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Shawn's head :

Ça allait faire plus de deux mois et demi que je la cherchais comme un fou.

Au début, je ne faisais que l'inonder d'appel.

Puis le cauchemar de la tournée s'était enfin finit, je m'étais donc promis de ne plus jamais revoir Ariel.

Je m'étais directement diriger à l'appartement de Ana'. Mais elle ne répondait pas, j'étais prêt à enfoncer la porte quand un septuagénaire était venu me voir pour me dire d'arrêter.

Il m'avait dit mot pour mot : « ne vous fatiguez pas mon garçon, depuis le jour ou elle a retourné tout son appartement et à hurlé à la mort on ne l'a plus revu. Le concierge m'a dit que le lendemain on l'avait vu avec une valise et son passeport »

Alors j'étais allé voir ce bien gentil concierge, mais il m'avait affirmé qu'il ne savait pas où elle était allée. Il pouvait pas remplir correctement ses caractéristiques de concierge celui-là ? Pourquoi il pouvait pas comme tout les concierges de la terre savoir tout sur tout ?!

Depuis je ne faisais que chercher partout pour la retrouver.

J'appelais ses amies tout les jours et allais chez chacune d'elles dans la semaine pour qu'elles me disent où elle était partie.

Et toutes me répondaient : « c'est pas tes affaires », « fallait y penser avant de la tromper », « laisses la tranquille »,...

Et à chaque fois, elles me claquaient la porte au nez sans me laisser m'expliquer.

J'avais même demandé à Andrew de m'aider à la retrouver grâce à ses contacts. Il faisait ce qu'il pouvait, mais il ne voulait pas tomber dans l'illégalité.

Je sentais que tout le monde me cachait quelque chose.

Parfois ils fuyaient mon regard quand je parlais d'elle. C'est à dire tout le temps.

Je me sentais devenir dingue et seul. Ce qui faisait qu'il y avait des jours où je n'arrivais pas à écrire.

Et le soir, je regardais nos photos, des vidéos pour entendre sa voix et nos messages.

Je relisais chaque conversations de chaque réseaux sociaux.

Que ça soit un « tu peux amener des pâtes s'il te plaît » ou un « I love you » ça me procurais le même effet.

Et j'étais content qu'elle ait oublié son parfum chez moi. Ça me donnait l'impression qu'elle n'était pas si loin.

Alors qu'elle pourrait être en réalité à des milliers de kilomètres.

Tout ça me faisait tomber tout doucement dans une folie qui me transcendait l'âme.

Where were you in the morning S.MOù les histoires vivent. Découvrez maintenant