Chapitre 17.

6.1K 545 3
                                    

Maroc, Ifran, 19h12.

Amir, Leila ainsi que sa mère arrivèrent enfin dans une grande villa situé non loin des montagnes. En voyant l'endroit truffé de caméras de surveillance, d'alarme de sécurité aussi sophistiqué que ceux du palais ainsi que des gardes du corps, Leila se sentit rassurée. Elle sourit tendrement à sa mère qui dormait contre son épaule sur la banquette arrière et lorsqu'Amir coupa le contact de sa voiture après s'être garer dans son garage, il retira sa ceinture puis se tourna vers les deux femmes avec un visage ferme.

Amir- Prenez tout le temps qu'il vous faudra pour réveiller votre mère, de mon coté je vais descendre sa valise et la tienne ainsi que passer quelques coups de fils et soumettre des ordres au personnel.

Leila- Ma valise ? Mais je...

Amir- Cela fait plusieurs jours que vous n'avez pas vue votre mère, profitez de ma villa pour vous retrouvez et je reviendrai vers vous dès que j'aurai régler quelques problèmes d'accord ?

Leila- Amir ?

Amir- Oui ma douce ?

Leila- Je ne vous remercierai jamais assez de votre aide précieuse... je ne saurai comment vous remercier... jamais personne en a fait autant à mon égare et votre aide restera à jamais graver dans mon cœur... j'ai une dette envers vous.

Il soupira d'aise en fixant la jeune femme d'un air morose puis esquissa un tendre sourire. Ce dernier voulait tellement la prendre dans ses bras, l'embrasser ou pire, la faire sienne maintenant mais du se refréner en voyant la mère gémir.

Amir- Commençons par nous tutoyer ensuite nous verrons par quel moyen payer la dette Murmura-t-il avec un sourire ténébreux et charmeur

Il lui jeta un dernier regard intense puis sortit de sa voiture pour décharger les valises. Leila observa Amir s'éloigner de la voiture puis se mit doucement à caresser les cheveux de sa mère afin de la réveiller. Chose faite, les deux femmes sortirent à leur tour de l'habitacle puis pénétrèrent timidement dans à l'intérieur. 

La villa était immense et se situait au milieu d'un vaste terrain enneigé. Derrière ce grand chalet, s'y trouvait une vue imprenable sur les montagnes et la forêt. Leila était subjuguée par tant de beauté et de calme. Ils étaient loin de la civilisation et il n'y avait qu'eux qui occupaient les lieux ce qui était satisfaisant pour cette dernière. Ici, elle pourra se ressourcer en compagnie de sa mère et se préparer mentalement pour sa prochaine confrontation avec son patron. 

La jeune femme traversa les couloirs suivit de sa mère sans savoir où aller et lorsqu'elle entra dans le salon, elle vit Amir entrain de parler au téléphone. Prenant soin de ne pas le déranger, elle installa sa mère sur un fauteuil puis s'accroupit en face d'elle avec un sourire rassurant avant virer son regard vers le prince. Ce dernier se trouvait debout, face à une baie vitré donnant vue sur la forêt tapissée de neige. Peut importe comment l'homme se tenait, dos ou face, Leila le trouvait magnifique et séduisant sur tous les points. Il était si bien bâti et beau, que n'importe quelle femme serait prête à tout pour obtenir ne serais ce que son intention. Il avait un charisme envoûtant, une carrure imposante et athlétique et un charme ensorcelant. Dès que Leila avait vu son visage pour la première fois dans son bureau et elle n'avait de cesse d'en être captivée. Celle-ci descendit lentement son regard vers ces obliques seyantes puis son fessier bien ferme et lorsqu'elle se rendit compte qu'elle le scrutait avec autant d'intensité et d'insistance, elle rougit en écarquillant des yeux. Sa mère, qui avait assisté à toute la scène, claqua ses doigts devant le visage de sa fille pour la sortir de ces pensées on peut plus embarrassantes. Leila papillonna des yeux puis jeta un air interrogateur à sa mère.

Captive du prince.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant