Stone {Terminé}

Bouée

Je suis assis sur mon canapé, le regard fixant la télé éteinte devant moi. Ma jambe droite tremble. Ma mâchoire est serrée et mes yeux me piquent. Personne n'est avec moi, occuper à chercher dans la maison. Chercher quoi ? Je sais pas.

Valentin : J'ai !

Tout le monde revient à mon niveau, Valentin avec des journaux dans les mains. Je tourne ma tête vers lui, intéressé.

Maxime : Je doute qu'on ai tous les détails.
Thomas : Mais ça nous avancera.

Notre ami ouvre le journal.

Valentin : "Lundi 3 Décembre. Nos dernières lignes ne seront pas contrôlées par des labels ou encore le gouvernement. Chers citoyens français, vous êtes au courant de rien. A l'heure où vous lisez ceci, un gaz nocif se propage partout dans le monde. Partout sauf à Paris ou régnera les Cinq Gouvernements. Celui des États-Unis, de Chine, du Niger, de France et celui d'Afrique du Sud. Nous sommes condamnés à mourir, tuer parce des gazs hallucinogènes. En dehors du dôme règnera l'anarchie. Ils n'autorisent plus les entrées sur la Capitale. Merci à vous."

Mon cœur rate un battement. Je me lève, rempli de colère.

Damien : POURQUOI ILS LES ONT PRÉVENUS ?!

Je prends un des vases et le lance contre la télé.

Damien : POURQUOI ILS ONT FAIT ÇA ?!

Des objets volent dans tous les sens mais Hugo me prend dans ses bras pour me calmer.

Hugo : On y peut plus rien...

Je m'accroche à lui comme si ma vie en dépendait. Nous nous rasseyons sur le canapé où tous les regards sont braqués sur moi.

Thomas : On va partir d'ici et trouver un endroit pour dormir...

Je pleurs de plus en plus. Je leur avais pas dit aurevoir. Je chuchote des mots à Hugo.

Damien : Pourquoi ils ont fait ça Hugo...Pourquoi...

Il se contente de me bercer. La nourriture pourrie est infâme à sentir. Je prend mon arme et plus déterminé que jamais je sors de l'apparemment. Les autres se font plus discrets que moi. A la bout du couloir je vois une forme se former. Je rigole, le gaz refait effet. Mais Hella me repousse en arrière.

Damien : Laisse moi !

Je me met dos face à l'ombre, la poussant en arrière.

Thomas : Joues pas au con Damien !

Il tire, se qui me fait baisser la tête. J'entends un cris derrière moi. Je me retourne et vois une masse de cendre se replier sur soit. Je dégaine vite et tire : il ne touchera pas mes parents. La masse s'évapore devant moi, disparaît dans l'air comme si elle n'avait jamais existé. On entend la balle atterrir derrière. Thomas court vers moi et me prend par les épaules.

Thomas : Ça va ?

Je hoche doucement la tête, le regard dans le vague.

Hella : On doit partir avant que d'autres arrivent !

Puis on se met a courir, la suivre comme si c'était notre dernière bouée, notre dernière rame, notre dernière heure. Mais c'était la leur.

@Consciencesse.

_hey
•ça fera l'affaire