Loco d'elle(s)✅

Guerre

Petite correction faite seulement, par défaut de temps. Bonne lecture et bonne semaine!!! Joyeux Noël!!!!!

Dans la peau de Jaaziel

- Tu es silencieux, qu'est-ce qu'il y a ?

Je ne dis rien, continuai de fixer le plafond.

Nous étions dans la chambre de Mila. Plus tôt, elle m'avait demandé de dormir avec elle. J'avais accepté puisque malgré moi, je voulais constamment l'avoir à mes côtés. Sa personne avait le don de me réconforter.

Cette dernière qui était en train de brosser ses cheveux et de les nourrir de traitement s'arrêta.

- Jaaziel Missoni.

Je tournai la tête vers elle et la regardai. Ses cheveux sombres tous amenés sur son épaule droite cascadaient et brillaient sous la douce lumière de la chambre. Je regardais ses taches de rousseurs, ses lèvres rosées et je sentis mes sourcils se froncer.

Comment faisait-elle ? Comment avait-elle survécu à tout ce qui lui était arrivé ? Comment peut-elle être aussi belle intérieurement alors qu'elle faisait le travail que l'on qualifierait d'un des plus sales ?

Curieux, je me mis sur le côté et la regardai, mes sourcils toujours froncés.

Je regardai ses yeux bleus, avant de fixer le pyjama de Winnie qu'elle portait.

Comment, Mila ?

Je me raclai la gorge.

- J'étais perdu dans mes pensées.

- Tu t'inquiètes ? me demanda-t-elle en allant encore déposer une goutte de substance dans ses cheveux.

- Pour moi ? Non.

- Mattéo ?

- Mon père a plus de droits sur lui que moi. Qu'adviendra-t-il s'il obtient sa garde ?

- Déjà, il faudrait qu'il soit intéressé en son fils. C'est triste, cependant c'est le cas, dit-elle, la moue attristée.

Je me remis à fixer le plafond.

- Ce ne serait pas mal, si une fois dans sa vie, il agissait comme un véritable père, murmurai-je avant de soupirer.

- Tu es en train de dire que tu as peur de t'occuper de Mattéo seul ? Tu préfèrerais laisser ce soin à ton père ?

- Non. Enfin... J'ai peur qu'après mon opération, qu'une fois sous ma responsabilité que... tu sais... Je ne suis pas prêt.

- Tu as peur de l'abandonner si jamais tu ne parvenais pas à être sauvé, dit-elle doucement.

- Pardon, je sais que tu ne veux pas que j'aborde le sujet, m'excusai-je, sur-le-champ, ne voulant aucunement la voir triste.

- Tu sais, moi aussi j'ai peur, me dit-elle, ignorant mon excuse.

Je tournai la tête vers elle.

- J'ai peur de moi aussi abandonner mes enfants. Ils sont jeunes, ils ont besoin de leur mère, si quelque chose m'arrivait en sortant, qui pourra s'occuper d'eux comme je le fais ? Adam est leur père, il en prend bien soin, mais il ne les connait pas assez.

Elle déposa sa brosse et commença à tresser ses longs cheveux.

- Une mère connait ses enfants mieux que quiconque. Du moins, c'est mon cas. Il ne saura pas ce qu'adore faire Nathan pour montrer son mécontentement, il lui prendra du temps pour réaliser que Naélie adore se faire coiffer, malgré le fait qu'elle semble incapable de rester tranquille quand je la coiffe.