Chapitre 5

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Les jours suivants, Eric venait me prendre tous les soirs à la sortie du boulot. Il était pleins d'attentions à mon égard et surtout à l'égard de mon fils. Quand ce n'était pas le monopoly, c'était des chaussures ou des vêtements qu'il lui achetait. Il le couvrait excessivement de cadeaux. Et ce dernier le lui rendait bien aussi car au bout d'un mois, il l'avait déjà adopté, il l'appelait affectueusement ‹‹ tonton Eric››. En un mois, il me semblait avoir fait le tour du Cameroun à cause des multiples voyage de loisirs que nous effectuons de façon hebdommadaire.

En revanche, même si je commençais vraiment m'attacher à lui, je ne le lui montrait pas. Il avait essayé plusieurs fois de me voler des baisers, mais je restais sceptique et lui disait d'attendre le bon moment, je ne me sentais pas encore prête. Bien qu'honnêtement je le désirais de toute mes forces, toutes les nuits je m'imaginais dans ses bras, je n'avais qu'une obsession celle de voir ses doigts parcourir mon corps et le couvrir de ses baisers. C'était un supplice de lui résister autant. Malheureusement, je ne pouvais point céder à mes pulsions même si j'en mourrais d'envie. Je sais que vous me trouverez stupide de refouler mes sentiments ainsi, mais quelque chose m'empêchait de franchir le cap et de m'abandonner entièrement à lui. Je me disais tous les jours que ce conte de fées s'achèvera à tout moment et qu'il finirait pas jetter l'éponge et bien entendu les masques finiraient par tomber. Le temps à mon avis était une arme bien plus sure.

Entre temps j'avais arrêté de faire la tête à Marcelle, ma nature timide m'empêchait de lui faire part de tous les récents  détails de ma vie. Néanmoins, elle me connaissait tellement bien qu'il était inutile de lui expliquer certaines choses, après lui avoir dit que Éric et moi nous nous fréquentions, j'eus droit à un tas de questions....

MARCELLE : Êtes vous déjà passé à l'acte??? D'une voix surexcitée

MOI: Mais noonnn... Pour qui est ce que tu me prend! C'est beaucoup trop tôt. Lui répondis-je. Elle scilla longuement tout en secouant la tête, cherchant certainement à comprendre  .....

MARCELLE: Ngono tu es sérieuse là? Ce gars est raide dingue de toi, regarde comment il traite ton fils? Il s'en occupe comme si c'était le sien. Non mais dis moi qu'est ce qui cloche avec toi ? Pour une fois que tu as en face d toi, un mec bien, attentionné qui veut faire sa vie avec toi! Eh bien là je te le dis, si tu loupes ce mec, tu n'en trouveras plus un qui soit pareil. Tu sais à quel point il est difficile actuellement de tomber sur des hommes aussi généreux et toi tu te la joues.... Ma meilleure amie était ainsi elle ne portait jamais les gangs quand il lui arrivait de s'exprimer, ce que je supportais difficilement....

MOI : Eh bah si il est si parfait, pourquoi t'es pas sortie avec lui toi! Arrêtes de me gonfler avec ce mec... Feignant d'être en colère....

MARCELLE: Écoute ma sœur, je te connais bien plus que tu ne l'imagine et je suis persuadée qu'Eric te plaît... Vu la tête que tu fais et la façon dont tes yeux s'illumine juste à l'évocation de son nom, je comprends que tu as déjà un faible pour lui...laisse toi aller... Arrête de réfléchir ...et  Amuse toi....on ne contrôle pas tout et encore moins le ‹‹Ndolo››....Ma parole tu n'en as pas marre de ces toiles d'araignée, tout en pointant mon intimité et d'une tonalité hilarante..... Nous nous mîmes toutes les deux à rire de gaiété...
Décidément cette fille savait trouver les mots pour me ramener à la raison. Cependant si ses paroles avaient eu l'impact recherchées, il n'en demeure pas moins vrai que mon corps me trahissait de jour en jour.
#Leshistoiresdelydienyango

Après une soirée dansante passée avec Eric au Safari Night Club, je me sentais plus vulnérable qu'à l'accoutumée. J'avais remarqué qu'il n'essayait plus de me ravir des baisers et se comportait en parfait gentleman, ce qui me déplu. Lorsqu'il voulu une fois de plus déposer un chaste baiser sur ma main tout en prenant congé, d'un geste rapide je l'attirait à moi et collait mes lèvres sur les siennes. Sur le coup il fut surprit, ensuite il répondit immédiatement avec une douceur insoupçonnée. La première sensation que je ressentis fut bien plus forte que je ne l'aurai imaginée. Ce baiser fut le plus passionnant que j'ai reçu. Il s'écarta un instant de mes lèvres exhalant un souffle contre mon visage. Je rouvris mes yeux et fut envahie d'une tempête d'émotions. Il plaqua ses paumes sur mes joues m'obligeant à le regarder de toute sa hauteur puis lentement riva son regard au mien.

ERIC : Tu me rends fou chérie, je commençais à croire que ce moment n'arriverait jamais, si tu pouvais deviner à quel point je te désire... D'une voix perceptible ment troublée... Pour toute réponse j'humectais mes lèvres car ma gorge se fit sèche et une chaleur immense parcouru mon corps. D'un geste aussi inattendu que vif, il captura mes lèvres de nouveau et mes dernières défenses s'envolèrent en éclat. Je nouais immédiatement mes mains autour de son cou en montant sur ses chaussures. Il rit doucement contre ma bouche et me souleva par les bras.

Propulsée dans les airs, je poussais un cri aigu, tandis qu'il me reposait au sol. Sans attendre qu'il me le dise, j'ouvris la portière arrière de la voiture, tout mon corps vibrait sous ses caresses , j'avais besoin de plus... Je pense qu'il le comprit et se mit une fois de plus à m'embrasser puis s'arrêta pour plonger profondément son regard dans le mien.

ERIC : je t'embrasserais encore et encore, rose ma rose. Je suis fou de toi chérie... Mais je ne veux pas te posséder sur une banquette, tu mérites d'être aimée comme il se doit.... Alors allons à la maison....  je ne me fis pas prier, j'entrais directement dans la voiture et il démarra en trombe. Il conduisait comme un forcené, mais l'adrénaline me poussait à apprécier la vitesse avec laquelle il y allait. De sombres idées parcoururent mon cerveau, lui étant au volant et moi le chevauchant. Je sais ça aurait été d'une imprudence indéfectible, mais qui d'entre nous n'a jamais eu à éprouver des fantasmes! Heureusement, la route était libre vu l'heure et nous arrivâmes sans aucun incident... Je n'eus pas le temps de détailler sa baraque .... Ma seule envie était de satisfaire enfin mes longues années de célibat sans galipettes.....

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À suivre.....

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LE MENTEUR NARCISSIQUEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant