

— Ah, je vois.

Soudain, une silhouette élancée se met en travers de mon chemin. Une grande brune, belle à couper le souffle et aux longs cheveux épais et ondulés qui descendent du côté droit de son gracieux visage jusqu'à la galbe de ses seins qui remplissent fièrement le décolleté rouge de sa robe moulante se tient devant nous, ses yeux vert clignant de surprise. Pas besoin d'être devin pour savoir qu'elle n'est pas vilaine. J'ai vraiment l'air de rien avec mon mon jean et mon sweat à capuche. Mais il y a quelque chose de robotique dans sa manière de se déplacer à travers la pièce. C'est très étrange.

IMMORTELS : ANGELS ACADEMY ( en cours de réécriture )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant