Épisode 6 : Une leçon amère.

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/!\ Disclaimer !

Je tenais à préciser que l'univers et les personnages issus du dessin animé Avatar le dernier maître de l'air, appartiennent à Michael Dante DiMartino et Bryan Konietzko.

J'emprunte seulement ce dont j'ai besoin pour écrire une fanfiction.

De fait je ne touche aucun financement en publiant ce récit.

PS : Les images que j'insère à chaque entête de chapitres ne m'appartiennent aucunement. Je remercie donc chaleureusement leurs concepteurs.

Par ailleurs, elles n'ont pas forcément de rapport avec le chapitre en question, c'est simplement que je trouve ça plus sympa d'illustrer le récit avec des images que j'aime bien.

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Bonjour à vous ! Je vous propose aujourd'hui de nous attarder plus longuement sur la relation qu'entretiennent Zuko et Iroh. Mais également de découvrir un aspect de la personnalité du Catalyseur. Rejoignez-moi vite, il me semble entendre un bruit de pas non loin d'ici. Allons voir de quoi il en retourne !

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Il marchait calmement le long du sentier étroit bordé d'immenses arbres qui ne laissaient filtrer que peu de lumière naturelle. Il savait qu'il aurait dû prévenir son oncle qu'il s'absentait ainsi pendant quelques heures mais son désir de se retrouver seul l'avait poussé à s'éclipser quand le vieil homme s'éloigna un peu pour cueillir des herbes.

Il n'avait aucune crainte quant au Catalyseur, celui-ci dormait à poings fermés depuis deux jours, se remettant de ses blessures physiques et psychiques. Car s'il ne laissait rien paraître la journée, quant le crépuscule arrivait et que la nuit venait les envelopper, il semblait alors en proie à d'effroyables cauchemars où il devait très certainement revivre les innombrables séances de torture qu'on lui avait fait subir. Nul doute que le traumatisme était encore trop vif ; en même temps, huit ans dans les geôles impériales...

Il était prévu qu'ils repartent une fois que l'ancien captif serait rétabli de sorte à pouvoir marcher de lui-même. En attendant, repos, repos, repos et repos. 

Sauf que Zuko se sentait bouillir ; rester sans rien faire allait à coup sûr finir par le rendre fou si ce n'était déjà le cas. Et puis son dos était soigné maintenant. Presque. Bon, d'accord, pas vraiment. Mais en faisant abstraction de la douleur...

Et puis quand bien même des soldats du feu lui tomberaient dessus, ses deux fidèles armes qui ne le quittaient que très peu souvent s'en chargeraient. 

Tout à ses pensées, le jeune homme pencha la tête, observant distraitement le sol. Ce qui lui fit remarquer des traces étranges. Intrigué, il s'accroupit, balaya le tapis de feuilles et s'enquit du résultat. Deux lignes parallèles, largement écartées qui couraient le long de la piste, et au centre, s'il en jugeait bien, de légères marque de sabots :

- Ce qui veut dire que les fameuses caravanes qu'a mentionné oncle Iroh passent par ici. Et plutôt régulièrement, je dirais. Il n'est pas trop tard, peut-être bien qu'un convoi se prépare à venir...

Le noiraud se redressa et examina les alentours. S'approchant d'un arbre dont le tronc était recouvert d'un lierre épais qui s'enroulait en colimaçon, il posa son pied et grimpa avec facilité jusqu'à atterrir sur une large branche qui formait une arche en travers de la route. 

Le CatalyseurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant