Working for the devil.

Trop peu, trop tard.

J'étais comme tétanisé, je n'arrivais pas à organiser les pensées que se bousculaient dans ma tête.

Je le regardais doutant par moment de mes propres yeux, pendant qu'il lisait le menu comme si de rien était.

Le temps passa sans même que je ne m'en rends compte, et le serveur vient pour prendre nos commandes, je continuais à le regarder, alors qu'il débâtait avec le serveur sur la qualité de la viande et de la sélection de vins proposé. Je la sentais monter en moi petit a petit, cette haine viscérale qui me rongeait de l'intérieur depuis tout ce temps.

Comment pouvait-il parler de viande et de vin, d'un ai aussi décontracté, fessant comme si cela ne fessait pas un long moment que l'on ne s'était pas vue, qu'il ne m'avait pas traité comme la merde, jeté comme un déchet, manipulé, utilisé et brisé...le cœur.

Une fois qu'il c'était décidé à choisir ce qu'il voulait manger, le serveur ce tourna vers moi :

« Et pour vous madame ? » il me demande.

Je le regarde rapidement avant de redescendre mon regarde sur cette ordure qui était en face de moi, me regardant avec un air satisfait. En voyants se visage, je pouvais sentir une expression de colère déformer le miens.

Et je n'arrive même à répondre au pauvre serveur que je fusil du regard quand il me réponse la question. Soudain Monsieur le Killer de sa générosité légendaire pris l'initiative d'intervenir :

« Elle prendra la même chose. » il lui dit.

« C'est noté. » dit le serveur clairement pressé de s'échappé de cette pièce a l'ambiance plus que palpable.

Mais avant qu'il ne quitte la pièce je le rappel :

« Ne vous donné pas ce mal, je ne prendrais rien parce que je ne reste pas. »

« Pardon ? » dit le jeune homme d'un ton légèrement déconcerté.

« Vous m'avez bien entendu. » je lui réponds.

Je prends alors mes affaires sans même accorder un regard au Killer, mais alors que je m'apprête à me lever je la sens sur la mienne...

Cette main dans la sensation était toujours aussi électrique que dans mes souvenir.

Je lève brusquement le regard vers lui, et mon cœur se sera en voyants son visage arborant une expression que je n'avais jamais vue sur lui...mais que je connaissais que trop bien. Ses yeux légèrement écarquillés me regardaient avec supplication, sa main se resserra sur la mienne, enfin ses lèvres tremblèrent légèrement lorsqu'il me dit :

« Res...reste ...s'il te plait. »

Jamais dans mes pensé les plus folle je n'aurais pensé un jour voir Bradley Killer, grand patron de la Killer Corp., montrer ne serais qu'une once de vulnérabilité et pourtant...

A cette instant précis, un conflit intérieur me déchirait, une part de moi voulais lui accorder le bénéfice du doute, et une autre part de moi, assoiffé de vengeance, me hurlait de le faire souffrir, de saisir cette occasion.

Je dois avouer que la seconde option m'attirait particulièrement.

« Cristal ? » me dit-il, me sortant enfin, de mon conflit intérieur.

Je le regarde pendant quelque instant,

Avant de gifler sa main loin de la mienne.

En voyants son expression changer pour une expression plus choquée, je sus que ce geste l'avait blessé.

Je continue à l'observer attendant de voir sa réaction, mais à ma grande surprise, il n'en fit rien, Il ne dit rien, reprit sa main, avant de se laisser retomber dans son siège.