22 juillet (description paysage)

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La contrainte est la description d'un paysage.

Les vagues refluent abandonnant sur le sable humide l'écume de nos amours blessées.

Le bruit du ressac me semble si répétitif et lancinant comme la plainte que je tais.

L'eau continue inexorablement son flux et son reflux en un murmure qui étouffe mes pleurs.

Mon esprit s'évade, empli de douleur.

L'apaisement a-t-il lieu pour toi lorsque les goélands piaillent à l'horizon?

J'ai toujours cru que c'était le cri des mouettes mais c'est la même famille, non?

La marée est montante et l'eau salée vient me mouiller les pieds.

J'imagine le petit peuple de l'océan venir à ma rencontre et me lécher les orteils en une douce et délicate caresse.

La nuit est tombée tel un couperet.

Je regarde au loin cette jetée qui semble pénétrer dans le ciel.

Celui-ci est chargé de nuages bas, des formes indescriptibles constituant des nébuleuses.

Plus haut sont visibles et lumineuses les étoiles et les constellations.

Je me sens attirée comme un aimant vers le bout de cette passerelle.

Je contemple, immobile, le ciel.

J'ai l'impression que mon corps s'évapore et se dissout dans cette immensité.

On dit que chaque étoile qui brille contient l'âme d'un être cher dont la vie s'est éteinte à la manière d'une bougie mais qui renaît en toute beauté et clarté dans la voûte céleste.

Il est minuit et commence l'éclipse,

Il est minuit et la Terre souffre sur son ellipse.

La lune peu à peu s'efface

Se fait discrète et gomme sa trace.

Les lucioles étiolées vont se déployer,

A l'aurore, l'astre superbe va rougeoyer.

Passent les minutes, passent les secondes,

A l'aube de ce nouveau monde,

Mon cœur déchiré saigne en rigoles qui creusent le sable doré,

D'un amour sur fond de tragédie qui bouleverse mes pensées.

Marathon d'écriture 2019 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant