//SOIXANTE-CINQ//

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3 juillet 2019, 10h27 Lyon, hôpital Andréa Sanchez

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3 juillet 2019, 10h27
Lyon, hôpital
Andréa Sanchez

Il a clairement changé d'apparence, il a maintenant les cheveux blonds platine, il a rasé sa barbe, et il a un tatouage le long de sa gorge. Je ne le reconnais plus.

Il a fait ça pour ne pas être reconnu par les gens.

Bastien Dubois se tient devant moi. Je me recule, collant mon dos contre l'oreiller, ce qui ne l'empêche pas d'avancer de quelques pas vers moi.

Le cœur battant à cent à l'heure, le front mouillé, les mains tremblantes, j'ai soudainement peur de lui. 

La dernière fois qu'on s'est vus, c'est quand il était derrière moi, serrant mes poignets pour les bloquer et qu'il était entré en moi, ce qui m'a traumatisé à vie. Il est devenu dégueulasse, irrespectueux, il devrait crever en enfer pour ce qu'il m'a fait !

Bastien : Surprise ! Ça lui fait rire, alors que je reste neutre. Tu t'attendais pas à me voir, hein ?

Andréa : C'est quand que tu vas me foutre la paix ?!

Bastien : Laisse-moi réfléchir... Jamais. J'aime bien te faire chier, je trouve ça excitant.

Andréa : T'es encore plus fou qu'avant. Dis, j'ai une question pour toi. J'essaye de de paraître forte, je cache mes mains tremblantes, je n'ai pas envie d'être faible devant lui. Il m'a détruit plusieurs fois, à mon tour de le détruire. T'as déjà prévu un rendez-vous avec l'hôpital psychiatrique ou pas ?

Bastien : Toujours aussi conne à ce que je vois. Il marque une pause. Et faible aussi.

Andréa : Je n'ai pas peur de toi. Pourquoi j'ai dit ça, putain ?

Bastien : Ah ouais ? Il s'approche dangereusement vers moi, je me redresse pour ne pas qu'il me touche. Je sais que tu mens. Je te connais. Je sens sa main à travers le drap et des images surgissent dans ma tête auxquelles je ne voulais plus y repenser. Celles du viol...

Andréa : Ne me touche pas, espèce de violeur ! Je le repousse. Pourquoi j'ai sorti avec un psychopathe comme toi ? Va te faire foutre !

Bastien : J'aime quand tu es comme ça. Tu me manques, Andréa. Reviens vivre avec moi.

Andréa : Tu es malade, va te faire soigner. Casse-toi d'ici ou j'appelle quelqu'un ! Je tente d'attraper le bip.

Bastien : Tu vas rien faire du tout, espèce de salope ! Il monte sur moi et je crie. Il prend mes poignets et les serre très fort. Il me fait super mal ! Les larmes coulent involontairement. Je crie de plus belle. C'est un malade ! Personne ne t'entendra, tu n'es qu'une idiote qui ne mérite pas d'avoir l'affection de toutes ces personnes qui s'occupent de toi ! Personne ne t'aime ! Tu n'es qu'une salope, t'aurais dû partir là-haut, le monde aurait été très bien sans toi ! Quand tu penseras au prochain suicide, essaye de faire en sorte que personne ne te réanime la vie.

VIRTUEL // neymar jrUnde poveștirile trăiesc. Descoperă acum