Les Pronfondeurs Du Violet

Chapitre 6

Désolée de publier un peu n'importe quand mais voilà au moins 5 nouveaux chapitres qui vont arriver. ☺️
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Demain matin ce sera ma rentrée. Ce sera en quelque sorte ma semaine d'intégration à partir de lundi. Pendant laquelle je vais voir si cette endroit me correspond ou pas. Au fond de moi je me sens à ma place ici. Mais en même temps j'ai peur, je connais personne. Ça fait longtemps que je n'ai pas eu de vrai contact social avec d'autres personnes, je ne suis même plus sur d'être capable de me faire des amis.
De plus il y a cette fille avec une beauté surnaturelle, je n'arrive plus à me la sortir de la tête. 3 jours que je ne l'ai pas vu et elle me manque, sa présence, sa chaleur, son corps, sa bouche ; elle est entrain de me rendre folle.
Je stresse tellement pour demain j'espère que ça va bien se passer.

Mon réveil sonne, me sortant de mon rêve plus qu'agréable, pour me faire revenir à la réalité et me rappeler que J'ai cours à 8h30, il faudrait mieux que je me dépêche un peu. Aujourd'hui j'ai choisis de mettre mon uniforme composé d'un pantalon et noir et d'une chemise rouge et avec sur le côté gauche un W gravé en or. Il est temps de sortir de ma chambre et de me diriger dans le grand hall dans lequel, d'après les informations qui m'ont été transmises, tous les élèves y seront réunis et tout sera expliqué en détails.

J'arrive dans une grande pièce faisant à peu près 10 fois la taille de mon salon avec, au plafond, un lustre géant illuminant d'une couleur dorée toute la salle. Le sol est recouvert d'un magnifique parquet parfaitement entretenu sur lequel de nombreuse chaise sont installé de façon à être face à la scène.

Toutes places sont déjà prise. Je me mets debout cachée derrière l'une des colonne qui borde la pièce. De là, j'ai une vue d'ensemble d'à peu près tous les élèves. Ils me semblent plutôt normaux, certains parlent entre eux ou rigolent, d'autres plus solitaire lisent ou sont sur leur portable. Et d'autres s'embrassent à pleine bouche sans gêne comme les 2 là bas. Un peu au fond de la salle, le garçon à sa main gauche sur le dossier de la chaise de fille et son autre main au niveau de sa taille, il est blond les cheveux mi long, vraiment mignon même vu de profil. La fille, elle, en a une placé sur son cou et l'autre sur sa joue elle est... attends mais c'est Isabella !

Sentant sûrement un regard insistant sur elle, elle décide de couper court au baiser et tourne la tête dans ma direction. Ses yeux se posent sur moi. Ma mâchoire crispée, mes poings serrés, elle doit sûrement voir dans mes yeux toute la colère qui y est marquée. Mon cœur, à ce moment là, me fait un mal de chien. Savoir que quelqu'un d'autre à poser les mains sur son corps me rends folle, savoir qu'il a pu goûter ses lèvres alors que moi non me mets dans une rage terrible. Je ne comprends pas ce qu'il m'arrive, tout commence à trembler autour de moi. Le lustre bouge au dessus c'est pas bon signe il faut que j'arrête tout ça, il faut que ça s'arrête sinon il risque de se passer quelque chose que je vais sûrement regretter...

Avant d'avoir pu bouger un pied vers la sortie, deux bras ce sont enroulés autour de mon cou pour déposer ma tête au creux d'un cou. J'hume le bout de peau présenté à mon nez. C'est son odeur. À partir de là, je suis tout de suite complètement relaxée, mon corps se décontracte et tout redevient normal autour de moi. En une seconde toute cette rage, cette tristesse s'est envolée et à seulement laisser place à un sentiment de plénitude complet. Merci Isabella.

« Calme toi je suis là »
Finalement elle brise le silence d'une voix basse et douce pour être sûr de ne pas me brusquer.

Après 5 min dans ses bras, je décide de me dégager de son emprise, et je vois dans ses yeux que mon geste l'attriste un peu même si elle essaye de le masquer.

« Merci mais je pense que tu devrais retourner t'asseoir à ta place, à côté de ton petit ami » marmonais je avec une voie triste.

Dire son petit ami me fait mal à la bouche et m'arrache le cœur mais c'est la vérité, le plus simple ce serait que je m'éloigne d'elle. A la fin, c'est moi qui risque de souffrir. À contre cœur, je me détache de sa prise et me place à l'autre bout de la pièce pour m'assoir et écouter le discours qui va commencer dans peu de temps.