18

821 51 3
                                    

La confiance. Ce simple sentiment qui change tout. Ce simple sentiment qui fait en sorte que nous soyons plus alaise avec certaine personne ou non. Ce simple sentiment qui nait lentement mais qui, pourtant, pars en un claquement de doigt. La confiance, c'est ce qui a de plus important selon moi. Que ce soit la famille, les amis ou les relations amoureuses. Mais... qu'est-ce vraiment la confiance? Après tout, ce n'est qu'un simple sentiment qui fait en sorte que nous pouvons nous vider le cœur face à certaine personne plutôt qu'à d'autre. Mais ce n'est que ça. Longtemps je me suis demander ce que nous pouvions réellement ressentir face au émotions qui nous submerge ; amour, joie, colère, tristesse, bonheur, confiance, etc. Mais, de ce que je peux remarquer en regardant autour de moi, ce n'est qu'un semblant de sentiment.

Regarder autour de vous, posez vous la question ; qu'est-ce que je ressens vraiment? Est-ce vraiment ça l'amour, la joie, la tristesse? Ou est-ce seulement ce que je me suis imaginer depuis tout(e) petit(e)? C'est vrai, la plupart de nos faits et geste, de notre façon de penser, de nos styles vestimentaires, etc. nous provienne de l'environnement dans lequel nous avons grandi. Alors pourquoi ne serait-ce pas la même chose pour ce que nous ressentons?

Je sais que j'ai cette putain de difficulté à comprendre ce que je peux ressentir. Mais depuis peu, je me suis poser ses questions. Je me suis rendu compte qu'en fait, je ne faisais que réagir de la même manière que je voyais les autres réagir. Je souriais, je me mettais en colère, je pleurais, etc. Cependant pendant ses moments, je ne me reconnaissais aucunement. Je n'ai jamais su ce que c'était de ressentir l'amour. Pour vous, que ressentez-vous quand vous êtes amoureux, quand tu aimes un ou une ami, un membre de la famille? À tout ceux à qui j'ai poser cette question m'ont répondu la même chose ; je ne saurais l'expliquer. Si nous savions réellement ce que nous ressentions, personne n'aurait autant du mal à le décrire.

Faudrait vraiment que tu arrêtes de réfléchir Lauser. Me dit Dinah en souriant
Ta gueule et dit-moi ce que tu penses de ma rédaction.

Dinah lisais ma "rédaction" depuis maintenant quelques minutes. Je lui ai fait croire que c'était pour un cours cependant je venais de lui mentir. Rare sont les fois où je lui mens. Mais je ne voulais aucunement qu'elle sache ce que je faisais en cachette. Même Camila ne connait aucunement mon projet secret. Et je ne sais pas du tout si je lui dirais. Enfin oui je le sais. Par contre, ce que je ne sais pas c'est quand je vais lui dire. Parce ce que tôt ou tard elle le découvrira. Dinah me rend enfin les dizaine de feuilles en m'annonçant qu'elle avait adorer mais que je devais vraiment arrêter de penser autant. Chose qui m'est tout simplement impossible. Je réfléchis tellement que je dors de moins en moins. Surtout ses temps si. Avec la grossesse de Camila.

Ce soir nous avons un repas de famille, la sienne et la mienne, et nous allons annoncer sa grossesse. Il nous reste que deux ou trois semaines afin de savoir si nous le gardons ou non. J'ai dit à Camila que c'était elle qui détenait le dernier mot. Par contre, je sais qu'elle est rassurée à l'idée que je ne m'enfuis pas face à cela. Comme beaucoup de jeune de notre âge ferait. Pas moi. Ce bébé est aussi le mien.

Mon père rit avec celui de Camila. Nos mères parlent de je ne sais pas quoi. Ma sœur joue avec Sofia et mon frère n'est pas encore rentrer de son travail. Je suis assise sur le canapé, Camila dans mes bras. Sans y avoir pensée, ma main s'est retrouver sur son ventre. Que je caresse très lentement. Elle tourne sa tête vers la mienne et pose temporairement ses lèvres sur les miennes. Tout ceci me parait si naturel... caresser le ventre de ma copine où se trouve notre bébé. Entourer de nos familles. Cependant nous ne devons pas oublier que nous n'avons même pas encore 18 ans...

En sentant un regard sur nous, je lève la tête. Et j'y découvre que tout le monde, sauf Sofia et Taylor, nous regarde. Camila se redresse, sans lâcher ma main. Autant le dire maintenant plutôt qu'autour de la table... avec tout ses couteaux. J'en ai déjà parler avec Taylor alors quand je lui fais signe, elle sort dans le jardin avec Sofia. Si quelqu'un doit crier, je ne veux pas que ceci traumatise Sofia.

Alors... si nous vous avons tous réunis ici c'est pas pour un simple diner en famille... Commençais-je. Humm... Camila et moi nous avons quelque chose de très important à vous dire.
On vous écoute.
Je n'irais pas par quatre chemin, commence Camila, je suis enceinte et je ne compte pas avorter. Lauren m'a dit qu'elle serait là à chaque instant. Maman dit quoi que ce soit comme la dernière fois et plus jamais je te reparle. Oui on s'est protéger mais les condoms sa crac. Et je ne prenais pas la pilule.

Je me tourne vers Camila. Qu'est-ce que sa mère à bien pu lui dire pour que Camila a eu autant de haine dans sa voix? Sinuhe ne dit pas un mot mais me fixe. Je regarde mes parents. Ils nous regardent à tour de rôle par contre je ne sais pas ce que je dois penser de leur regard.

Maman, papa? Parlez s'il vous plait...
Ma chérie... commence ma mère, je savais que j'allais devenir grand-mère un jour. Pas aussi tôt, par contre. Et je dois avouer que je pensais que ça allait être ton frère le premier à avoir un enfant. Mais... tant que tu prends tes responsabilités, nous ne nous interposera pas. Ton père et moi seront là pour vous épauler les filles mais... si vous voulez vraiment garder ce bébé, il faut que vous preniez toutes vos responsabilité en mains.
Je sais maman. Je sais aussi que nous n'avons pas encore 18 ans et je vais être là à chaque instant pour Camila, pour notre bébé. Je ne la laisserais aucunement seule dans tout ceci.

Je sens la main de Camila se resserrer autour de la mienne. Je fais un léger bisou dessus et regarde ses parents. Alejandro à l'air complètement dans ses penser. Sinuhe, elle, ne fait que me fixer. Telle une lionne prête à bondir sur sa proie avant de la bouffer toute crue. Et de là commence un duel de regard. Et je ne me soumettrais jamais devant cette fille.

—présent—
Dans la vie comme en amour, il n'y a pas de retour. 

Une tragedie psychologique Où les histoires vivent. Découvrez maintenant