Chapitre 28 | Matthew

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Allongé dans mon lit, le regard au plafond, je pense.

Je pense au événement qui viennent de se passer. Je pense à la tête de Maylis quand elle a découvert la vérité. Je revois leurs têtes quand mon connard de père nous à dit toute la vérité. Je ne veux plus jamais revivre cela. Je ne peux plus revivre cela. Il faut que ça se termine. Il faut que j'agisse, que je répare mes erreurs.

Je veux que Maylis réussisse à être heureuse malgré tout le mal que j'ai commis. Et je sais qu'elle ne pourra jamais l'être avec moi à ses côtés. Au fond elle, elle a toujours ressenti que tout était de ma faute, c'est pour ça qu'elle n'arrivais pas à me pardonner. Mais j'étais persuadé du contraire, je pensais qu'on pourrait passer au-dessus de tout ça et repartir à zéro, reprendre la vie qu'on avait avant...

Pendant le discourt de "mon père", je me suis rendu compte que Maylis n'avait pas si besoin de moi que je le pensais. Puis, elle n'est pas toute seule, elle ne sera jamais seule, elle a ses anciens amis, Liam, Aiden et surtout Cameron.

Ils se regardent avec tellement de tendresse, d'amour, que même un aveugle pourrait se rendre compte de l'amour qu'il y a entre ces ceux-là. Mais ça aussi je ne l'avais pas remarqué, je suis tellement égoïste...

La seule chose que je veux vraiment c'est qu'elle soit heureuse, si elle l'est, je le suis.

Mais, jamais on ne pourra retrouver notre vie d'avant, il faut se rendre à l'évidence : mes parents et ma sœur son mort. Par ma putain de faute. Pourquoi il a fallut que je sois si naïf ?! Jamais je ne pourrais la rendre heureuse en restant à ses côtés.

Alors, je vais faire ce qui la rendra heureuse, peut-être qu'au début elle va être plus malheureuse qu'elle ne l'est déjà, mais plus tard, dans quelques mois, elle comprendra mon geste et finira sa vie heureuse. Et surtout, j'espère qu'au fond de son coeur elle ne m'en voudra plus, même si ça me semble impossible.

Je me leva et me dirigea vers mon bureau afin de lui écrire une lettre lui expliquant mes futurs actes.

J'attrapa ma veste en jean en mon flingue.

Je descendis en bas, et sans un mot, je sorti de la maison, sur ma moto.

Je savais où je pourrais le retrouver, au phare, il m'y emmenait souvent avant, quand il essayait de rattraper le temps perdu comme il le disait si bien.

Ne me demander pas comment je sais qu'il est là-bas, je n'en sais rien, une simple intuition.

Je roule beaucoup plus vite que la vitesse autorisée, mais je m'en fiche, je veux vivre cet instant pleinement. Cet instant qui sera l'un des derniers pour moi...

Je dois le faire, je ne ferai pas demi-tour, pas maintenant. Plus jamais, je vais assumer les erreurs que j'ai fais dans le passé. Je veux qu'elle soit heureuse.

Je sors de la ville pour me rendre à notre ancien lieu de rendez-vous.

J'arrive sur le petit parking, et, en effet je ne suis pas seul.

Sa moto est là, garé en face de la mienne. Il ne l'a jamais changé.

Je m'avance et aperçois sa silhouette assis sur un banc un peu plus loin. Je me dirige vers celui-ci et m'assois à côté de lui sans rien dire, sans le regarder, je fixe l'horizon tout comme lui.

J'exerce une légère pression sur ma veste pour m'assurer que mon flingue est toujours avec moi.

- Je savais que tu allais venir, je te connais mon fils. Dit-il d'un ton serein.

Ma mâchoire ce contracte, comment peut-il prétendre me connaître ?!

Il a été absent pendant seize ans, et m'a fait un lavage de cerveau quand il m'a retrouvé. Il ne me connait pas, et il ne me connaîtra jamais.

- Tu n'es pas mon père... Marmonnai-je en signe de réponse.

Et c'était vrai, ce n'était pas mon père, mon vrai père, celui qui m'a élevé et aimé comme le sien il l'a tué.

- Écoute... Je suis vraiment désolé, je me rends bien compte maintenant de mes erreurs, j'aurai aimé vous rencontrer dans d'autre circonstance, mais hélas j'ai été trop bête. Je veux repartir à zéro avec toi et ta sœur, je veux apprendre à vous connaître comme un père le ferai. J'ai été tellement absorbé par l'amour que j'éprouvais pour ta mère que j'en ai oublié mes priorités...

- Assez ! Je le coupe. Tout ta vie tu aura cherché à nous détruire, et là tu vas me faire croire quand deux heure tu as changé et devenu un père idéal ?! Je ne suis plus aussi naïf qu'avant. J'ai grandis, et j'ai surtout compris que les gens comme toi ne pouvais pas changer, parce que les gens comme toi n'ont pas de cœur... Alors peut-être que tu aimais ma mère, mais tu ne l'aimais pas d'un amour sein et bienveillant. Tu t'en foutais qu'elle soit heureuse ou non. Tu t'en foutais de ce qu'elle ressentait tant que toi tu avais ce qu'elle voulait. Tu n'es qu'un puatin d'égoïste et ça ne m'étonnerait même pas si on me disait qu'elle ne t'aimais pas, que tu étais juste une erreur pour elle, sinon, pourquoi elle ne nous aurait jamais parlé de toi avant ?! POURQUOI ?!

Sans m'en rendre compte nous avions tout le deux brandit notre arme.

Il ouvra la bouche pour tenter de parler mais je ne le laissa pas faire.

J'appuya sur la gâchette, il coup de feu retentit et je m'écroula au sol.

Je venais de tuer l'homme responsable de tout nos problème.

Ensuite, tout ce passa très vite. Le bruit des sirènes de police et pompier, les policier qui me plaquent au sol, les pompiers qui tente de le réanimer.

On me passa les menottes et me mis dans le camion de police.

Je me laissais faire.

Je l'ai fait pour Maylis, pour qu'elle soit heureuse.

Maudite... | TERMINÉWhere stories live. Discover now