La chasse [corriger]

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Point de vue Alister

Nous somme en novembre. Il est mardi et la neige a recouvert le monde de son manteau blanc immaculé. La Forêt des Pals parait presque éblouissante mais également au loin l'on peut apercevoir les carpates.

Regardant par la fenêtre de la sombre forteresse, la faim commence à se faire ressentir. Il est temps d'aller chasser et de repeindre la poudreuse en rouge. La vieille, mes enfants on enlever une humaine, l’on ramener au repère, puis l’on menotter devant le château. Intrigué, je décide d’aller la voir :

- Tu vois la forêt au loin ? Vas-y, cours si tu tiens à la vie ! Je te laisse une heure d'avance. Si tu parviens jusqu'à la rivière, tu auras la vie sauve... Allez cour petite chose fragile, dis-je avec un léger sourire sadique dévoilant ainsi mes crocs. 

Puis, je m’avance nonchalamment vers elle et la détache. Ma proie se met à courir si vite, qu’elle trébuche dans la neige.

Point de vue inconnu

C'est quoi ce bordel ! Que se passe-t-il ? Je fonce aussi vite que je le peux, sans oser me retourner. J’aperçois enfin la lisière de la forêt. Malgré mon souffle saccadé, je ne ralentis pas ma course.

Alors que je file à travers les branchages, et le blizzard, un hurlement inhumain résonne au loin. La peur grandit, mes larmes coulent et mes genoux saignent à cause de ma chute. Je ne dois pas ralentir, il faut me hâter afin de mettre le plus de distance entre ce monstre et moi. J’ignore depuis combien de temps je fuis, mais tout ce que je sais, c’est que ma respiration devient encore plus irrégulière à chaque inspiration.

Mon Dieu, par pitié ! Je crois que mon temps est écoulé, car j'entends un effroyable hurlement, tout proche de moi. Soudain, un silence pesant s’est installé, même les oiseaux se sont tus. Je regarde tout autour de moi, afin de trouver une cachette, mais je ne vois rien. Je pense que mon poursuivant est un vampire vue ses canine effrayante, et il doit être extrêmement rapide comme tous ceux de son espèce.

Un arbre gigantesque trône au milieu de la forêt. Ma seule et unique chance de survie est de monter le plus haut possible. Je sprinte vers le vieux chêne et grimpe, de toutes mes forces. L’écorce du tronc m’érafle les mains, et le sang tache le bois. Je parviens à me caler sur une branche, qui je l’espère sera assez solide pour ne pas casser. Je décide de prier de tout mon être, car seule ma foi peut me sauver.

Je répète cette phrase en boucle

«In nominé Patris et Fílii et Spíritus Sancti. Amen.»

À chaque bruit, je me retourne. Même les plus infimes petits sons me font trembler et le moindre craquement de branche dans la nuit tombante me fait sursauter.

Cette journée sera-t-elle ma dernière ?
Mon cœur n'a jamais battu aussi vite !

L'attente est insoutenable. Je me force à garder l'esprit clair. Il ne me trouvera peut-être pas ?


L'espoir est la seule chose qui me reste, de toute façon, les secondes se transforment en minute. Je ne distingue aucun bruissement de pas, mais soudain j’émets un petit cri quand je vois un immense oiseau au-dessus de moi. Mais...mais, il vole l'enflure ! Quelle créature diabolique peut-il bien être ?

Cela me surprend tellement que je perds l’équilibre et chute de mon arbre. Les fourrer devant moi s'agite et une paire d'yeux rougeoie dans l'obscurité. Je me relève en silence, puis tape le sprinte de ma vie, quand il surgit devant moi. Le monstre aillé est si rapide, que je n’arriver pas à lui échapper ! Il me regarde sans bouger avec un regard amusé puis en un instant il disparaît. Où est-il passé ? Peut-être a-t-il eu pitié ? Brusquement, je sens un bras musclé se refermer autour de ma taille, comme si mon corps se retrouve coincé dans un étau. Il bloque mes bras contre son torse avant de replier ses ailes bicolores autour de nous. Toute tentative de fuite est vaine, je suis plongé dans l'obscurité et sens seulement la douceur des plume du vampire contre mes bras nu.

Soudain, il rapproche sa bouche de mon cou et me murmure au creux de l'oreille : 

- Tu t'es bien battu mon petit agneau, mais tu à perdu quand tu t'est éraflée mon espèce est celle qui flair le mieux l'hémoglobine! Nous pouvont suivre sa trace sur des centaines de kilomètres.

À ces mots, la créature dépose un léger baisé sur mon cou avant de passer sa langue glacée sur ma gorge. Je ne bouge pas, pétrifiée d’effroi. Subitement, alors que je ne m’y attends pas, il plante ses crocs acérée dans ma chair. C’est si violent, que je ressens une atroce douleur. Mais étrangement, je ne peux m’empêcher de pousser un gémissement de douleur et de plaisir mêler. Ses griffes pointu me caressent délicatement le dos, si bien que je commence à me sentir parfaitement bien dans ses bras. D’un coup, mon prédateur me lacère la peau, mais je n’y porte guère attention, ressentant à peine la souffrance. Doucement, mes forces m’abandonnent. Je suis de plus en plus faible et le seul bruit que j'entends est les longues gorgées du vampire qui est en train de me vider littéralement de mon sang.

Ma vision se trouble, mes yeux battent de plus en plus jusqu’à se fermer pour de bon. J'aurais voulu dire adieu à mes parents, telles sont mes dernières pensées avant d'être happé par l'obscure et glaciale étreinte du strigoi.

Le guide du chasseur [En Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant