Chapitre 57

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mardi 5 novembre: 13:14

Je me suis rapidement éclipsé pour aller au toilettes, laissant seul les jumeaux et Friedrich. Mais ce que je voulais évité m'arrive, je croise Akira dans les couloirs, évidemment, y'a que ce genre de truc qui peut m'arriver... Alors savant que je ne pouvais pas l'éviter, je m'arrête dans le couloir, à quelques pas de lui.

- « Akira.. j'suis désolé pour le jeudi d'avant les vacances, j'aurais pas du m'emporter comme ça. Même si tu n'aurais pas voulu voir mes propos comme la vérité, j'ai eu tort, alors, si tu veux reprendre maintenant c'est bon.. »

- « C'est pas grave Al. »

- « J'aimerais savoir... pourquoi depuis que ton ami t'as dit ça tu me crois plus? Pourtant on se faisait confiance non? »

- « Et bien... pour être franc, ça va paraître bête mais... je l'ai cru sur parole directement sans même vérifié si c'était vrai et.. j'ai peut être fais une erreur mais pour moi, sur le moment et même maintenant je trouve que ça fait parfaitement sens. Aussi, jeudi tu m'as dis que t'étais incapable de donner de l'affection. Hum, tu peux détailler s'il-te-plait? »

- « Oui, juste que, j'sais pas j'avais comme un blocage. Mais j'ai fais des efforts et maintenant il a presque disparut mais ce bloquage m'a toujours amené des problèmes et j'ai juste énormément de regrets et de honte par rapport à ce fait là. Si tu vois où j'veux en venir... J'ai honte de moi-même et je regrette de ne pas avoir essayé encore plus pendant qu'on était ensemble. »

- « ... Pourtant tu n'as rien fais... T'étais comme un touriste qui profitais de mon affection à moi envers toi. Mais c'est que maintenant qu'il se casse ce foutu bloquage? T'en mieux pour toi... »

- « ... »

Je ne sais pas quoi dire, la tristesse et la honte m'envahis. Je ne veux en aucun cas me montrer comme ça devant lui.

- « D-désolé j'dois y aller.. »

- « Hé attend! »

Je ne l'entend pas et fais demi-tour. D'un pas pressé je rejoins rapidement le groupe, la boule au ventre. Ils me donnent un visage inquiet que j'ignore. Et je pense qu'ils ont compris ce qu'il s'est passé, alors ils ne me disent rien. Friedrich est le seul à maintenir discrètement mon regard, me demandant par celui-ci si je vais bien. Oui.. je vais parfaitement bien.

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