Chapitre 42

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Je sens quelqu'un prendre ma main et me tirer. Je me retourne et vois que c'est M. Omaway..

Entre les larmes.. je murmure un 《 Merci 》..

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POINT DE VUE : Tristan.

J'admets que voir Betty pleurer par ma faute m'a fait quelque chose. Mais bon. Elle le mérite. Faudrait être aveugle pour ne pas voir le petit jeu auquel elle joue. D'abord moi maintenant elle se rapproche de cet...homme ! Rien que de le voir tirer Betty de manière aussi amicale...me met hors de moi. Il n'a pas à la toucher ou même la regarder !

Je souffle et passe la main dans mes cheveux.

Veronique : Owh mon coeur qu'est ce que tu as ? Depuis tout à l'heure tu es ailleurs ?

J'l'avais même oublié celle là.

Elle se rapproche de moi et m'embrasse. Je répond pas à son baiser. Je n'en ai pas envie.

Moi : Laisse moi tranquille un peu.

Veronique : Ohlala ! Tu es tellement lunatique. Tout à l'heure tu voulais faire plus et maintenant tu as totalement refroidis ! Bref , je suis tellement contente d'être ta cavalière au bal ! D'ailleurs je compte porter une robe MAGNIFIQUE ! Je vais direct me l'a faire importer d'Europe ! Et mes bijoux...oulala je t'assure Tristan tu ne sera pas déçus de moi à ce Bal..j'ai prévu au cas où des sous vêtements sexy...on pourra jouer après si tu...

Moi : J'te laisse. J'm'en vais dans mes appartements.

Je m'en vais sans lui laisser le temps de répondre. D'ailleurs j'ai pas envie d'entendre la suite. Elle m'épuise.

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-

POINT DE VUE : Betty

On était dans son immense chambre. Je suis toujours en train de pleurer... en silence. J'ai honte.

M. Omaway : Pourquoi pleures tu ?

Je relève la tête vers lui.

M. Omaway : Tu n'as pas passé une bonne journée ?

Je renifle.

Moi : Si..

Il me regarde un moment puis tape à côté de lui. Il m'invite à m'assoir sur son lit. Juste à ses côtés. J'hésite un moment puis j'y vais. Je n'ai jamais été aussi proche de lui. Et c'est que maintenant que je remarque ses beaux yeux marron. Il est très beau et sent bonn.

Il me regarde puis sans que je ne m'y attende il me prend dans ses bras.

Aaaaaaah comment je me sens gênée. Je suis comme un bébé dans ses bras.

Lui : Betty , dès l'instant où je t'es vu au marché tu m'as intéressé et je veux te connaître et surtout t'aider. Je sais pas ce qui se passe entre toi et ton patron mais sache que je vais t'aider à ne plus être triste. Te réconforter. Parce que tu es une lumière Betty, une petite lumière qui m'a tapé dans l'oeil. Et tu es une femme magnifique. Alors arrête de te rabaisser à chaque fois.

Moi : Vous ne me connaissez que depuis 3 jours.

Il sourit.

Lui : Je n'ai pas besoin de plus pour savoir que tu es une bonne personne.

J'me redresse pour le regarder droit dans les yeux..

Moi : Vous êtes si bon Monsieur Omaway.

Racisme. Όπου ζουν οι ιστορίες. Ανακάλυψε τώρα