Tomber amoureuse du diable

~ Chapitre 19: Salle de bain ~

PDV Maria

J'ai envie de hurler ,crier, pleurer. Je suis tout simplement perdue. Je ne comprends pas, mon père veut que j'honore son nom, mais en quoi être ici va m'aider à réaliser ça ? Tout ce que je sais, c'est qu'il ma laissé me faire kidnappé par Santos volontairement. Il y a forcément une bonne raison à tout cela, j'ai confiance en mon père.

- Maria ouvre cette porte.

Sa voix est d'un froid glacial, je n'arrive à décelé aucune émotion. Je ne sais pas ce qu'il lui est arrivé dans sa vie, mais je pense que ça a du beaucoup l'endurcir. Je n'ai jamais entendu parlé de ces parents, ils sont sûrement décédé. Pas étonnant, dans le milieu dans lequel nous vivons, chaque journée doit être vécu comme la dernière.

- Je n'aime pas me répéter.

- Je ne t'ai pas demandé de le faire.

Je l'entends souffler d'énervement sans y prêter une quelconque attention. Je me détourne de la porte pour regarder un peu la salle de bain. Je ne m'en étais pas rendue compte avant, mais elle est vraiment immense. Il y a une énorme baignoire au plein centre où quatre personnes pourrait facilement rentré dedans, ainsi qu'une douche tout aussi grande.

J'attends quelques minutes et comprends enfin que Santos est partit. Je commence à me faire couler un bain, je remarques des perles de bain posé sur la baignoire. Je pense que je vais mettre les bleus. Je commence à me déshabiller et tombe sur mon reflet dans le miroir. Une chose est sûr, j'ai changé.

Toutes les fois où ma vie commence à être calme et heureuse, tout tombe toujours à l'eau. Je vis dans un cercle vicieux, j'en ai la certitude. Je ferme les yeux et repense à mon enfance avec ma mère, mon père. Une larme menace de couler, mais je refuse. Je ne peux pas, s'acharner sur mon sort ne m'apportera jamais rien, je devrais plutôt trouver une façon de m'enfuir de cette endroit.

J'arrête mon bain juste avant que la mousse dépasse de la baignoire, ça va être compliquer de rentrer sans mettre de l'eau au sol. Je commence à enlever mes sous-vêtements, mais me crispe en sentant une main sur mes côtes dénudées.

- Tu devrais continuer à faire ce que tu avais commencé.

Toujours cette voix si froide, si dur. Comment a-t-il fait pour rentrer sans que je puisse m'en rendre compte ? Je le déteste. J'essaye de me dégager de son emprise, mais il est plus rapide. Ile me retourna violemment pour me placer juste en face de lui. Une de ses mains reste sur ma côte et sa deuxième se place sur mon cou. Il ne serre pas son emprise mais m'oblige à lever ma tête en direction de son visage.

Je peux voir ses tatouages remontés jusqu'à son cou, il n'a pratiquement aucun coin de sa peau non-marqué par l'encre. Sa mâchoire est contracter et son regard, mio dio*. Ses yeux me fixent avec une telle... haine, désir ? Je ne sais pas, c'est étrange. Aucun de nous n'effectue le moindre mouvement.

Sa main sur mes côtes s'abaissent lentement, me provoquant des frissons dans tout mon corps. Cazzo*. Pourquoi me fait-il cette effet ? Pourquoi n'arrivais-je pas à détacher mon regard du sien ? Mon corps tout entier est comme pétrifié, je suis incapable de bouger. Les seuls bruits dans la pièce est celle de nos respirations.

Ses yeux quittent les miens pour descendre sur mes lèvres. Il continue de les fixer en se mordant les lèvres. Je ne peux pas le laisser m'embrasser, je ne peux pas... mais j'en ai tellement envie. Mon corps veut qu'il comble cette écart entre nos lèvres, alors que mon cerveau lui aimerait qu'il s'éloigne le plus loin possible de moi. Sauf qu'actuellement, mon cerveau ne doit plus bien fonctionner.

Sa tête se rapproche de la mienne, nos souffles s'accélèrent, ma peau frissonne. Ses lèvres frôlent les miennes, je m'avance légèrement pour combler l'écart qui les séparent mais Santos se recule soudainement de moi me laissant dans l'incompréhension la plus total. Mes sourcils se froncent, mes yeux dévisagent l'homme en face de moi. Pourquoi ?

- Mi bella, un sourire mauvais s'affiche sur son visage, je te l'ai déjà dit, tu es déjà tomber dans mon piège.

Le diable prend un malin plaisir a appuyé tout particulièrement ses derniers mots. Je le deteste, je le hais, je vais le faire souffrir, je le jure.

Santos sort de la salle de bain en gardant toujours ce sourire sur son visage. J'ai bien envie de lui faire ravaler, mais je ne sais pas encore comment m'y prendre, il faut que je réflechisse. Je ne peux pas ressentir une quelconque attirance physique pour cettte personne si détestable. Je dois reprendre le contrôl de mes émotions. Comment ais-je pu me laisser faire ?

Cazzo !

Je prends le temps de refermer la porte de salle bain même si je ne suis pas sûr que c'est réellement utile, mais je préfere tout de même ne pas la laisser ouverte. Je retourne à mon bain et touche l'eau qui est désormais tiède, ce n'est pas grave, j'ai juste envie de laisser mon corps se détendre.

Mon corps se relache immédiatement dès le contact de l'eau, je n'avais même pas remarqué à quelle point tout mon corps était tendu au plus haut point. Mes yeux se ferment et je profite au maximum de ce réconfort. Je sais que cet instant de pur bohneur ne durera pas. Il ne faut pas oublier où je me trouve.

***

Cela doit faire une heure que je suis posé dans ce bain, je me décide enfin à sortir de l'eau. Je pris une des nombreuses serviettes disposés dans une des armoires. Le problème c'est que je n'ai pas d'habits de rechanges. Je ne sais pas pour combien de temps je suis là, mais il est évident que je ne pourrais pas remettre la même tenue tous les jours. Santos est quelqu'un d'organisé, il a dû demander à ses hommes de m'acheter des vêtements.

J'accroche la serviette autour de ma poitrine et sors le plus doucement possible de la salle de bain pour aller dans la chambre de Santos en priant pour qu'il n'y soit pas. Je regarde discrètement par l'entrebâillement de la porte. Aucun signe de sa présence. Je sors de la pièce et me dépeche d'ouvrir son armoire. Je fouille ses colonnes sans la moindre trace de vêtement féminin.

- Tu veux vraiment tout faire pour m'aguicher.

- Ne prends pas tes rêves pour des réalités, je cherches simplement des habits.

Je me tourne pour lui faire face. Santos s'approche de moi, je ne tomberai pas cette fois. Il continue de s'avancer. Pourquoi vient-il si doucement ? Je me recule légèrement pour établir une certaine distance entre nous, malgré cela il s'approche encore.

Il tend son bras dans son armoire et saisit un de ses hauts pour me le donner. Et dire que je me faisais encore des fausse idées, il faut vraiment que mon esprit se rétablisse, mon cerveau ne réfléchit pas normalement.

- Met ça pour cette nuit, il devrait t'aller sufisament grand et pour les sous-vêtements, il y en a dans le premier tiroir de la commode , enfin si tu n'es pas obliger d'en mettre, dit-il avec un petit ricanement.

- Très drole, ne te fais pas de faux espoir.

- Ca serait plutôt à moi de dire ça, tu ne crois pas ?

Il ne me laisse pas le temps de répondre et sort de la chambre. Je le déteste. Je le hais plus que quiconque. Je vais me venger. Si tu es le diable, je serais une diablesse. Et crois-moi, le jeu ne fait que commencer.

Cazzo: merde

Mio dio: mon dieu

NDA

Qu'elle est la meilleure façon d'annoncer mon retour ? Poster un nouveau chapitre, bien sûr. J'espère que la surprise vous a fait plaisir^^

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