Chapitre 13

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En voyant la pierre de sa bague devenir bleue, le front de Drago se barre d'une ride et il pose alors son regard sur moi tandit que je m'avance vers lui, déterminée à l'embrasser et laisser notre dispute ridicule derrière nous. Je pose alors mes lèvres sur les siennes et lui transmet alors tout l'amour que je lui porte, crétin ou non. Je recule et le coupe alors qu'il allait parler.


Moi : Je ne veux pas que l'on s'engueule pour un truc aussi commun que les moldues. Donc à partir de maintenant tu pense ce que tu veux d'eux, mais tu ne les critiques plus devant moi. Et de mon côté je ne te ferais plus de reproche quand à ta façon de penser.


Il hoche la tête, surpris par ma détermination. Il ouvre la bouche une fois puis la referme avant de prendre la parole.


Drago : Ma bague, elle est devenue bleue. Qu'est-ce que tu ressentais ? 

Moi : Je voulais juste t'embrasser. 

Drago : Oui mais alors est-ce que cette couleur ce serait l'amour ?


Je ne pense pas. Oui je l'aime, mais ce n'est pas le sentiment qui me dominait à ce moment.


Moi : Non. Je pense que l'amour ressemble plus au bonheur, au vert. Là j'étais juste sûr de moi, je savais ce que je devais faire. 

Drago : Comme quand tu as une idée et que tu ne la lâche plus ?

Moi : Oui je pense. Le bleu doit représenter la détermination. 

Drago : Bizarrement je n'ai pas envie de voir trop souvent cette couleur. Car parfois tu as vraiment des idées dangereuses ou absurdes.

Moi : Dis celui qui nous a fait avaler du polynectar pour s'introduire dans le ministère de la magie.


Nous souriont tout deux, une fois une idée en tête aucun de nous deux ne laisserai tomber.


Moi : Mais grâce à ces idées absurdes comme tu dis, je suis là, avec toi. 

Drago : Et grâce à mes idées nous sommes ici, prêts à aller voir Elisabeth Betz demain.



Ca y est, on est demain. Il est 8h et je suis prête à rendre visite à l'Irlandaise. Mais je sais que Drago voudra attendre au moins 10h, question de politesse. Alors j'attend, assise au bout du lit de notre chambre d'hôtel, tandit qu'il prend sa douche. Et si j'apprenais que je ne pourrais jamais récupérer mes pouvoirs ? Ou si elle me disait que le seul moyen était que Ian meurt pour annuler son sortilège ? Je n'échangerais la vie de mon père contre rien au monde, pas même ma magie. Il n'est peut être pas du même sang, mais il reste celui qui m'a élevé, qui m'a aimé et protégé depuis ma naissance. Il reste mon père. Je sens les larmes monter et prend une grande inspiration pour les chasser. 



Après deux bonnes heures nous sommes enfin devant la maison de Elisabeth Betz. La façade est assez simple, et des pots de fleurs vides recouverts par la neige trônent sur les rebords de fenêtre. Nous nous avançons sous le porche et Drago frappe à la porte en bois. Un garçon d'une petite dizaine d'années nous ouvre la porte avec une sucette à la bouche.


Moi : Bonjour. Je m'appelle Carrie. Est-ce que Elisabeth Betz est là ?

... : Maman !


Puis il repars dans le salon, laissant la porte ouverte. Pour ma part je serais restée dehors sous la neige tant que personne ne nous ait invité à entrer. Mais Drago ne se pose pas la question et passe la porte. Une femme d'une quarantaine d'années fait alors son apparition dans l'entrée. Ce doit être elle.


...: Bonjour. Je suis Elisabeth. Que puis-je faire pour vous ?

Moi : Bonjour, je suis Carrie Borden et voici Drago Malefoy. Nous sommes désolé de vous déranger, mais je crois que vous pourrez peut-être m'aider. 

Elisabeth : Entrez, ne restez pas sous ce froid. Je viens de préparer du thé, nous discuterons dans le salon.


Nous la suivont alors jusqu'à une table où elle nous apporte deux tasses de thé et des petits gâteaux. Il y a pire comme accueil !


Elisabeth : Alors de quoi s'agit-il ? 

Drago : On a trouver votre nom dans un livre à Poudlard. Il est dit que vous avez découvert vos pouvoirs à l'âge de 20ans. 

Elisabeth : Vous êtes donc des sorciers. En effet, j'ai obtenu mes pouvoirs très tard dans ma vie. J'ai découvert par la suite que ma mère n'avait jamais avoué à mon père qu'elle était une sorcière. Elle s'est donc lancé un sort pour que mes pouvoirs soit bloqués dé ma naissance. 

Moi : J'ai moi même subit ce sortilège. Je n'ai découvert que j'étais une sorcière qu'il y a 3ans. Je ne me rappel pas vraiment comment. Toujours est-il qu'aujourd'hui mon père m'a de-nouveau privé de mes pouvoirs, et j'essaye donc de trouver un moyen de les récupérer. Est-ce que vous vous rappelez du moment où le sortilège a été brisé ?


Un grand sourire apparaît sur le visage vieillissant de cette jolie femme. Elle me rappelle un peut ma mère, mais je chasse vite cette idée, ce n'est pas le moment de penser à celle qui m'a mentie depuis ma naissance.


Elisabeth : Oh oui je m'en souviens. C'était le jour de mon mariage. Je ne sais pas comment, ni pourquoi, mais juste après la cérémonie ma magie est apparue. Fort heureusement j'étais aux côtés de ma mère et elle a pu m'aider à canaliser cette force. Je regardais les inviter danser, mes amis rirent, et mon mari. Je crois que c'est à ce moment que j'ai réaliser que j'étais mariée à l'homme de ma vie, l'homme que j'aimais plus que tout au monde. J'étais heureuse, jamais je n'ai ressenti autant de bonheur de ma vie. Et c'est là que c'est arrivé. J'ai senti quelque chose se déchirer dans mon cœur et emplir tout mon corps. Une légère brise c'est fait ressentir, alors que nous étions dans une salle. Alors ma mère s'est tournée vers moi, m'a prit la main pour me sortir de mes pensées, et a finit par tout m'expliquer. 

Drago : Le bonheur ? Ce serait ça la clef ?

Moi : Non. Quand j'ai obtenu mes pouvoirs j'étais loin d'être en phase de joie crois-moi. 

Elisabeth : Je suis désolé je ne peux rien vous dire de plus. 

Moi : Vous en avez beaucoup fait j'en suis sûr. Merci encore pour votre aide et le thé. 

Drago : Oui merci. Nous devons partir maintenant Carrie. Il va nous falloir plusieurs jours pour arriver en France et rencontrer Betty Flincher.

Elisabeth : Vous partez en France ?

Moi : Oui, en Bretagne. Dans ce livre où nous vous avons trouvé, vous étiez trois. Alors à moins que l'on trouve la solution entre temps, nous allons rencontrer chacune des personnes de cet article, j'ai vraiment besoin de mes pouvoirs.

Elisabeth : Mais il faut seulement deux heures pour arriver en France. Les moldues ne peuvent peut être pas transplaner, mais ils ont des avions. 


Mais oui ! Pourquoi je n'y ai pas pensé plus tôt ? Je suis définitivement vraiment devenue une vraie sorcière.


Crétin Fini (Tome 2) [Drago Malefoy]जहाँ कहानियाँ रहती हैं। अभी खोजें