Chapitre 16: Blessures

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- Tu vas prendre des cours à domiciles à partir de maintenant !

- Padre ! Non ! Je n'ai pas peur de lui ! je m'exclame.

- Ce n'est pas négociable, Maria, dit mon père fermement.

Je pars sans oublier de claquer le plus fort possible la porte de son bureau pour montrer mon mécontentement sur sa décision. Après, être parti du cours qui était plutôt un champ de bataille. Nous avons raconté la situation à mon père qui s'est vraiment énerver contre moi. Et pour ma soi-disant sécurité, il ne veut plus que je quitte la maison. Je sais qu'il le fait pour moi et que c'est sûrement une bonne idée. Mais ça me donne l'impression qu'on laisse Santos gagner et ça m'énerve au plus au point.

Je rentre dans ma chambre et me laisse tomber lourdement dans mon lit. Je me met sur le dos et fixe le plafond en me posant des questions. Je ne comprends pas pourquoi Santos tient temps à me kidnapper. A quoi ça va lui servir ? Et si son seul et unique but était de me faire du mal. Pourquoi m'aurait-il laisser frapper Adrian ? Même si ce connard est de nouveau en liberté. Mon portable vibre, signe que j'ai reçu un nouveau message. Je regarde le destinateur de celui-ci.

Mia : Viens au repère, faut que tu vois ce que ce diable à fait.

Je ne prends pas la peine de lui répondre et enfile déjà une paire de chaussures pour aller la rejoindre. J'espère que ce n'est pas si terrible même si son message ne présage rien de bon. Notre repère a été encore plus sécuriser qu'avant. Je préviens mon père que je rejoins simplement les autres et il me laisse partir. Je croise les doigts pour qu'il n'y ai pas de blessures trop importantes tel que des bras ou jambes cassés. Ce n'est pas les pires blessures qu'on peut avoir, mais c'est assez chiant d'avoir ça quand on doit tout le temps faire attention à ses arrières. Même si je pense qu'un coup de plâtre ne doit pas faire du bien.

J'arrive enfin à notre repère est rentre sans tarder. Les gardes de sécurités me contrôlent, mais ce n'est pas très long vu qu'ici tout le monde sait que je suis la fille du chef. J'arrive dans la salle principale est tombe sur un peu près tout les élèves de ma classe. Enfin seulement, ceux de ma mafia. Ils sont soit en train de se faire soigner ou soit d'être soigner. Je repère facilement mon groupe d'ami, je m'approche d'eux et remarque assez vite que Christian n'est pas là.

- Il est où Christian ? je demande à mes amis.

Ils relèvent tous la tête vers moi et je peux voir le visage d'Alessandro très mal en point. Il a du sang sécher sur la lèvre ainsi que sur l'arcade sourcilière. Il a aussi un œil au beurre noir et un bleu sur la joue. Léa n'a que quelques griffures sur le visage. Je me mords nerveusement la lèvre, j'ai l'impression que c'est de ma faute.

- On l'a amené voir le médecin, c'était le pire de nous tous, dit Léa tristement. Il n'arrivait plus à marcher et il a même perdu connaissance. J'ai envie de tuer ce Santos.

Moi aussi, j'ai envie de le tuer plus que n'importe qui. Mia continue à soigner Alessandro et moi, je m'assois à côté d'eux. Léa regarde sans cesse son téléphone sûrement pour voir si Christian ne lui a pas envoyé de message. Je me lève et vais aider ce qui ont besoin d'aide pour se faire soigner.

- Heureusement, qu'ils sont autant voir plus mal en point que nous ! s'exclame une des fille les que je soigne.

J'espère que Santos est celui qui a pris le plus de coup. Je voudrais voir son visage plein de sang et des grimaces de douleur sur son visage dès qu'il effectue le moindre geste. Je veux qu'il souffre, je veux le faire souffrir. Je termine de soigner la fille qui je crois se nomme Carolina. Je retourne avec mes amis et je vois Alessandro avec quelques pansements sur le visage. Je lui sourie tristement, mon action a l'air de le choquer puis il finit par me le rendre. Je ne peux pas lui en vouloir éternellement.

- Christian m'a envoyé un message, il est chez Jules ! crie Léa.

Elle aborde un visage soulagée tout comme nous ainsi que les gens autour qui ont entendu les mots de Léa. Nous repartons immédiatement pour nous rendre chez Jules. C'est en quelque sorte le médecin de notre mafia. Il gère tout les cas assez importants. Cette pensée me rend anxieuse sur l'état de Christian. Nous arrivons enfin devant sa maison et toquons à la porte. Un agent de sécurité nous ouvre et nous laisse entrer en nous reconnaissant.

- J'espère qu'il va bien, dit Léa angoisser.

Il n'est pas mort, c'est déjà ça. Nous voyons Jules dans la pièce principale ainsi que Christian allongé sur un canapé. Léa court vers lui et le serre dans ses bras. Christian grimace de douleur, mais répond tout de même à son étreinte.

- Il a quoi ? je demande à Jules pendant que mes amis partent saluer Christian.

- Il a de multiples bleus sur le torse ainsi que la jambe cassé.

Je hoche la tête et part rejoindre mes amis. Christian avait aussi quelques blessures sur le visage, mais pas autant qu'Alessandro. Dommage, qu'il n'ait pas juste des blessures sur le visage et qu'il en ait également sur tout le corps.

- Santos sait bien cogner, faut l'avouer, dit Christian.

Il le dit sur le ton de la rigolade, mais ça ne me fait pas rire. Il aurait pu avoir de plus grandes blessures et devoir aller à l'hôpital. Juste à cause d'une raison qui m'ait inconnu, Santos a décidé de me faire le plus de mal possible. Je vais lui en faire tout autant.

Tomber amoureuse du diableOù les histoires vivent. Découvrez maintenant