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—4 ans plus tôt—
Je suis présentement en cours de science. Assise à côté de Dinah. Mon week-end s'est merveilleusement bien passé. Entre ma première fois et la fête foraine, je n'aurais pas pu être plus heureuse. Camila et moi sommes officiellement en couple. Nous l'avons annoncer aux filles se matin. Cependant pour nos parents, ça va prendre un peu plus de temps. Et encore plus pour ce montrer au lycée. Je la comprends. Après ce qu'elle a vécu a son ancien lycée, je veux qu'elle prenne le temps d'être prête pour s'afficher avec moi. Tout le temps dont elle aura de besoin.

Je n'écoute aucunement le cours. Sois je pense à la belle brune qui est assisse au fond de la classe, soit je parle avec Dinah. Elle va enfin annoncer à Normani qu'elle est amoureuse d'elle. Toutefois, elle est très nerveuse et ne sais pas comment s'y prendre. Je sais que Dinah l'aime depuis bientôt un an. Cependant, Normani nous ne savons aucunement quel est son orientation sexuel. Personnellement, chaque fois que je lui en parle, je n'obtiens aucune réponse clair. Et c'est la même chose pour Ally et Dinah. Je me suis simplement dit que quand elle sera prête à nous en parler, elle le fera.

La cloche sonne et nous nous rejoignons toutes dans la cours. Nous avons enfin fini notre journée de cours et nous ne savons aucunement ce que nous pourrions faire. Il est 15h et aucune de nous ne veux rentrer chez soi. Camila propose d'aller à la plage et nous acceptons toute. Donc, chacune de son côté, partons nous préparer afin d'y aller et nous nous y rejoignons. Bien évidemment, je dépose Camila chez elle et je vais aller la rechercher.

Quand je franchis la porte de chez moi, toute la maison est silencieuse. Mes parents doivent encore travailler et mon frère et ma sœur sont encore en cours. Je monte directement dans ma chambre et met mon maillot de bain. Je nous fait un sac avec des provisions et part. Je vais chercher Camila et direction la plage. Sur le chemin, ses bras sont serrer autour de ma taille. Puisque je suis en moto. La plage n'est pas très loin de la maison de Camila donc en moins de vingt minutes, nous y sommes arriver.

Ally était la première arriver. Elle nous attendais dans le parking et il ne reste que Dinah et Normani à arriver. Les connaissant, Normani à dû aller chercher Dinah chez elle. Elle déteste conduire après la plage. Jamais je ne la comprendrais cette fille mais bon sang que je l'aime. On la rejoint et nous nous faisons notre câlin habituel. Mais dès que je la lâche, elle regarde son téléphone.

Les filles, ça vous dérange si Shawn vient nous rejoindre?
Tu t'es beaucoup rapprocher de Shawn ses dernier temps. Il y a quoi entre vous?
Je crois que je l'aime bien, Lau... Alors?
Invite le, ça nous fera plaisir qu'il soit là.

Elle ne fait que sourire et s'éloigne pour l'appeler. Je me tourne vers ma brune, elle me sourit. Je la colle à moi et lui fais un léger smack. Je ne sais pas s'il y a d'autre personne du lycée ici donc je ne veux pas prendre le risque. Le sourire de ma copine augmente et la voiture de Normani se stationne à côté de moi. Dinah en sort avec Normani. J'avais raison. J'avertis les filles que nous allons attendre Shawn et on parle toute ensemble. Ally vient nous rejoindre, avec un sourire coller aux lèvres. Il a accepter de venir. À cette heure, il y a déjà pas mal de personne présente mais juste ce qu'il faut. Nous ne seront donc pas encombrer par d'autres personnes. Sinon nous aurions trouver une autre activer faire.

Dès que Shawn arrive, nous nous dirigeons tous sur la plage. Je met ma serviette au sol et m'y allonge. Je n'aime pas trop aller dans l'eau et les filles le savent. Normani et Dinah partent nager de leur côté. Shawn et Ally du leur. Je tourne la tête vers Camila. Elle me sourit et sort son livre.

Tu ne veux pas aller nager?
Je n'ai pas vraiment l'eau. La dernière fois, la vague à voulut me manger.

Sa bouille boudeuse me fait fondre. Je m'approche et embrasse sa joue. Son sourire revient et elle ouvre son livre. Ne voulant pas la déranger, je m'allonge ferme les yeux.

Mon amour?
Oui ma Camz?
Tu peux me mettre de la crème solaire s'il te plait? Je vais ressembler à un homard sinon.

Je ne peux m'empêcher de rire. Bien sûr, j'accepte avec joie. Elle me tend sa bouteille de crème et se met sur le ventre. J'en met un peu dans ma main et l'étant le plus doucement que je peux dans son dos. Mon toucher la fait frissonner. Je descend mes mains de plus en plus bas, de plus ne plus vers ses fesses. Elle ne semble pas vouloir m'arrêter. Par contre, car bien sûr dans ses moments-là il faut toujours être déranger, mon téléphone sonne. Je regarde vite fait et vois que c'est ma mère qui m'appel.

« Oui maman?
Ma puce... elle renifle, il faut que tu rentres à la maison. J'ai... J'ai quelque chose à te dire.
Maman, pourquoi pleures-tu? Tu ne peux pas me le dire par téléphone? Qu'est-ce qu'il y a?
Rentres... je t'en supplie.
D'accord, j'arrive. »

Je raccroche et remet mon t-shirt. J'avais garder mon mini short à cause de mon entre jambe. Camila me dit qu'elle rentrera avec une des filles. Je lui fais un smack furtif et rentre chez moi. Je ne sais pas ce qu'il se passe mais ceci m'inquiète énormément. Ma mère à rarement pleurer devant moi.

Je franchis la porte de chez moi et une ambiance de mort y règne. Mes parents sont dans le salon. Ma mère dans les bras de mon père. Jamais je n'avais vu ma mère pleurer autant. Dès qu'ils m'aperçoivent, ma mère essaie de se calmer afin de me parler. Cependant, rien n'y fait. Mon père prend alors une énorme respiration et me demande de m'assoir. Ce que je fais immédiatement bien sûr. Il essaie de trouver le courage de me parler de ce qu'il ne va pas, tout en réconfortant ma mère.

C'est ton abuelita... elle n'en a plus pour longtemps... Elle ne passera peut-être pas la nuit...

Ma grand-mère... non... Non pas maintenant. Ça fait un moment qu'elle est malade et très faible. Je me lève en vitesse, les larmes aux yeux. Je me fou du fait que je ne vois presque rien à cause des larmes, j'enfile mon casque et je roule le plus vite que je peux à l'hôpital. Ma grand-mère et moi sommes très proche. Je peux tout lui confier. Elle est ma meilleure amie, une deuxième mère, une partie de moi. Je ne peux pas la perdre. Pas maintenant.

Je rentre dans l'hôpital et court à bout de souffle jusqu'à sa chambre. Mon grand-père y est. Tenant la main de sa femme. Je m'assois de l'autre côté et prend la main de ma grand-mère. Elle à les yeux fermés, elle semble tellement paisible.

Je... Je vais aller me chercher un café... Mija, ton abuelita est consciente et réveiller, parle-lui...

J'hoche la tête. Dès que mon abuelito est sorti de la chambre, je verse encore plus de larme. La main de ma grand-mère se ressert dans la mienne et je m'allonge dans le lit avec elle. Avec le peu de force qu'elle a, elle met ses bras autour de moi.

Te quiero mija...
Chut abuela. Il faut que tu économises tes forces... Abuela, j'aimerais te remercier d'avoir été là à chaque instant. Tu as toujours été là quand j'étais malade, triste ou heureuse. À chacun de mes match, tu y étais. À chaque compétions scolaire, tu étais là. À chaque remise de prix, tu y étais. Je sais que tu ne seras pas là pour la remise de mon diplôme... Pas en personne. Mais tu seras partout avec moi. Dans mon cœur. Abuela, je t'aime. Tu as été, pour moi, une meilleure amie, une deuxième mère, une grand-mère et ma confidente. Tu es une partie de moi. Et tu le seras jusqu'à ma mort. Je veux que tu saches que tu m'as appris à vivre. Tu m'as forger et tu as fait de moi la femme que je suis aujourd'hui. Sans toi, jamais je n'en serais là dans ma vie. C'est toi qui m'a convaincue d'aller voir ce psychologue, c'est toi qui m'a fait comprend la plupart des sentiments que je peux ressentir. Abuela... je sais qu'il ne te reste pas longtemps dans ce monde. Mais je sais que chaque soir, quand je lèverais la tête vers les étoiles, tu y seras. Veillant sur notre famille. Je sais que derrière les nuages, ton sourire réconfortant y sera. Jamais je n'oublierais tout ce que tu as fais pour moi. Je t'aime abuela. Merci pour tout, merci pour ta présence et ton amour. Là où tu vas, n'oublis jamais que je t'aime et que je pense à toi.

Je pleure. Je pleure toutes les larmes de mon corps. J'ai pu lui dire tout ce que je voulais lui dire avant son départ. Mais jamais je ne serais prête à vivre dans un monde où elle n'y ai pas. Comment je pourrais faire cela? Ça m'est tout simplement impossible... 

Une tragedie psychologique Où les histoires vivent. Découvrez maintenant