C'est la guerre ! ( Partie 2 )

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Poudlard, pendant que la bastonnade fait rage au manoir Connors.

Peter Pettigrow n'avait jamais eu l'occasion de faire ses preuves. Du moins le pensait il jusqu'à aujourd'hui.

Mais voilà. Enfin son heure de gloire était arrivée ! Ce jour marquait le début d'une aire nouvelle !

Jamais plus il ne serrait l'incapable de la bande ! Plus jamais il ne serrait le faible ! Celui qu'il fallait protéger et veiller dès qu'un serpentard approchait.

Oui ! Pensa t-il en tapant du poing sur la table. Aujourd'hui était le début d'un nouveau Peter Pettigrow ! Plus courageux ! Plus virile !

Et gonflant le torse, il plissa les yeux en faisant une moue de toute puissance. Sirius n'avait qu'à bien serrer les fesses ! Peter Pettigrow allait faire des ravages auprès de la gente féminine !

Se laissant tomber négligemment sur une chaise, il posa les pieds sur la table en face de lui d'un air détaché. Julian Marshall était toujours ligoté, détaillant son geôlier d'une lueur mauvaise. Cela faisait bientôt une heure qu'il était au beau milieu d'une salle abandonnée de Poudlard, en tête à tête avec ce minable de Pettigrow. Toute la clique de Lupin s'étaient taillée au manoir Connors, ses plans menaçants de voler en éclats.

Et perdant patience, il poussa un grondement animal, ses veines battant violemment sous la peau rougie de son visage.

- On se calme, ordonna Peter d'une voix autoritaire. Ici c'est moi le maître. Alors si tu ne veux pas avoir à faire à moi, tu la fermes.

Marshall laissa échapper un ricanement mauvais, un sourcil narquois levé. Pettigrow ? Le maître ? Qu'elle était bonne.

- Quoi ? S'énerva Peter. Sache que si j'ai été désigné pour te surveiller c'est bien parce que je suis le meilleur de toutes les élèves de cette école !

Nouveau ricanement de Morfal.

- Je vois, reprit Peter en posant ses pieds au sol. Tu penses que si je suis ici, c'est parce que je ne suis pas assez fort au combat ?

Se levant lentement, il laissa sa chaise racler les dalles du sol.

- Tu penses que l'on m'a consciemment évincer de la bataille ? s'enquit-il. Et bien sache que tu te trompes.

Puis se positionnement à côté de Julian, Queudver lui écrasa violemment le pied.

- Oh ! Aurais-je écrasé ton pied ? Vraiment, je suis désolé !

Et ricanant, il poussa du pied la chaise du prisonnier. Julian s'écrasa lourdement au sol, toujours ligoter comme un saucisson. Fulminant de rage, il flingua Peter du regard. Pour qui se prenait ce bouseux de Petigrow ?!

- Sache que c'est moi le maître ici ! Tonna Peter. Dois je te rappeler que c'est moi qui aie ta baguette ! Tu dois avoir peur de moi ! Et tu ...

Un violent cri mourut dans sa gorge, Julian lui ayant mordu la jambe.

- ARH ! Hurla Queudver. J'AI MAL ! MAIS LÂCHE MOI ! OKAY JE M'EXCUSE ! JE SUIS DÉSOLÉ !

Et Peter finissant par tomber au sol, Julian lui foutu plusieurs coups de boule, la haine déformant ses traits. Se débattant comme il put, le front pissant le sang, Peter finit par tomber inconscient. Et c'est ainsi que le très pathétique Queudver acheva son quart d'heure de toute puissance !

La faciès refait par un saucisson sans baguette. Juste pitoyable.

Marshall roula sur le côté, se tortillant pour atteindre sa baguette du bout des doigts. Ce bordel avait assez duré ! Il avait une fiancée qui l'attendait ! Finissant par atteindre sa baguette, il lança un finite incantatem, ses liens s'évaporant dans les airs. Se massant les poignets, il se redressa, bougeant la tête pour faire craquer son cou. Et souriant d'une lueur sadique, il passa le seuil de la porte.

Les serpentards ne sont pas tous des abrutis [Terminée]Unde poveștirile trăiesc. Descoperă acum