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Ça fait une semaine. Une semaine qu'on stagne sur cette putain de baraque. Les progrès de Damien sont vastes même si il a l'air de plus souffrir. L'aventure n'a même pas commencé que j'ai envie d'abandonner.

Hugo : C'est toujours aussi calme ?
Thomas : Aucunes formes de vie.
Hugo : On va bien finir par trouvé quelqu'un...
Thomas : Les seules personnes qu'on risque de croiser se sont les trois autres cons.
Hugo : À qui la faute ?

Je ricane et il fait de même.

Hugo : On les a bien baisé.
Thomas : JE les aient bien baisé tu veux dire.

Son regard va de gauche à droite puis de droite à gauche, suivant le contour des immeubles et des voitures abandonnées.

Hugo : Il est vrai que tu t'ais bien battu.
Thomas : Mais...Ta gueule.

Des éclats de rires. Puis notre conversation s'arrête laissant la place au calme habituel. Mais Maxime crie, cassant cette atmosphère et affolant nos cœurs. Nous nous levons à toute vitesse et nous nous engouffrons dans la chambre de Damien. Valentin est à la fenêtre, accroupi, le semi-automatique contre l'épaule et visant le dehors. Maxime et Damien sont à l'opposé de la fenêtre, caché par le lit. Je viens me mettre automatiquement à côté de Valentin, dans la même position, visant avec le sniper d'Ernest l'horizon.

{N.D.A : Les personnages chuchotent.}

Valentin : Je sais pas qui s'est mais en tout cas c'est pas les trois autres.
Thomas : Attends laisse moi regarder.

Je ferme l'œil gauche et met l'œil droit devant la lunette de visée. Je calme ma respiration et cherche ces inconnus. Puis je vois enfin deux êtres humains. Une femme aux cheveux violets foncés et une autre aux cheveux bruns. Elles ont l'air perdues et...assez jeunes. J'arrive pas à savoir quel type d'armes elles ont mais ça a l'air pas mal.

Hugo : C'est qui ?
Thomas : Deux meufs.
Maxime : On fait quoi ?

Je tape doucement et discrètement l'épaule de Valentin, levant ma tête.

Thomas : On y va.

Il acquiesce, nous nous levons.

Damien : Vous faites quoi ?
Valentin : Vous restez ici on va les voir.
Hugo : Je viens.
Thomas : Non. On sait jamais c'est peut-être un piège et c'est mieux de mourir à deux qu'à trois.

Je lui souris faiblement, regarde tout le monde un par un puis on sort de la maison discrètement.

@Consciencesse.

_heyy
•j'adore inclure des gens dans l'histoire.

Stone {Terminé}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant