Racisme.

Chapitre 14

Astride : Tu panique ? Mr Tristan sera à moi tu verras.

    Attends...qui ?

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Renée : Cet Astride la ne me plaît pas du tout.

Moi : De toute les façons nous ne sommes pas ici pour passer notre vie alors.

         
      Il se fait tard et Renée et moi sommes dans notre chambre. L'après midi c'est bien passé , le maitre et sa famille sauf Tristan sont partis faire une promenade donc on s'est reposé..

Renée : Même si Betty ! Toute l'après midi elle nous a cherché ...et je te dis c'est à cause de toi sinon j'allais bondir sur elle depuis , rooo , c'est l'enfant de qui qu'elle veut embêter ? Shuiiips.

     Je ne savais pas qu'elle avait le sang chaud comme ça..

   Je soupire de fatigue et prends place au près d'elle sur le lit.

Moi : Calme toi , je ne veux pas de problème avec Mr Duconey.

Renée : Ok Ok....mais pour Mr Tristan ?

Moi : Quoi Mr Tristan ?

Renée : Tu es terrible Betty..

Moi : Pourquoi tu dis ça ?

Renée : Tu as une opportunité de fuir , de sortir de cet enfer...avec lui.

Moi : Arrête avec tes bêtises stp , tu penses vraiment que Mr Tristan peut me faire sortir d'ici ? Et puis ...ce n'est pas correct.. Je suis une exclave Renée.

Renée : Toi arrête de nous casser les oreilles avec on sait ! Figure toi que moi aussi suis une exclave ! Mais est ce que cela signifie que je ne suis pas une femme ? J'ai 22 ans aujourd'hui Betty , exclave depuis ma naissance... Si j'avais la chance d'avoir un homme blanc qui s'intéresse à moi je n'hésiterai pas et partirai avec lui...juste pour fuir .

Moi : Il ne s'intéresse pas à moi.

Renée : Tu as vu comment il te regarde ? Je remarque toujours ça , surtout quand ils sont à table et que nous sommes de services ...il ne regarde que toi.

Moi : Je n'ai jamais remarqué moi.

Renée : En plus je ne vois pas pourquoi tu résiste autant. Il est pas mal non plus ...

Moi : Je n'ai pas envie de me faire de faux espoir.

Renée : Tu réfléchi trop.. Fonce.

Moi : Mais ...

Renée : Toujours " mais " , fonce !

   Je soupire.

Moi : Bonne nuit..

Renée : Comme tu veux. Bonne nuit .

     Elle se retourne et dors.

Elle ne comprends rien...ce n'est pas aussi facile .

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Le lendemain :

Aimée : Tu te lève tôt toi.

Moi : Oui , l'habitude.

    
        Je suis en cuisine avec Aimée , elle prépare le petit dej et moi je fais la vaisselle. Juste après servir elle me feras visiter tout le domaine du gouverneur.