Le Catalyseur

Épisode 5 : De rudes négociations.

/!\ Disclaimer !

Je tenais à préciser que l'univers et les personnages issus du dessin animé Avatar le dernier maître de l'air, appartiennent à Michael Dante DiMartino et Bryan Konietzko.

J'emprunte seulement ce dont j'ai besoin pour écrire une fanfiction.

De fait je ne touche aucun financement en publiant ce récit.

PS : Les images que j'insère à chaque entête de chapitres ne m'appartiennent aucunement. Je remercie donc chaleureusement leurs concepteurs.

Par ailleurs, elles n'ont pas forcément de rapport avec le chapitre en question, c'est simplement que je trouve ça plus sympa d'illustrer le récit avec des images que j'aime bien.

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Parés pour la suite j'espère ! Je vous invite dans cet épisode à faire la connaissance du Catalyseur. N'ayez pas peur, il ne mord (presque) pas !

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Ils hoquetèrent en chœur, abasourdis, et se penchèrent davantage au dessus du garçon, n'en revenant visiblement toujours pas :

- Il est aveugle ? Déclara sur le ton de l'interrogation le prince désarçonné.

Une question qui ressemblait plus à une constatation. Et pour cause, les pupilles ne se fixaient sur aucun point précis et les iris demeuraient vitreuses, ainsi que d'une clarté inhabituelle.

Scrutant les orbes d'un gris d'une pâleur telle qu'il n'en avait jamais vu, il sentit une vague de malaise s'emparer de lui. Inconsciemment, il chercha le regard de son mentor dont il attendait la confirmation. 

Celui-ci paraissait soucieux et confus ; la tête penchée sur le côté, il étudiait avec attention les différentes expressions faciales du prisonnier :

- Mmm... je dirais que non. Il semblerait qu'il s'agisse d'une couleur naturelle, bien qu'unique au monde. Regarde ses larmes, elles prouvent que les pupilles sont sensibles et donc captent la luminosité. De plus... non, rien... vous êtes réveillé mon garçon ? Reprit-il à l'attention de l'adolescent toujours allongé sur le dos.

Celui-ci ne daigna pas donner signe de vie ; seuls ses yeux bougeaient, suivant chaque mouvement à sa portée comme le ploiement des branches sous la chaude brise.

Agacé devant tant d'inactivité, le noiraud perdit le peu de sang-froid qui lui restait, et se jetant sur lui, il l'agrippa par les épaules et le redressa brusquement tout en exigeant férocement qu'il leur réponde. 

Ce fut comme un électrochoc ; le captif s'ébroua furieusement, tentant de se soustraire à cette violente étreinte mais le prince le tenait fermement, resserrant davantage sa prise. Alors que le prisonnier commençait à crier, il le bâillonna d'une main :

- Arrête ça ! Calme-toi, on ne va pas te faire de mal ! pesta-t-il en avisant les yeux écarquillés de terreur et les tremblements incessants du corps chétif. Contente-toi simplement de répondre à nos questions, d'accord ? Bon, je peux enlever ma main ? Tu ne vas pas te mettre à hurler ? Bien. Si jamais l'envie te prend de désobéir, je te promets que je te tranche la gorge. J'ai déjà tué, pas plus tard que hier même, donc sache que je n'hésiterai pas.