Zoom sur Magnolia.

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J'aurais pu enchaîner en vous parlant de mes traumatismes mais on va déjà essayer d'analyser la façon dont je vivais.

J'ai toujours détesté les cours et c'est carrément chiant par ce qu'on nous à toujours vendu l'école comme obligatoire et surtout avec un « si tu fais pas ça t'es rien ».

Il m'a toujours fallu une journée pour me détester, ce qui fonctionnait, mais les choses ce sont compliqué quand une journée s'est transformé en 2, 3 jusqu'à 5.
J'imagine qu'on peut se poser des questions sur cette fameuse journée, c'était toujours sur une journée d'école. Ça commençait dès le réveil, une énorme boule au ventre, crispé et pleines d'angoisses je savais ce que j'allais faire. Une pseudo fatigue m'emmenait. Le réveil se faisait souvent au alentour de midi, ce qui me tuais le plus c'était d'imaginer les gens sans moi ou de m'imaginer ce qui devait se dire à mon propos.
Je passait ces journées à m'imaginer mourrir.

Ma mère était partit vivre ailleurs, avec sa « famille » depuis plus d'un ans à cette période. Disons qu'elle à été alcoolique et dépressive pendant toutes mon enfance.
J'avais comme père un putain de tyran, plusieurs fois par semaine on avait le droit à de grosse dispute ou j'avais pas le choix que de courir m'enfermer dans ma chambre pour pas me faire tabasser. Pour lui tous nous était du, il ventait le fait de nous accepter dans sa vie comme si c'était hors norme et qu'il méritait tous en récompense, sans parler des menaces de nous abandonner constante.
Je parle souvent en « on » mais j'étais là seul aussi profonde dans la merde. Mes sœurs avaient de la chance, elles avaient des amis et mêmes des mecs. C'était pas mon cas, j'étais seul, seul avec mon mal être et mes envies suicidaires. Tous ce que j'avais c'était un père toxique.
Tous ça c'était avant de franchir le point de non retour. Après une grosse dispute, je me souviens encore de la fois où il m'a mise dehors. « Je t'ai trouvé une valise, remplies là et dégages ». Même avec tous le temps qui s'est écoulés depuis, cette phrase me pèse encore tellement.
Il était plus de 23h et honnêtement je me voyais pas partir et encore moins à cette heure ci. Alors j'avais fais une putain de valise et j'étais sortit par la fenêtre de ma chambre. J'avais aucune idée de là où j'allais. Je m'étais allumé un zdeh en marchant le plus loin possible. Bref, après ça je suis devenu sdf pendant un temps, je continues cette histoire plus tard.

L'amour de ma vie porte ton prénom Where stories live. Discover now