CHAPITRE 32. POTTERVEILLE

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Sirius prit la jeune fille dans, ses bras, et jura. Elle était brulante de fièvre.

Il fouilla dans le sac à dos d'Aria, et en sortit la tente. Il était furieux. Étant donné son état, il n'était pas question de transplaner. L'inquiétude le rongeait. Et si pendant qu'il était coincé ici, Hermione et Harry se faisaient prendre ! Ou pire ? Il en voulait à Aria, de le retarder. Il mourrait d'envie de transplaner, ne serait ce que pour lui dire qu'il allait bien..

Il avait allumé du feu, lancé autour de la tente, des malefices anti intrusion, Aria était allongée. sur un lit. Il avait refermé sa plaie, l'avait nettoyé, et lui avait fait boire une infusion à base de dictame. Elle dormait profondément, à présent. Et il était tenté de transplaner afin de leur dire où ils étaient, mais il redoutait de laisser Aria toute seule.
Il aurait pu envoyer un Patronus, mais il craignait  d'attirer l'attention.
Il commença à marcher de long en large, dans l'espace restreint de la tente, puis,, n'y tenant plus,, il sortit sa baguette.

L’aube était presque là lorsqu’ Harry se souvint de Luna, seule dans sa cellule d’Azkaban, entourée de
Détraqueurs, et il eut soudain honte de lui-même. Ses considérations fébriles sur les reliques l’avaient
complètement chassée de son esprit. Si seulement ils pouvaient lui venir en aide, mais il serait pratiquement impossible d’attaquer des Détraqueurs en si grand nombre. Maintenant qu’il y pensait, il
n’avait pas encore tenté de créer un Patronus avec la baguette de prunellier… Il faudrait qu’il essaye
dans la matinée…
S’il avait pu obtenir une meilleure baguette…
Le désir de posséder la Baguette de Sureau, le Bâton de la Mort, indomptable, invincible, le saisit une
fois de plus…

Au même moment, un chien argenté entra dans, la tente.
Hermione se redressa en sursaut.
- Hermione, dit le chien, avec la voix de Sirius. J'espère que vous allez bien. Moi ça va, Aria m'a sauvé la vie. Mais, elle est mal en point. Une commotion cérébrale je pense. Elle ne peut pas, transplaner. Nous sommes à Coventry lake.
Le chien disparut aussitôt.

- Il faut y aller. Dit aussitôt Ron, inquiet pour son amie.
Hermione acquiesça, soulagée de savoir Sirius indemne. Elle avait eu si peur de le perdre à nouveau.
D'autant que s'il mourrait maintenant, leurs, souvenirs de lui disparaîtraient, ils n'auraient jamais la chance de le connaître.

On parlerait de lui comme le jeune homme mystérieusement disparu au cours de sa sisième année de cours à Poudlard.

Satisfait, bien que vaguement inquiet, Sirius fouilla dans le sac d'Aria,, afin de voir s'il ne recelait pas, quelques Potions de guérison, supplémentaire.
Au 'ieu de ça, il tomba sur des, photos,, et une pile de lettres,, reliées ensemble par un ruban  bleu.
Il jeta un coup d' œil à la jeune fille, toujours endormi, et jeta un œil aux photos de sorciers.

Sur la première, un jeune couple tenait un bébé qui venait sûrement de naître. Sirius fut frappé par la ressemblance de l'homme avec son propre père. Quand à la femme, e'ke présentait des similitudes étonnantes, avec une autre Lestrange, qu'il avait connu et aimé à une épique lointaine, avant que da famille ne l'assassine.

Une photo attira tout particulièrement son attention. On y voyait Orion, portant à bout de bras,, un bébé rieur, il le levait. Très haut, avant de le ramenner tout à coup à la hauteur de son visage et de... Lui faire une grimace. Le bambin devait avoir huit ou neuf mois. Et il éclatait de rire.
Une pointe de jalousie mordit le cœur de Sirius. Jamais Orion ne s'était comporté comme ça, avec lui, ni même avec Régulus. Alors, qu'est ce que cet enfant avait que ses, fils légitimes ne possédaient pas ?
La réponse était évidente. Sur la photo suivante, Orion et une jeune femme, la mère du bébé, posaient dans une attitude des plus romantique, et le regard d'Iriin était rempli d'amour pour elle. Jamais il n' avait regardé Walburga de cette  façon, avec tant de tendresse, mêlé d'admiration.
Oui, lui et Régulus avait  manqué  cruellement de cet élément, qui aurait pu faire que leur père les, auraient aimé, comme il aimait cet enfant. Une mère aimante, tendre et chaleureuse.

PARCE QUE JE VOULAIS LE SAUVER  tome 2Where stories live. Discover now