16.

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Noémie

Huit mois auparavant...

Ses baisers me rendent folle. Mon cœur cavalcade comme un fou.

Sans cesser de m'embrasser, Adam me soulève pour m'asseoir sur le plan de travail. Lorsqu'il enfouit son visage contre le renflement de ma poitrine, mon sang accélère encore sa course dans mes veines. Mes doigts se perdent dans ses cheveux, s'y agrippent. Instinctivement, mes jambes se referment autour de son bassin. Son érection contre mon intimité est un délice et une torture à la fois. Émoustillée comme jamais, je fais jouer mon sexe contre le sien avec une audace inédite. Mon envie de lui me brûle le ventre.

Quand il relève la tête avant de plonger son regard dans le mien, je vois dans ses yeux assombris du désir. Pur. Violent. J'ai l'impression qu'une fois encore il quête mon consentement. Comme s'il veut être certain que c'est bien ce que je veux moi aussi. Que j'en ai autant envie que lui.

Et cette prévenance ne l'en rend que plus irrésistible.

— Je ne crois pas avoir déjà eu envie d'une femme à ce point, chuchote-t-il d'une voix rauque.

— Moi aussi... j'ai très envie de toi..., réponds-je ayant peine à reconnaître ma propre voix tant elle est empreinte de sensualité.

À peine ai-je terminé de prononcer ces quelques mots, qu'il s'empare à nouveau de mes lèvres avec voracité. Avides, nos langues se cherchent. Je referme mes bras et mes jambes autour de son grand corps athlétique et me colle à lui. J'ai l'impression que jamais je ne serais assez près. Je veux sentir chacun de ses muscles jouer contre ma poitrine. Sentir son sexe dur gonfler encore contre le mien.

Les lèvres soudées aux miennes, il me soulève. Et me plaquant contre lui, il sort de la cuisine. Lorsqu'il abandonne ma bouche pour longer le couloir et gagner rapidement l'escalier, j'enfouis mon visage dans son cou en l'emprisonnant un peu plus entre mes membres. Je m'enivre de son odeur mêlée à celle de son after-shave. Ça fait des jours que je rêve de faire ça. Poser mes lèvres sur sa peau. La goûter. M'en délecter.

Sans crier gare, il s'arrête au milieu des marches, cale mon dos contre le mur, et recommence à m'embrasser comme s'il ne pouvait attendre pour assouvir sa soif. Un gémissement m'échappe tandis que j'agrippe ses cheveux pour l'inciter à approfondir encore son baiser.

J'ai juste l'impression de m'embraser de l'intérieur.

Je ne sais pas comment nous finissons par atterrir dans sa chambre. J'émerge à peine du tourbillon dans lequel je suis prise quand il se met à me déshabiller avec impatience. Lorsqu'il dégrafe mon soutien-gorge, ma pudeur naturelle refroidit un peu mon excitation. Les joues rouges tomate, je dois me faire violence pour ne pas me soustraire à son regard.

Il sort rapidement quelques préservatifs du tiroir pour les balancer sur le plateau de la table de nuit. Et tandis qu'il commence à déboutonner sa chemise, ses pupilles effleurent mon corps nu avant de s'attarder sur mes seins. Je sens leurs pointes se contracter et durcir.

Instinctivement, je tends les mains pour l'aider à se débarrasser de son vêtement. J'ai très envie moi aussi de le voir nu. De me délecter de la vision de son corps. Je suis impatiente de toucher sa peau, d'y presser mes lèvres.

C'est ce que je fais dès qu'il ôte sa chemise. J'entends son souffle s'accélérer tandis que ma bouche court sur ses pectoraux. Ses doigts glissent tout à coup dans mes cheveux et il m'oblige à redresser la tête pour m'embrasser avec un érotisme qui me donne l'impression que je vais me consumer sur place.

Il me repousse doucement, ouvre le lit et m'incite à m'allonger. Puis, il finit de se débarrasser vite fait du reste ses fringues. Le souffle court, je le regarde faire et parcours son corps avec une avidité mêlée d'admiration.

Pour toujoursWhere stories live. Discover now