Jamie me passe une main derrière mon dos me poussant à marcher plus vite et nous finissons par arriver.

- Avant de rentrer, vous ne devez en aucun cas parler de ce que je vous ai dit. Me dit Jamie en chuchotant.

- Quel truc que vous m'avez dit ? Demandai-Je pour plus de précision.

- De mon point de vue sur la manière de traiter les problèmes.

- Je vois, vous ne voulez pas que je dise que vous pensez comme moi.

- Voilà c'est ça.

Je souris comprenant qu'il n'a pas l'étoffe de dire ce qu'il pense. Théo n'aurait jamais gardé sa langue dans sa poche il aurait dit clairement que l'ensemble de ses personnes sont des bons à rien.
Mais Théo n'est pas là.

- Je ne direz rien.

Une masse de personnes en costumes et tailleurs viennent nous rejoindre dans la salle. Il y'a quelques femmes mais la majorité sont des hommes.

M.Scott est le dernier à entrer il remarque immédiatement ma présence. Il ferme la porte derrière lui et vient s'asseoir à son tour.

- Bonjour à tous. La situation n'a jamais été aussi difficile qu'aujourd'hui. Après 300 ans de vies communes dans les locaux de INTRA1, et après 50 tirages, le jour est enfin venu.
Mademoiselle Carter, ici présente est la preuve que la vie est de nouveau possible sur Terre. Mais la chose n'est pas si simple. Une civilisation qui d'après nos retour existe depuis une dizaine d'année à prit place non loin d'ici. Elle représente une grande menace. La moitié de ces habitants sont des anciens élus, si nous pouvons encore les appelés comme ça.
Ils nous ont trahit et mentis. Ce sont des traîtres qui ne méritent sûrement pas d'être reconnu comme élu. Ils ont déclaré une guerre bien trop dangereuse pour eux. C'est pourquoi nous allons riposter, nous allons récupérer ce qui est à nous et si ils ne se rendent pas, on hésitera pas à les abattre.

Après son long discours, je suis tétanisée. Ses propos sont complètement hors contexte. Il ne peut pas se mettre à tuer le peu de civilisation qu'il reste à l'extérieur. Ce serai un retomber dans les erreurs du passés.

- Des questions ? Demande M.Scott.

Personne n'ose donner son point de vue sur toute cette histoire et ça me choque encore plus.

- J'en ai une. Dis-je alors.

- Mademoiselle Carter, nous vous écoutons.

- En réalité ce n'est pas une vrai question, je souhaiterai seulement vous faire un petit rappel. Nous sommes ici depuis 300 ans et permettez-moi de vous dire que nous sommes aussi stupides qu'avant. Toute ces années nous ont prouvés à quel point notre planète est fragile. Les guerres ne sont sûrement pas une solution pour la préserver. On parle d'exterminer une centaine de personnes qui ne souhaitent pas partager leur ville avec des personnes aussi immondes que nous. Il faut les comprendre. En réagissant ainsi, nous allons commettre la plus grosse erreur de nos vies. On doit plutôt chercher à tous s'entendre, pour vivre ensemble. S'ils ne veulent pas coopérer, la solution n'est pas le massacre. Je vous demande seulement d'y réfléchir et de trouver un autre moyen, plus pacifiste avant de sortir.

Un silence s'installe, tout le monde me regarde y comprit Jamie à mes côtés.

- Nous mettrons en place, le plan que j'ai prévu, une dernière réunion aura lieu demain matin pour préparer l'évacuation de notre armée. Bonsoir à tous.

Je suis abasourdi. M.Scott à complètement ignoré ce que je venais de dire ! J'arrive pas y croire.

- Vous êtes complètement inconscient ! Dis-je alors qu'il ne reste plus que Jamie , M.Scott est moi.

- Je vous demande pardon, Alyssa ?

- Faites pas la sourde oreille. Vous allez tous les assassiné et pour quelle raison au juste ? Ce sont des familles qui y vivent ! Vous allez tout détruire sous prétexte qu'ils ont peur de nous ? En faisant cela, vous allez tout simplement leur donner raison !

- Alyssa...chuchote Jamie en essayant de me faire sortir d'ici.

- Je ne sais pas comment j'ai pu me laisser convaincre par M.Falcon. Vous convier à cette réunion était une erreur, laissez-moi vous annoncer que ça ne se reproduira pas.

Jamie réussit à me sentir de là pièce malgré mes regards assassins.

- Lâchez-moi bon sang ! Lui criai-je.

- Il faut que vous fassiez attention à ce que vous dites. M'annonce-t-il.

- Non mais vous plaisantez j'espère, c'est VOUS qui m'avez dit de venir, c'est VOUS qui m'avez dit de les convaincre et maintenant c'est de ma faute !

- Chuut parlez-moins fort.

- Vous n'avez pas l'étoffe, vous êtes un pauvre gars qui n'assumera jamais ce qu'il pense, vous suivez la masse c'est tout ce que vous savez faire. Dis-je finalement.

Je vois sa mâchoire se contracter, ce que je lui ai dit ne lui a visiblement pas plu et tant mieux.

- Allons parler chez moi.

Il m'attrape violemment le bras et me dirige vers son foutu studio.

Hffmbx

INTRA 1 : Puisse votre sacrifice nous libérerWhere stories live. Discover now