Partition 14

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Allongée sur la moquette grise au milieu de la pièce qu'on m'a attribué comme chambre, les yeux fermé respirant la bonne odeur qui envahit mes narines, les senteurs des fleurs me parvienne à pour mon grand bonheur, les bruits des oiseaux aux alentours et ceux qui se trouvent perchés sur le balcon me tienne compagnie. Ma famille doit être inquiète et mes amies aussi, que font-ils ? Arrivons-ils à me retrouver ?

Fredonnant une petite mélodie que ma mère m'a apprit étant plus jeune pour m'aider à dépasser mes peurs, je me détends légèrement ce qui me pousse dans les abysses du sommeil, . Essayant de faire le vide complet dans ma tête, mais un bruit strident me fait sursauter me faisant ouvrir brusquement les yeux rencontrant la blancheur du plafond, je glisse mon regard de droite à gauche pour être sûr qu'il y'a rien dans la pièce, une fois légèrement rassuré je me lève en vitesse pour me positionner devant le balcon espérant voir ce qui se passe dehors.

Il nous a retrouvé, pensais-je en voyant les hommes à terre une marre de sang conséquent autour d'eux, je regarde plus loin remarquant que la porte principale en mille morceaux par terre

La panique envahit chaque parti de mon corps m'empêchant de réfléchir correctement. J'ai à la fois peur et étonnement heureuse de pouvoir sortit d'ici, mais à quel prix ? être de nouveau enfermer ?

Instinctivement je pars m'enfermer dans la salle de bain plaçant le meuble devant la porte pour condamné l'accès. J'entre dans la baignoire et j'attends sans savoir ce qui va franchir cette porte. Je retiens comme je peux mes larmes, je ne dois pas être faible, non. Pas face à eux !

J'ai beau essayé de les comprendre mais aucune explication logique n'explique leur obsession et finalement je me dis que je suis un trophée pour eux qui aura en possession la musicienne ?

Je ne fais que vivre de ma passion, je n'ai rien demandé,

Une larme, puis deux jusqu'à ne plus pouvoir les arrêtes dévalent mes joues, je me rends compte que cella ne fait que commencé...

J'ai l'impression que mon rêve..

Un énorme boum décolle la porte de son emplacement me fessant sursauté redoublement les larmes qui coulent silencieusement me rappelant malgré tout que rien ne va.

- Bonjour !

Je ne lève pas la tête, mais j'ai bien reconnue sa voix, mon corps reste pétrifié, pas un bras, ni une jambe ne bouge, seule mon cœur donne signe de vie

- Écoute il faut vraiment qu'on parte avant qu'il arrive ici et je peux te dire qu'il est super en colère, ma merveilleuse villa tombe en ruine, maintenant lève-toi, me dit-il froidement

Mon cœur réagit ses battements s'accélère me faisant presque suffoquer, il attrape doucement mon avant-bras malgré la froideur de sa voix pour m'aider à sortir de la baignoire.

- Nous allons devoir courir, me préviens t-il en chuchotant

J'hoche simplement la tête ne sachant quoi dire d'autres, il m'entraîne dans sa course folle à travers les couloirs de sa villa.

Je me sens tellement stupide, je n'arrive pas à me défendre après toutes ses années entraînements que j'ai pris à la salle de boxe, j'ai l'impression d'avoir oublié chaque moment, chaque combat gagné.

Il a une arme, me dit ma conscience je souffle de rage sachant qu'il saura difficile de le désarmé. Nous courrons depuis un petit moment, j'ai l'impression que nous avançons sans encombre, soit le chemin est sûr, soit..

- Tu pars sans me dire au revoir ma princesse, déclara une voix rageuse, mais qui à l'air trop calme, que cela me pétrifie le corps

On se tourne de chaque côté mais personne n'est visible, ou est-il ?

- Tu pensais être plus fort que moi ?

Reprit la parole la même voix que je reconnais que trop bien, Jensen!

- Mes hommes,

- Sont tous morts, finit Jensen sans remord dans la voix

Il tombe par terre posant ses deux mains sur son ventre comme pour compresser l'endroit, Orlando me regarde un sourire heureux sur son visage, sans pouvoir les retenir mes larmes dévalent mes joues en même tant qu'il tombe par terre. Je m'accroupis de sorte d'être à sa hauteur plaçant mes deux mains sur les siennes. Malgré qu'il me tienne contre ma volonté chez lui, je n'ai jamais été maltraité

- Non, chuchotais-je pour moi-même, mais il m'a entendu, ce qui le fait rire me faisant forcer les sourcils, il arrête de rire pour me dire sérieusement

- Il a fallut que cet idiot me tire dessus pour que tu te soucis de moi, annonça Orlando en crachant du sang

- Lève-toi on y va, me dicta Jensen en se mettant en face de moi de toute sa longueur

- Tu es un monstre

Un rire sans voix coule le long de sa gorge, se mettant à ma hauteur et sans aucune pitié, il me dit calmement

- On l'est tous, maintenant on y va

...

Le silence règne en maître dans l'habitacle de la voiture, Jensen assis à coté de moi n'a décroché aucun mot depuis qu'il m'a littéralement balancé dans la voiture, ses yeux plongés sur l'écran de sa tablette il ne fait plus attention à moi. J'aurais dû être heureuse qu'il ne me calcule plus, mais l'effet contraire se produit, je ne sais pas ce qu'il va faire de moi, rien dans sa gestuelle, rien dans ce qu'il fait ne me dit ce qu'il me réserve.

Ce voyage devait m'apporte des nouvelles connaissances en musique et en amitié pour l'instant c'est mal parti...

- Sors, me dit une voix à ma droite, je sursaute que je tape mon crane brutalement sur la vitre de la voiture étant trop proche de celle-ci

À quel moment somme nous arrivé ? Me demandais-je à moi-même regarde autour de moi de la voiture, mais le monsieur debout à côté de moi s'impatiente que je sors précipitamment de la voiture

- On est où ?

Je ne reconnais pas l'endroit, je me trouve devant une maison entourait par un grand un mur impossible a escaladé.

Super !

- Suit moi, ordonna celui-ci en partant à toute vitesse

Je ne bouge pas, la colère monte petit à petit en moi envahissant toute réflexion dans ma tête.

- Non.

Lᴀ ᴍᴜsɪᴄɪᴇɴɴᴇUnde poveștirile trăiesc. Descoperă acum