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A L E C

- Comment est-ce que t'as convaincue Amy de mettre de la distance entre nous sournoise ?

- Mais non. Elle l'a fait ?, m'interroge Laïs.

- Évidemment !

- Eh attends j'ai rien fais !

- Oh ta gueule elle m'a dit que vous aviez passé la soirée ensemble à parler de moi bande de fans. Mais je sais aussi que tu lui as mis cette idée dans la tête ! T'as pas fais ça parce que tu l'aime pas quand même ?

- Alec ? Je suis une vicieuse moi ? D'aucune manière, je n'ai fais ça pour vous nuire, bien au contraire. Je le lui ai conseillé, pas forcé. Si elle l'a fait c'est parce que elle même sait que c'est nécessaire. Amy c'est pas une petite fille donc elle prend ses décisions seule. Mais elle m'a demandé, je n'ai fais que lui répondre ce que je pensais. Tu me connais Alec, je vais pas parler à moitié. Donc t'arrêtes de venir faire mal à la tête. Et puis pourquoi t'as chaud ? Si elle retourne avec son ex là, c'est qu'elle avait vraiment pas tourné la page. Et là tu me remercieras.

C'est ça qui me dérange. Et si elle se rend finalement compte qu'elle l'aime toujours ? Ça me ferait chier c'est le cas de le dire. Ça fait déjà deux semaines qu'on se parle plus. On avait dit « distance », mais la go s'est carrément éloignée là. Mais bon, qu'elle fasse son « deuil » vite et bien, que je fasse d'elle ma propriété. Je suis très patient comme garçon, tout vient à point à qui sait attendre non ?

Je dépose Laïs devant son immeuble et prends la poudre d'escampette vers chez moi. C'est moi qui garde les monstres ce week end car mon père emmène ma mère quelque part je ne sais où. Ça me fait énormément plaisir qu'il prenne enfin du temps pour elle. Elle va pas bien depuis qu'on a envoyé mon frère en cure. Là ça la changera. Et puis elle et mon père ont besoin de se retrouver. La base d'un foyer c'est les parents, alors sans l'harmonie de leur mariage, cette famille va sombrer dans le ko.

**

- Comment ça vous partez plus ?!

Update le plus rapide de toute ma vie.

- Ton père a téléphoné. Il est prit par le travail et doit se rendre d'urgence à l'usine de fabrication, dis ma mère en défaisant sa valise.

- Mais ça peut pas attendre ?

- Je ne sais pas Alec. J'imagine que non. Mais c'est pas grave mon cœur, je passerais la soirée avec mes enfants et c'est pas plus mal, elle feint un sourire.

Ce géniteur de mes deux. Il me les brise. J'avais espoir mais là, c'est finit j'y crois plus, il changera jamais. Pourquoi s'engager avec quelqu'un si on s'en occupe plus après ? Il me mettait la haine. Et après il allait venir se plaindre qu'il a trop de boulot, qu'on le fait chier. Que quelqu'un lui flanque une série de droite à celui là. J'étais mal pour elle. Elle ne le disait pas mais je savais qu'au fond ça lui faisait aussi de la peine. Ce genre de situation où je reste impuissant, me fout vraiment en rogne. Je vais pas jouer les caïds, il reste mon géniteur avant tout.

- AÏE EH ! ALEC ! AMAYA VEUX PAS ARRÊTER !

- MAMAN !, pleure Amaya.

Et voilà qu'ils commencent ces deux là. C'est épuisant les frères et sœurs. Parfois l'envie de les vendre me passe par la tête.
Je quitte ma mère pour voir ce qu'il se passe en bas, et comme d'habitude ils se chamaillaient pour la télécommande. Je la prends des mains d'Alvin et éteins la télé. Maintenant 2 paires d'yeux tout rond me fixaient sans comprendre.

𝑵𝑨𝑻𝑨Où les histoires vivent. Découvrez maintenant