Chapitre 4

1.9K 124 13
                                    

Sans réfléchir, je soulève ma capuche et la pose délicatement dans mon dos pour ensuite lever les yeux sur mon inconnue.

Elle est splendide, juste à couper le souffle, ses magnifiques cheveux noirs descendent en cascade en dessous de ses épaules de chaque côté de sa tête. Ses lèvres pulpeuses sont recouvertes d’un rouge à lèvre rouge sang de la même couleur que sa cape et elle possède deux orbes bleu glaces, ce sont les plus intense que je n'ai jamais vu.

Puis soudainement nos regards se croisent et mon cœur s’arrête, mon corps se fige, et une chaleur intense m’envahit tout le corps. Partant de mon cœur et se propageant dans chacune de mes extrémités comme une décharge électrique. Nos yeux ne peuvent plus se lâcher et je vois les siens soudainement changer du bleu glace au violet profond. Quand d’un coup plus rien tout est noir et je sombre dans un sommeil.

J’ouvre les yeux doucement avec un peu de mal, le temps de remettre en ordre tous les événements dans ma tête.
Je vois une chambre qui ne ressemble aucunement à la mienne. Celle-ci est décorée dans le style chambre royale de couleur rouge et or avec les murs ornés de tableaux. Malgré mon esprit embué j’essaye de bouger mon corps mais un poids sur moi m’en empêche. En tournant légèrement ma tête vers la droite , j’aperçois à quelques centimètres de moi ma magnifique sorcière et mon cœur s’affole. En regardant un peu plus autour de moi je vois son bras droit posé de façon possessive autour de ma taille et sa jambe droite est par-dessus mes jambes. Sa chaleur me réchauffe et un petit sourire se forme au coin de ma bouche en remarquant que je suis bien comme ça avec elle. 

Je décide finalement de reporter mon regard à son visage mais cette fois je tombe sur deux yeux bleu me fixant, ce qui me fit reculer de surprise et oblige Isabella à raffermir sa prise autour de moi.

« Tu es mignonne quand tu dors » murmura t-elle avec une petite voix suave qui me fit frissonner et me value une teinte de rouge au niveau des joues, ce qu’il lui value un petit rire.

Me sentant d’humeur joueuse et voulant me venger de jouer avec moi je me décide de me tourner vers elle de façon à me retrouver en face d’elle. Ce qui fait que ma main gauche qui était autrefois posée sur sa cuisse s’est déplacée au niveau de sa fesse. À ce moment là, je l’ai senti se tendre au dessus de moi et un petit frisson parcouru son corps ainsi que un petit rougissement presque invisible mais pas de chance pour elle, il ne m’a pas échappé.

Son air est toujours choqué, et pour rien arranger à son état, je décide de me pencher doucement vers son oreille pour susurrer de ma voix la plus sexy possible.

« Et toi tu es mignonne quand tu rougi »

Après avoir fait mon petit numéro je me remet simplement à ma place initiale et me replonge dans ses yeux. Je suis pas sûr de pouvoir un jour les oublier, en fait je ne suis pas sûr de pouvoir l’oublier elle tout simplement.

OH oh je crois que elle vient de sortir de son moment d’absence, un sourire tout sauf innocent vient d’apparaître sur ses lèvres et sa pupille vient de se dilater. C’est vraiment pas bon signe pour moi ça, en 1 seconde je me retrouve plaquer le dos contre le lit les deux mains liées au dessus de ma tête et Isabella à califourchon au dessus de moi. Je crois que je suis entrain de regretter mon petit numéro parce que là je suis totalement impuissante sous elle.
Ses mains douces lâchent mes poignets et se baladent sur mon corps par l’intermédiaire de petites caresses comme ci elle voulait découvrir chaque parcelles de moi. Ses yeux suivent le chemin que prennent ses mains. Ils se posent d’abord sur mon cou puis ma clavicule continue à descendre sur mon buste, puis mon ventre et elle arrête ses caresses ici.

Quand je pense que ma torture est terminée, elle décide me tirer vers elle par le col ramenant nos 2 visages vraiment très proches, vraiment trop proches. Et avant même que J’ai pu me rendre compte de la situation, elle s’était déjà penchée vers mon cou pour déposer des petits baisers dessus. En même temps elle pris mes poignets et déplaça mes mains doucement, de façon sensuelle d’abord sur ses cuisses puis les amena jusqu’à son bas du dos. Et tout ça, sans jamais arrêté de mordiller, léchouiller et embrasser mon cou sensuellement.
Au moment où ses baisers s’étaient déplacés pour que nos deux bouches se lient dans un baiser qu’on attendait toutes les 2, la poignée de la chambre commença à tourner et la porte s’ouvrit…

Les Pronfondeurs Du Violet Où les histoires vivent. Découvrez maintenant