Chapitre 62

1 0 0
                                    

dimanche 10 novembre: 16:14

Jour 3

Ellison et Lewis sont passés le voir, il n'ont pas pleurés mais presque. Ils m'ont aussi apportés des biscuits, des Petits Beurres. Ils ont étaient si gentils avec moi.. Ils m'ont apportés du soutient, beaucoup de soutient. Ils n'ont pas réussis à me faire sourire mais je me suis senti moins triste quand je les ai entendu faire des blagues, comme à leur habitude. Quand ils sont partit, je me suis senti encore une fois seul. Mais c'est pas grave, je suis avec Friedrich maintenant.

Aussi, vendredi et samedi soir les infirmiers comme les docteurs qui passaient ont essayés de me faire sortir de là, mais en vain. Ils ont presque réussit à un moment mais j'étais tellement bien accroché dans l'encadrement de la porte qu'ils ont abandonnés. Déso pas déso les mecs.. Maintenant je dois être bien connu dans cet hôpital, j'dois avoir un surnom comme 'l'homme sensu' je suppose.

Maintenant, je suis toujours à la même place, mangeant le dernier paquet de biscuit, la même infirmière que j'ai vu jeudi arrive dans la chambre.

- « Alors, toujours endormi ? »

- « Oui, il se réveil pas.. pourquoi? J'ai pensé à toutes les maladies et états de santés que je connais, mais seul le coma reste la 'meilleur' solution. »

- « Et bien.. désolé de te le dire mais, tu as vu juste.. Il a eu un gros choc au crâne, son casque étant un peu usé, son cerveau a pris bien plus de force que si son casque était nouveau. Il n'a pas de problèmes dû à ce choc, si tu veux, son cerveau s'est mis en veille brusquement pour faire simple. »

- « D'accord, je comprends. Si il n'a rien, à part ce coma, alors la situation est mieux que ce que je ne pensais. »

- « Effectivement, il a eu de la chance. Deux énormes chances. »

- « C'est a dire? »

- « Cet accident n'ayant provoqué rien de fatal et puis, toi dans sa vie. J'aurais rêvé avoir un homme aussi bien que toi avec moi. »

- « Merci, c'est gentil.. »

Elle me sourit gentiment puis me demande.

- « Tu veux quelque chose de spécial à manger ou à boire? »

- « ... Un cappuccino s'il-vous-plait, ce serais cool. »

- « Tous de suite. »

Cinq minutes passent et elle revient, la boisson dans ses petites mains.

- « Tiens l'amoureux. »

- « Merci beaucoup. »

À la simple vu de cette boisson, une nouvelle larme coule sur ma joue, celle-ci atterrissant dans le café.

- « Oh mon chéri, qu'est-ce qui va pas? »

Elle me caresse doucement mon dos puis je répond.

- « C'est ce qu'il prenait toujours à la cafet.. »

Puis elle me sert tendrement dans ses bras et nous nous séparons.

- « Je comprend.. tu vas voir, dans pas longtemps il en boira avec toi. »

J'essaye d'esquisser un sourire, il doit être bizarre au passage. Mais c'est l'attention qui compte.

- « Tu sais, tu me fais penser à mes deux beaux enfants. Ils se souviennent des choses simples, des habitudes de leur proches et c'est ce qui fait qu'ils sont attentionnés. Tous comme toi. J'ai parlée de vous hier matin, ils m'ont dit que c'était la chose la plus mignonne qu'ils avaient jamais vu. »

- « Hm, je suppose oui. »

Elle me sourit une dernière fois et s'excuse de partir, puis part. C'est vraiment une chouette mère, mais pas aussi chouette que la mienne.

OVER  [UNFINISHED]Where stories live. Discover now