LE MENTEUR NARCISSIQUE

Chapitre 6

À peine avions nous franchit le seuil de sa maison, que je vins me coller sur son torse lui offrant encore et encore mes lèvres. Mes longues années de célibat sans connaître les plaisirs sexuels rendaient mes caresses gauches car elles manquaient de précision. Lentement, il défit la fermeture de ma robe, créant ainsi une sensation inexplicable en moi. Animé d'une émotion lisible à travers son regard, il posa ses mains sur mon visage pour y tracer des lignes parfaites puis toucha mes lèvres humides et gonflées à la suite de nos baisers échangés. Ma robe glissa entièrement et se retrouva au sol, il s'arrêta un instant et me regarda comme si ce fut la première fois. La vue de mon corps le mit en extase.

ERIC: Chérie tu es tellement belle .... Tu es absolument parfaite... (Les yeux remplis de désir et de passion )....je vais prendre mon temps...annonça t'il le souffle haché. Ça se voyait qu'il me désirait plus que tout. Il se mit à me caresser la peau d'une lenteur presque effrayante.

ERIC : A n'importe quel moment tu peux me dire d'arrêter ... Ses yeux brulants de désir.
J'ouvris lentement mes lèvres et lui répondis...

MOI: je ne veux pas que tu t'arrête! Lui ordonnais-je. D'une voix rauque il m'intima l'ordre de le suivre dans la chambre. Aussitôt arrivé, qu'il me caressa les cheveux tout en capturant mes lèvres d'un geste possessif,  qui ne manqua pas de me faire défaillir.

Il s'écarta de moi un instant et doucement, il me dit asseoir tout en écartant mes jambes pour y déposer des baisers. Des frissons me parcoururent, et d'une voix qui trahissait le trouble de ses caresses je le suppliais d'aller plus loin et d'abréger mes souffrances. Un sourire éclaira ses lèvres, ensuite, il se débarrassa de ma lingerie d'une façon rapide tout en se déshabillant également. Il paraissait puissant et je mourrais d'envie de caresser les lignes de ses pectoraux. Une seconde plus tard il fut totalement nu et la vue qui s'offrit à moi fit réagir mon bassin. Son sexe se tenait droit et bien tendu face à moi attendant le moment fatidique.
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Haletant, embrasé par un désir incommensurable, nos yeux s'accrochèrent et il en profita pour saisir mes seins dans ses mains. Je fermais les yeux expirant un souffle tremblant. Il entoura ma taille pour le ramener à lui et happa un de mes seins, m'exposant ainsi à mon premier gémissement .... Oh non! ... Éric semblait vouloir entendre plus. Il continua de le mordiller, ce qui m'arracha des gémissements plus intenses. Sans me quitter des yeux, il me dirigeais au bord du lit en tirant mes hanches. Je me cambrais sous l'effet de ses caresses savantes sur tout mon corps, m'envoyant instantanément des ondes de chaleur ardentes. Son regard traduisit un éclat de désir sauvage, puis il disparu dans mon champ de vision. Je retiens un cri de surprise, lorsque je sentis son souffle chaud contre l'entrée de ma cuisse. 

Tout à coup, il enfouit sa langue contre ma féminité, je crus défaillir de plaisir. La scène devenait érotique, ses grandes mains fermes emprisonnèrent mes seins tout en les titillant du bout. Je ne pouvais plus bouger, captive de cet homme qui savourait l'action de ses tortures.

Cela dura pendant de longues minutes, un feu crépitait dans mon ventre contracté à mesure que sa bouche ferme s'affairait à me rendre folle. Sur le point d'exploser, il s'arrêta et m'attrapa par le bras, me soulevant légèrement pour remonter sur le lit. Il s'allongea près de moi et m'embrassa de nouveau avec fougue et dévorant tout son passage : ma gorge, mes lèvres, mon cou....
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J'eus l'impression d'être dans un autre monde.

ERIC : Prends tu la pilule? Je lui fit non de ma tête. À contre coeur, je le vis saisir un préservatif et l'enfiler. Du bout de mes doigts, j'éffleurais son sexe. Ce geste suffit à le faire gémir d'impatience. Un râle s'extirpa de sa gorge en un son rauque. Il vint se positionner au dessus de moi caressa ma joue, tout en séparant les jambes de sa main libre. D'un geste lent et doux, son sexe me pénètra avec une délicatesse insoupçonnée de sa part. Un bref moment d'inconfort me saisit témoignant mes longues années d'inactivités,  puis un pur moment de bonheur s'ouvrit à moi.

Je m'accrochais à ses épaules et sentis qu'il tremblait. Submergée par un sentiment violent qui pouvait se lire dans mes yeux.

ERIC: Tu es si douce chérie....je suis si bien...d'un murmure presque inaudible.

Ses mouvements se furent lents et plus profonds, puis le rythme s'accéléra et je me mis à gémir de façon incontrôlable. Nos lèvres s'unirent de nouveau. Des milliers de sensations se bousculèrent en moi, lorsqu'il décupla l'intensité de ses vas et vient, sans me quitter des yeux. Au bord de l'extase, j'enfouis mes ongles au fond de son dos tout en le griffant, l'adrénaline monta d'un cran et mon ventre devenait de plus en plus lourd, me donnant la sensation d'une vessie pleine. Tout d'un coup l'orgasme explosa entre nos deux corps soudés, il resserra son étreinte et lâcha un rugissement tel une bête  féroce se mêlant ainsi à mon cri....

Il acheva de me rendre complètement fébrile en m'embrassant en pleine bouche et retomba de tout son poids contre moi. Je fermais les yeux et n'entendis que les battements mêlés de nos coeurs. Morphée nous fit voyager le temps d'un léger sommeil avant de reprendre de plus belle nos ébats jusqu'au petit matin......

ERIC : Merci chérie pour m'avoir fait confiance...jamais je ne te décevrais... Je t'aime ma Rose et j'aimerais que tu viennes vivre avec moi...bien sur avec ton fils, regarde combien est grande cette maison pour un homme seul comme moi.... D'une voix gutturale et sincère ....

Je ne sus quoi lui répondre à ce moment, on n'était qu'à un mois et on venait à peine de sceller sexuellement notre relation... C'était trop tôt pour m'installer avec lui ..... Néanmoins, lui donner une réponse négative sur le champ l'aurait certainement blessé. Du coup je décidais d'y répondre avec tact....

MOI : Laisse moi le temps d'y réfléchir et je promets de te donner une réponse d'ici peu... D'une voix manquant d'assurance.....

Après ma réponse, il se leva et se rhabilla à la hâte en silence, laissant apparaître un colère mal contrôlée.... Je le vis sortir de la chambre tout en claquant la porte d'un geste brutal qui me fit sursauter.... Je ne m'expliquais pas ce comportement car pour moi, c'était juste impossible, je n'avais jamais vécu avec un homme et de surcroît un homme que je connaissais à peine...... D'un geste lasse, je me rhabillais à mon tour et décidais de prendre mon bain chez moi, il venait de m'effrayer alors pour moi la solution était de m'en aller au plus vite.... Lorsqu'il me vit tenant mon sac à main, il fut surpris un instant main ne pipa mot et comprit que je désirais rentrer....

C'est dans un silence de mort qu'il me fit chemin jusqu'à mon domicile.... Il m'ignora tout au long du trajet et je fis pareil tout en fuyant son regard... Au moment de descendre, il bloqua les portières et retira les clés du contact tout en cherchant à capturer mes yeux.... Je feignis l'indifférence et sortit mon téléphone question de le manipuler tout en masquant ma contrariété... Étant concentrée sur les publications de mon fil d'actualité, je fus immédiatement ramenée à la réalité par un coup qu'il frappa au volant d'une violence indescriptible........

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