chapitre 11 : (1-2) Des amis qui vous veulent du bien

207 17 5
                                    

« Choisis bien tes mots, car ce sont eux qui créent le monde qui t’entoure.» – Sagesse Navajos

Je me retrouvais devant ma maison, mon chez moi malgré tout... Jayden avait prononcé le prénom de Parker, je pris immédiatement conscience de mon erreur, je n’aurais jamais du aller chez lui, encore moins lui donner la possibilité de pouvoir connaître mes faiblesses.

Toutes ces révélations m’empêchaient de réfléchir, comment faire les bons choix avec de tels secrets ? Bien évidemment, si j’étais un tant soit peu normale, j’aurai du retrouver Stacy ou Parker. J’en prenais encore plus conscience lorsque je vis les voitures de mes amis devant chez moi. Cayden  se trouvait également là avec la vieille Jeep de son père.

Je jetai un œil sur mon smartphone, j’avais beau le mettre en mode silencieux, ma famille, mes proches ne cesseraient jamais de faire du bruit. Mes parents s’inquiétaient et me demander pardon à chaque message. Ma mère me priait de ne pas lui en vouloir d’avoir prévenu ma meilleure amie. Ma grand-mère toujours complice de tout et tout le monde, n’arrivait pas à dormir. Elle leur avait donc laisser le double des clés pour qu’ils attendent mon retour.

Comment pouvaient-ils savoir ce que je souhaitais quand moi-même, je me sentais perdue, assise sur les marches du perron, le regard vers le ciel, imaginant le visage de Naomi à travers les milliers d’étoiles. Le bruit à l’intérieur me dérangeait forcement, les affronter à une heure aussi tardive semblait au dessus de mes forces. L’envie de me retrouver dans ma chambre ne me laissa pas le choix que de rentrer. Je voulais dormir, penser à rien, oublier quelques heures la réalité, ma nouvelle réalité. J’ouvris doucement la porte, un grand silence s’installa. Stacy, Cayden, Parker, chacun de leur regard me transperçait le cœur. Aucun n’avança vers moi, voila ce qu’allait être ma vie à présent, transmettre la pitié, l’horreur par ma simple présence.

– Je vais bien, mentis-je.

– Lila, nous sommes désolés, murmura Stacy.

Je pris le fauteuil individuel, même s’il restait de la place sur notre grand canapé familial. Je me recroquevillai sur moi-même, les pieds sous mes fesses. Ma première pensait été pour Jayden, je l’imaginais me dire : «  tes yeux et ton corps disent le contraire, ça ne va pas».

– Tu étais où ? enchaîna Parker, on s’est fait tellement de soucis, il est deux heures du matin. Pourquoi tu ne m’as pas appelé ? Ta grand-mère pense que tu étais avec cet étudiant Jayden, ce n’est pas le cas, hein ?

– Arrête ton interrogatoire, peu importe où elle était, elle est prés de nous maintenant, le coupa mon ami, je vais prévenir tes parents, ils sont morts d’inquiétude.

– Stop ! criai-je ! Ça suffit, arrêter de me regarder comme ça, déjà !

Je me leva d’un bond, les main sur les hanches. Mes humeurs, dignent d'un cycle menstruel sans fin, étaient multipliés.

– Parker, sors d’ici, sors de chez moi, sors de ma vie, qu’est-ce que tu veux entendre ? Hein, ou plutôt ne pas entendre ? Ta première préoccupation c’est de savoir si j’étais avec un autre mec ? Oui, t’es content ? Et quand bien même, je ne te dois rien, sors et ne reviens jamais !

Mes amis nous observaient l’un et l’autre sans dire un mot, le visage de Parker se décomposa à chacune de mes phrases, le doux et gentil Parker devint rouge de colère. Ah enfin, une émotion autre que son sourire à la con !

– Tu es complètement barje ! Et moi qui me faisait du soucis pour toi. Tu finiras seule Lila.

Quelques secondes d’entraînement juste avant me permis de m’avancer vers lui et de lui mettre un coup de poing en plein dans le ventre. Rien que pour cela, je ne regrettais plus d’être aller chez Jayden.

Cette vie et celle d'après... Tome 2 (Premier Jet) Où les histoires vivent. Découvrez maintenant