Once Upon A Clemax Story

Partie 33 - Le retour

Chapitre 282 :

Le dîner touche à sa fin, et dans l'ensemble, ça s'est quand même bien passé. J'ai l'impression qu'on a vraiment bien progressé, avec Chloé. Peut-être même qu'on pourra à nouveau être amies, comme avant. Même si je me doute bien que je ne pourrai pas lui parler de mes problèmes de cœur ! Quoique... ça pourrait être rigolo !

Alex : Vous avez déjà réfléchi à la reprise du lycée, lundi ?

Chloé : Comment ça ?

Alex : Eh ben oui, maintenant que t'es au courant pour Maxime et Clémentine... comment ça va se passer ? Vous allez le dire à tout le monde ?

Clémentine : T'es fou, Alex ! C'est impossible. Maxime est toujours mon élève.

Maxime : Qu'est-ce que tu veux dire ? Qu'on devra encore se cacher ? Faire comme si on ne s'aime pas ? S'ignorer quand on se croise ? T'es pas sérieuse !

Maxime a vraiment l'air de mal le prendre. Mais pourquoi ne comprend-il pas dans quelle position je me trouve ? Je me penche vers lui et je pose ma main sur son bras.

Clémentine : Mais essaie de comprendre, Maxime. Je risque ma place, si ça venait à se savoir.

Maxime : Je vois pas pourquoi ! Franchement, ça me gave ! On ne fait rien de mal. On s'aime, putain !

Il tape du poing sur la table et je sursaute violemment. Ça a pour effet de faire immédiatement retomber sa colère, et il me prend la main.

Maxime : Excuse-moi... Je me suis laissé emporter...

Clémentine : C'est pas grave... Mais je veux que tu comprennes pourquoi on ne peut rien dire...

Chloé : Si Sandrine l'apprend, elle sera obligée de le signaler, et je pense que Clémentine se ferait virer.

Alex : Et il reste un mois et demi jusqu'au bac, c'est jouable.

Ça me fait plaisir de voir qu'Alex et Chloé tiennent avec moi et me comprennent. Maxime se passe les mains sur les yeux et soupire, résigné.

Maxime : Si on ne peut pas faire autrement... On se trouvera des cachettes secrètes au lycée !

Chloé lève les yeux au ciel alors que Maxime éclate de rire. Je suis soulagée de ne pas avoir eu à batailler plus pour le convaincre. Mais je sais qu'il va avoir du mal à rester loin de moi... et c'est pareil pour moi.

Chapitre 283 :

Le dessert avalé, Alex et Chloé se lèvent enfin pour partir. Chloé fixe Maxime, se demandant probablement s'il va rentrer avec eux. Mais Maxime me prend par la taille et lui fait un grand sourire qui ne laisse aucun doute sur ses intentions. Chloé n'essaie même pas de le convaincre, et s'approche juste pour le serrer dans ses bras avant de s'en aller avec Alex.

Enfin seuls. Sans attendre une seconde de plus, Maxime me fait me retourner pour me plaquer le dos contre la porte d'entrée.

Clémentine : Attends ! Tes parents sont encore devant la porte !

Il hausse les épaules en souriant et écrase sa bouche sur la mienne... et m'embrasse à en perdre le souffle. Et j'oublie tout. Sans détacher mes lèvres des siennes, je tire sa chemise hors de son jean et je m'acharne pour ouvrir les boutons, en arrachant quelques-un au passage. Je passe mes mains sur les muscles de son torse, puis dans son dos, et je lui enlève complètement la chemise. Lui trouve la fermeture éclair de ma robe et la descend jusqu'à ce que cette dernière tombe à mes pieds.

Maxime s'écarte légèrement pour me dévorer du regard et reprendre son souffle au passage. N'en pouvant plus, je l'attire à moi, et on est enfin peau contre peau. Je presse tout mon corps contre le sien et j'agrippe ses cheveux alors qu'il mordille doucement la peau de mon cou. Je sens que je vacille... J'ai tellement envie de lui...

Je l'entraîne en direction de la chambre sans jamais ôter ma bouche de la sienne. En même temps, je défais le bouton de son pantalon, et lui, il dégrafe mon soutien-gorge et laisse glisser ses mains jusqu'à mes fesses pour baisser ma culotte. On n'est même pas encore arrivés devant le lit qu'on est nus tous les deux, notre respiration haletante.

On tombe tous les deux sur le lit, enlacés, submergés par le désir, et on fait l'amour comme si notre vie en dépendait. Passionnément. Et on se laisse aller au plaisir, sans retenue.

Chapitre 284 :

Lundi matin. 6 h 30. Le réveil sonne. Maxime prend son oreiller et se le met sur le visage en grognant.

Clémentine : Maxime... éteins le réveil, il est de ton côté.

Il ne réagit pas. Il ne s'est quand même pas rendormi avec le bruit de l'alarme qui résonne dans toute la chambre ? Bon, puisqu'il faut tout faire soi-même ici... Mais pas sûre que Maxime apprécie... À moins que je me trompe... Je passe ma jambe par-dessus les siennes et je m'allonge sur lui de tout mon poids pour atteindre son téléphone et couper le son du réveil.

Je sens immédiatement les muscles de Maxime se contracter, et il jette son oreiller de côté. Je pose mon menton sur mes mains croisées sur le torse de Maxime, et je le regarde en souriant. Il passe ses bras dans mon dos et m'enlace.

Maxime : Je crois qu'on n'a pas mis le réveil assez tôt pour ce que j'ai en tête, là...

Clémentine : Malheureusement. Et si on arrive en retard, ta mère ne te laissera plus jamais dormir ici un soir d'école.

Maxime : Un soir d'école ? Eh, j'ai pas 8 ans !

Maxime se met à me chatouiller et je me tortille instantanément pour lui échapper lorsqu'une douleur fulgurante me traverse le cou.

Clémentine : Aïe aïe aïe !

Maxime s'arrête immédiatement, et je roule sur le côté en grimaçant et en me tenant la nuque.

Maxime : Oh, pardon ! Je suis désolé ! T'as un torticolis ? Je peux peut-être te masser... Tourne-toi sur le ventre.

Je croise son regard désolé, je sais qu'il s'en veut et voudrait m'aider, alors je lui obéis... Pendant dix bonnes minutes, je sens ses doigts malaxer ma nuque. C'est agréable, malgré la douleur.

Maxime : Essaie de bouger, pour voir si ça va mieux.

Doucement, je bouge mon cou, qui est toujours bloqué. Maxime se lève et me tend la main pour que je l'imite.

Maxime : Viens, on va aller sous la douche. L'eau chaude pourra peut-être t'aider à détendre tes muscles.

Oh, la bonne excuse ! Je veux plaisanter sur le sujet, mais quand je vois le regard navré de Maxime, je m'abstiens. Je prends sa main tendue et je le suis sous la douche. Je ne suis pas sûre qu'on arrive à l'heure au lycée...