Quand Bradley rencontre Cristal (1)

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•Hein...? Qu'est ce qu'il vient de dire ? •

Je le regarde abasourdis comme ci il venait de parler une langue étrangère que j'essaye de déchiffré.

J'avais entendu ce qu'il avait dit, j'avais compris ce qu'il avait dit, et pourtant je n'arrivais pas traiter cette information plus qu'il n'attendu que je venais de me prendre en pleine face.

Je voyais est lèvres bouger, il était très clairement entrain de me parler, mais mon cerveau affichait * ERROR 404*.

« Enfin bref, tu n'as pas l'aire de comprendre de quoi je parle donc Laisse moi te raconter une petite histoire » il dit en avalant d'une traite la boisson qu'il avait dans la main.

Il s'éclaircit alors la voix et soudain pris un air sérieux, avant que sont regard ne se perde dans le vide.

*flashback*

La nuit était tombé il y 'a de cela bien longtemps, le cœur en miettes, j'errais dans les rues de la ville comme une âme qui n'arrivait pas à passer vers l'autre monde car elle était enchainé à ce monde.

Cela fessait bientôt plusieurs semaines que j'observais la même routine, sortir de chez moi et arpenter les rue de la ville, on espérant désespérément que quelqu'un ou quelque chose alors m'extirper de cet abominable cauchemar sans fin dans lequel je suis croisé.

Les lumières, les odeurs et les bruits de la ville n'étaient plus que des éléments de fond qui n'avait plus aucune incidence sur mon état, alors que je rejouais dans ma tête tout ce qui m'était arrivé, tout ce qui c'était passé, tellement de choses en changé si vite et en si peu de temps, comment ai-je pu tout perdre si facilement ?

Je sentis soudain un froid me traversé le corps jusqu'à en frapper mes os, je levai ma tête et me rendis compte qui pleuvait, et cela depuis un moment, a en croire les petite flaques qui c'étaient formées et le gens qui courraient dans tous les sens.

Je continuais à marcher vers une destination qui m'était à moi-même inconnu, et ma longue veste devenait de plus en plus lourde à chacun de mes pas. Je remarquais également que mes cheveux étaient aussi longs qu'ils n'avaient jamais été, de longues mèches mouillées me giflaient le visage à chaque bourrasque de vent, se collant à mes joues et se mélangeant à ma barbe épaisse.

Je m'arrête quelque seconde, vois mon reflet dans une vitrine de boutique, et voie que ma dégaine indiquait réellement à quel point je n'avais plus gout à rien. Si des gens qui me connaissait me voyaient à cette instant, je suis sure personne ne me reconnaitrait.

« Apres tout c'est un look approprié pour un homme qui a tout perdu. » je me murmure a moi-même dans ma barbe.

Et je repris ma route vers cette destination inexistante que je cherchais depuis des heures.

Cela fessait bientôt une bonne heure que je sillonner les rues sous la pluie, et mon cœur commençait à s'affaiblir. J'ayant rien mangé de la journée ce n'était peut-être pas la meilleure des idées de ce baladé avec sous la pluie avec des vêtements aussi légers.

Ma vue commençais à ce troublé et mon estomac grognait de plus en plus fort. J'avais du mal à avancer, je sentais que mes jambes allaient me lâcher à tout moment. J'aperçue a loin ce qui ressemblait à un banc, et j'utilise alors le peu de force qui me restait pour tirer mon corps jusque lui, avant de m'affaler déçu.

La pluie continuant à me tomber dessus, je me sentais perdre conscience petit à petit...ma respiration devenait de plus en plus courte ... mes paupière s'alourdissaient à chaque seconde...avant de ce fermé finalement.

Une lumière apparus alors de nul part, Peut-être était-ce finalement la douce délivrance de la mort ... je tendis ma main vers cette lumière, et soudain une chaleur vient réchauffer ma main frigorifier...chaleur qui ce propageât à tout mon corps venant me réchauffer, comme le doux manteau de la mort qui me recouvrir pour me conforter dans le passage à l'autre monde.

« C'est donc ça la mort...ce n'est pas si mal.. »

Quelque instant plupart j'entendu quelque chose ...

« ...sieur.. »

J'entendais à peine une voix....Est-ce là la voix d'un ange que j'entends...

« Monsieur....réveillez-vous.....ou......lice... »

Quelle douce voix.

La lumières s'intensifié telle une lampe torche que l'en vous pointait déçu dans votre sommeil.

« Monsieur ....s'il vous plaît...... »

La voix devenait de plus en plus claire

« réveillez-vous ... »

suis-je enfin arrivé au paradis...

« ..Ou j'appelle la police ! »...

...Hein...

Mes yeux s'ouvrirent alors d'un coup, une lumière aveuglante me frappa, m'obligeant à les refermer.

Apres quelques secondes je rouvris les yeux, et je me rendis compte que j'étais loin du paradis, une petite dame légèrement ronde, aux cheveux rouge et qui portait ce qui ressemblait à une tenue de serveuse me fixait avec un regard exacerbé.

« Monsieur vous ne pouvez pas rester ici, vous gêné les clients du diner » elle me dit d'une voix nasale, avant de pointé le doigt derrière moi.

Je me redresse et m'assoie, avant de me retourner et de voir que je n'étais pas affalé sur un banc, mais une des tables extérieures en forme de banc de piquenique d'un restaurant style diner américain et dont l'enseigne indiquait "MAMA's DINER".

« Merci de bien vouloir libère les lieux, si vous ne consommé pas....pfts comme si ce SDF allait consommer» elle murmura cette dernier partie mais je l'entendis quand même, et elle tourna les talons et entra dans le diner fessant sonné le petit carillon de la porte d'entrée qui ce referma derrière elle.

La plus continue de tombé, je me sentais toujours très faible, mais je n'avais rien pris sur moi en sortant donc pas d'argents pour ne serait-ce que pour commander un café en attendant que la pluie s'arrête.

Je regarde aux alentours, et remarque qu'il y avait une banque non loin, mais comme je n'avais ni portemonnaie, ni carte, ni téléphone, ni rien d'autre à part mes clés d'appartement, je me retrouve à nouveau résigné.

Vraiment, rien ne me réussit plus.

Working for the devil.Where stories live. Discover now