27 juillet (début et fin par même mot)

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La contrainte est: commencer et terminer le chapitre par le même mot.

Seulement des questions, tu n'as que cela à la bouche, un discours rythmé de points d'interrogations. Le piano joue pendant quelques secondes puis s'arrête. Le musicien est fatigué par tes paroles qui font du bruit dans sa tête. Ecoute donc la musique et tais-toi! Vois, le soleil pleure. Il a de la peine pour toi et ton obstination à vouloir toujours connaître le pourquoi et le comment des choses. Il n'est pas bon de poser trop de questions. Les réponses sont parfois douloureuses à entendre. Le sais-tu seulement?

Le bonheur, c'est souvent ne rien dire, ne rien entendre, ne rien voir. Retiens bien cette leçon la prochaine fois que tu voudras parler. Je ne t'écoute plus. J'ai obturé mes tympans. Tes propos me faisaient trop souffrir. Tes paroles étaient emplies de reproches. Je suis désolée, je ne suis pas parfaite. La perfection n'existe pas. Voilà que je te pose à mon tour une question! C'est contagieux, ton entêtement. Le sais-tu seulement?

Jamais tu ne parles de regrets. Ils sont faits pour entraver notre vie et apporter la nostalgie quand ce n'est pas la mélancolie, le soleil noir dont parle Julia Kristeva. Le sublime naît de la mélancolie, dit-elle. La mélancolie ne m'a apporté que l'envie de quitter ce monde. Ne laisse pas le soleil noir être ta lumière. C'est dangereux. Le sais-tu seulement?

Marathon d'écriture 2019 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant