On dit toujours, c'est dans l'ordinaire qu'on trouve l'extraordinaire. Ce n'est pas vrai. Je m'appelle Krystal Stark, et je suis la fille la plus ordinaire que vous n'ayez jamais rencontrée. Je ne suis pas une super-héroïne comme mon père, ou un X-M...
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SON CORPS ENTIERétait paralysé, tandis que la douleur s'éveillait peu à peu dans son corps, partout et nul part en même temps. La douleur la plus présente était celle à sa gorge, ainsi qu'à son bras et sa jambe. Son visage lui brûlait également, mais si elle se concentrait suffisamment sur son estomac, ce dernier aussi lui brûlait. Toute cette douleur secoua son corps pendant de nombreuses minutes, ou la jeune femme s'entendit crier, mais ne parvint pas à se ressaisir, à dire quelque chose, la moindre chose.
Puis le noir de nouveau. La violoniste se réveilla après ce qui lui semblait être des heures, mais de nouveau, son corps entier semblait brûler, et émanait une douleur sans fin, inexplicable, mais présente. Le tissue sous ses doigts était délicat, et doux... Un bruit régulier venait "biper", venant au bout de cinq minutes prisonnière de son propre corps, lui donnait envie de hurler.
La brune entendit une voix masculine familière provenir d'à côté d'elle... Et une chaleur autour de sa main gauche...
Bien qu'elle ne pouvait voir, la jeune Stark savait très bien que c'était Steven Rogers à ses côtés... Le Captain devait se sentir coupable, encore une fois... Sauf que Krystal était la seule et unique fautive, de s'être fait prendre encore une fois, une raclée. C'était elle, après tout, qui n'était pas allé voir Rogers afin de lui demander de lui enseigner comment se battre, ce que son père lui avait explicitement demandé, et le blond était d'accord, à l'époque du moins...
― (...) Et Tony s'est enfermé dans son labo... Il recherche un moyen de faire redevenir Natasha... Natasha. Je suis sûr qu'il y aura un moyen, ou qu'il en trouvera un, c'est le deuxième homme le plus intelligent que je connais...
La violoniste eue soudainement l'envie de sourire, puis-ce que c'était vrai. Et puis de toute manière, son père n'était pas homme à laisser tomber si facilement, surtout pour les personnes qu'il aime.
(...) ― Oh, et Clint...
La voix appartenant au blond devint plus lointaine, plus difficile à percevoir, et à entendre, jusqu'à disparaître complètement, tout comme sa conscience...
