Le Catalyseur

Épisode 1 : Retour au pays.

/!\ Disclaimer !

Je tenais à préciser que l'univers et les personnages issus du dessin animé Avatar le dernier maître de l'air, appartiennent à Michael Dante DiMartino et Bryan Konietzko.

J'emprunte seulement ce dont j'ai besoin pour écrire une fanfiction.

De fait je ne touche aucun financement en publiant ce récit.

PS : Les images que j'insère à chaque entête de chapitres ne m'appartiennent aucunement. Je remercie donc chaleureusement leurs concepteurs.

Par ailleurs, elles n'ont pas forcément de rapport avec le chapitre en question, c'est simplement que je trouve ça plus sympa d'illustrer le récit avec des images que j'aime bien.

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Bien le bonjour toi ! Si tu lis ce mot c'est que tu as survécu au prologue et que tu dois avoir quelque curiosité concernant cette histoire. Si tel est le cas, j'en suis plus que ravie. Allez, viens ! Découvre avec moi l'introduction de ce long et périlleux voyage qui nous attend !

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Il pouvait sentir les rayons du soleil, qui malgré l'extrême fraîcheur environnante, réchauffaient sa peau. Le jour se levait sur les eaux insondables du nord et le prince observait toujours le ciel désormais peint de multiples couleurs et de nuages annonciateurs de l'aube. Étrangement, il ne se sentait pas fatigué malgré le manque évident de sommeil.

Le noiraud ferma les yeux un instant, s'abandonnant à la douce caresse du faisceau lumineux. Seulement, il sentit sa chair le cuire là où son père l'avait défiguré ; peut-être n'était-ce qu'une impression mais c'était comme si sa brûlure continuait de ronger la carne, envahissant les tissus sensibles. Il passa deux doigts dessus, comme pour constater qu'elle était bien cicatrisée depuis, bien qu'il la sache vivante. 

Car si d'apparence, elle avait fini de le ravager, au fond de lui, elle continuait de flamber, lui embrouillant sans cesse les pensées. Un cuisant rappel permanent de son déshonneur et de sa honte. Une poigne ferme mais bienveillante s'abattit sur son épaule, le ramenant au présent :

- Tout va bien, prince Zuko ? S'enquit son oncle, car il s'agissait bien de lui. Je t'ai entendu crier hier soir, puis sortir et ne jamais revenir.

- Un cauchemar sans doute, lança-t-il avec morgue, voulant adopter un ton détaché mais sans réellement y parvenir. Je ne trouvais pas le sommeil et suis monté voir les étoiles.

- Tu penses encore à ce jour, n'est-ce pas ?

Il ne répondit pas, sachant que la question était purement rhétorique, surtout venant de cet homme si perspicace qui devinait quasiment toujours ses pensées et ce qu'il ressentait. Aujourd'hui âgé de soixante-et-un ans, l'ex-général Iroh conservait encore une forme de tous les diables et persistait à l'accompagner dans son voyage. 

Il ne comprenait pas les réelles motivations qui l'habitaient mais tout au fond de lui, il savait qu'il ne pourrait jamais le remercier assez pour son précieux soutien. Même quand il affirmait qu'il le maternait trop et que ça lui pesait sur les nerfs ; mais ça il ne l'avouerait jamais. 

Le vieillard fit descendre sa main jusqu'à ses reins sur lesquels il appuya pour le guider vers l'intérieur du bateau :

- Viens. Inutile de te laisser submerger par ces mauvais souvenirs. Il est temps de laisser au passé ce qui lui appartient, et je puis t'affirmer que tu es sur la bonne voie.