Chapitre 54.

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LA FOLIE ET LA BEAUTÉ
JALOUSIE EMPOISONNÉE 
DES MILLIONS D'ANNÉES
NOUS ONT SÉPARÉ

MB

***une heure et demi plus tot***

Je rabat ma capuche et prends une grande inspiration. Le tunnel termine dans une bouche d'égout dont l'odeur putride vient me caresser les narines, se faufilant, s'infiltrant jusqu'au plus profond de mes poumons, je secoue rapidement la tete pour ne pas penser au haut le coeur qui s'amuse dans ma gorge. Mon regard traine quelques instants sur la grille métallique à deux mètres au dessus de ma tete, j'attrape les rebords de l'échelle et me hisse vers le haut, ne prêtant pas attention a la mousse humide sous mes doigts, mes gants de cuir noir sont dans ma poche depuis le debut du trajet.

Nissa me questionne du regard et j'hausse les épaules, je n'ai pas encore regardé dehors, d'une main je fais signe aux autres d'attendre et lève les yeux vers le sol de pierre. C'est un couloir peu éclairé et desert, le seul bruit provient du délicat suintement dégoulinant le long des murs. A droite le couloir continu sur quelques metres avant de donner sur un escalier dont je ne peux voir la fin, à gauche se trouve un tournant ne donnant aucune visibilité, je soupire et vérifie une dernière fois les informations que je viens de voir avant de redescendre et de transmettre ces dernières aux autres, mes chuchotements sont si bas et si réduits que je doute qu'ils aient compris mais aucun ne dit rien et ils hochent la tete. Maé m'encourage du regard tandis que Nissa me fait signe que notre temps est compté. Je remonte et, le plus silencieusement possible, passe une corde autour le ma taille, l'attachant a l'échelle pour avoir les mains libre sans risquer de tomber. La grille semble faire tout son possible pour que nous nous fassions repérer, elle semble scellée par la rouille et j'en viens a être obligé d'utiliser mes pouvoirs pour la soulever en silence et la reposer sur le sola coter. Mes vêtements bruissent légèrement lorsque je me hisse et je les réduits au silence d'un regard de mort. Non, en fait ce ne sont que des vêtements et peu leur importe mon regard. Nissa me suis gracieusement, comme si elle avait fait ça toute sa vie, même sa respiration ne s'entend pas.

Elle hoche le tete et nous nous séparons, elle direction escalier et moi tournant, lorsque nous nous retrouvons elle lève sa main vers moi, formant un zero avec ses doigts, une expression surprise sur le visage, je lève trois doigts vers elle et elle lève les yeux aux ciel en haussant les épaules. Nous nous comprenons, pas de gardes a droite, trois à gauche. Nos pas sont silencieux alors que nous nous dirigeons vers le tournant. Les soldat, qui, de toute evidence, pourraient se disputer le role de hulk dans un casting, vu leurs carrures, se tiennent dos à nous, armes sous le bras et dans la ceinture, des fusils à pompe taurus ST-12 C si j'en crois ma memoire et les explications de Will sur les armes à feux, les plus petits semblent être de simples semi-automatiques, des beretta 92F on dirait. Nissa et moi nous jetons un regard avant de nous approcher des molochs, poignet craque soudainement et ils se retournent. "L'hesitation ne te mènera qu'a ta perte" m'a dit le Diable un jour, je ne laisse donc aucunement le temps de réagir aux gardes et envoie mon genoux dans les bijoux du plus proche, il se penche en prenant son arme mais mon coude entre en collision avec sa temps et il sombre dans l'inconscience, je me retourne, Nissa à deja neutralisé un des autres et est en train de délicatement étrangler le second avec son coude, la tete de la présumée victime vire au violet, hulk est pourtant vert. Je récupère les armes de nos adversaires pendant que Nissa finit sa besogne avant de m'aider à les trainer dans un coin. Elle retourne ensuite chercher les autres qui attendaient notre signal. Je soupire et récupère l'aiguille de ma broche pour me piquer la paume avant d'entamer l'utilisation de mes pouvoirs. je n'ai pas automatiquement besoin d'utiliser mon sang mais ça me permet d'economiser un peu d'énergie. Lorsque nous partons les gardent sont sous un pouvoir de paralysation et d'invisibilité supposé durer un moment.

Le chemin se fait paisiblement, les quelques rencontres avec des gardes finissent comme la première et je me fie à ce que j'ai vu avec Athena pour connaitre la route jusqu'à Will. J'ai confiance en la déesse, elle nous aidera si besoin.

Nous arrivons au croisement principal, ce dernier est bien gardé, il y a quatre tuyaux qui en découlent et trois gardent devant chaque, je devine que celui qui descent sur un escalier nous mènera vers Will, je regarde mes partenaires, mes amis, et les encourage du regard avant de m'approcher de Maé pour lui chuchoter à l'oreille.

— Tu te souviens, trouves Will et sauves toi et les autres.

Elle hoche la tete en déglutissant. Nous nous observons en silence avant d'y aller. Je maîtrise fièrement deux soldats mais le troisième, un certain Rick si j'en croie les appelles désespérés des autres, me tombe dessus comme un pois lourd. Un tas de deux metres de muscle et d'os, je suis étonnée de ne pas me briser sous son corps. Il referme ses mains autour de mon cou et serre, mes yeux me brulent et mon visage se réchauffe sous son regard plein d'amour, semblable a celui du lion pour a gazelle. Je tousse et lui postillonne dessus au passage, ma défense se résumant a peu, je ne réfléchis plus et envoie la main qu'il n'écrase pas entre ses cotes, mes doigts s'y logeant a la perfection. Il grogne et je souris en entendant le brit sinistre de l'os qui craque, ses mains se sont légèrement desserrés mais seulement pour que l'une d'elle vienne pointer un beretta contre mon front, se promenant sur mon visage comme une mouche parasite.

— Ouvre un peu la bouche ma petite.

Il ricane, il sait qu'il a gagné, il pense qu'il a gagné. Sa main serrant moins je reprends un léger souffle, l'arme fortement appuyée sur mes lèvres. J'ouvre la bouche et souris en sentant le canon racler mes dents il rit, prenant un malin plaisir a me voir dans cette situation. Je lèche l'arme, comme possédée, folle, avant de murmurer comme une prière.

-— Reverse.

Il tire et sa tete explose.

Nda:
Comment ça va les chous ? Avec le corona et le confinement? Bien j'espère. Si vous avez des idées de trucs à faire ici qui vous plairait j'suis heureuse de le faire, voilou!
Xoxo <3 <3

Satan et moi Où les histoires vivent. Découvrez maintenant