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Je ne sais pas depuis combien de temps on s'embrasse mais je ne voudrais aucunement m'arrêter. Camila embrasse superbement bien. Elle n'est pas brusque comme beaucoup peuvent être. Elle est allonger sur le canapé et je suis allonger sur elle. Nos lèvres se battent dans une danse endiablée. Dont aucune de nous ne veut laisser l'autre gagner. Je sens ses mains glisser sur mes hanches et mon ventre. Sa langue vient retrouver la mienne et le baiser s'intensifie encore plus. La brune sous moi se replace. Surement pour être plus confortable. Mais sans jamais quitter mes lèves. Ses mains serrent mes hanches et ses lèvres glissent lentement vers mon cou.

Ses lèvres me font tellement de bien. Je la sens suçoter ma peau et je sers ta taille. Sa respiration s'abat sur mon cou sans jamais que ses dents lâche ma peau. Je sais très bien qu'elle me fait un suçon. Je devrais l'arrêter, surtout sachant que sa mère est dans le salon, avec tous leurs invités. Mais plus ses lèvres s'attaquent à mon cou, plus j'ai envie d'elle. Mais je dois essayer de m'arrêter. Je ne suis pas faite comme elle, j'ai un corps différent du sien. Je n'ai pas un vagin mais un pénis entre les jambes. Elle trouve le point faible de mon cou et je ne peux m'empêcher de donner un coup de bassin. Elle arrête tout mouvement et je ne fais que sentir son souffle s'abattre très vite contre mon cou. Je n'ose pas bouger ou même dire un mot. Est-ce qu'elle l'a sentie?

Sa tête ressort lentement de mon cou. Ses yeux glisse lentement vers le bas de mon corps. Elle l'a sentie... Ses yeux remontent lentement vers les miens et je peux voir dans ses yeux tout l'envie qu'elle ressent mais aussi une certaine crainte. Ma respiration est incontrôlable et j'essaie de desserrer mes mains de ses hanches mais je n'y arrive pas. Je suis pétrifier sur place. Elle est la première, en dehors de ma famille, qui est au courant.

Lauren...
Je... Je vais y aller...

Je commence à me lever mais Camila m'attrape par la nuque et plaque ses lèvres sur les miennes. Le baiser reprend avec une intensité pire qu'il y a quelques minutes. Ses lèvres retrouve leurs place dans mon cou mais surtout sur mon point faible. Elle le mordille, le suçote, l'embrasse. Elle me torture clairement. Je monte mes mains de son ventre et les pose sur ses seins. Dès que mes mains se posent sur ses seins, elle mord très fort mon cou. Je ne peux m'empêcher mon coup de bassin qui la fait gémir. Putain son gémissement... je veux l'entendre encore et encore. Elle lève la tête et colle son front au mien. Je redonne un coup de bassin et elle gémit en fermant les yeux. Une de ses mains se glisse dans mes cheveux et je redonne un coup de bassin.

Lauren... hum... si... si t'arrête pas je... je me con... contrôlerais pas...

Qu'est-ce que je suis censé faire? Lui faire l'amour comme jamais quelqu'un à pu lui faire? Ou alors m'éloigner pour calmer mon envie. Comme je ne répond pas, Camila ouvre les yeux et les plongent dans les miens. Ils sont toujours mélanger entre l'envie et la crainte. Je ferme les yeux en essayant d'oublier le fait que je n'ai qu'une envie, lui montrer qu'on est pas tous des Austin. Mais si un jour je dois lui faire l'amour, je veux pas qu'elle ait une once de crainte. Alors il vaut mieux que j'attende, que nous attendions. Encore une fois, je vais pour me lever sauf que Camila me recolle a elle.

­—Part pas... s'il te plait...
Je ne partirais pas Camila mais... si je reste comme ça, mon bassin entre ses jambes ou ta robe est assez relever afin que je puisse voir ton string qui commence à être mouiller... Je ne pourrais aucunement me retenir de te faire l'amour...

Ses joues virent au rouge et elle se cache dans mon cou. Je ris doucement et la sers fort dans mes bras. Je m'allonge complètement, sur le côté, et elle reste accrocher à moi. Je passe ma main dans son dos que je caresse lentement.

Lauren... tu es transgenre?
Non Camz. Parfois une fille peut naitre avec un pénis et parfois un mec peut naitre avec un vagin. Ma mère m'a déjà demander si je voulais me faire opérer mais... si je suis née comme cela, c'est qu'il y a une raison. Alors... un jour je trouverais une fille qui m'aimera comme je suis.

Elle lève la tête de mon cou et me regarde en posant sa main sur ma joue. Elle pose lentement ses lèvres sur les miennes dans le but de me faire un smack. Je souris et colle nos fronts.

Ça... Ça te déplait?
Non mais tu es la première fille que je rencontre qui a un pénis. Enfin à ma connaissance. Je sais que ça arrive mais jamais j'ai rencontrer une fille avec un pénis.
J'aime bien ta curiosité.

Elle ne fait que me sourire. Je ferme doucement les yeux en souriant. Être près d'elle me fait du bien. Ça calme certaines de mes angoisses. Comme par exemple quand je dois simuler une émotion en public mais que je ne sais pas comment faire, Camila les calmes. Je ne sais pas comment elle y arrive mais je lui en suis reconnaissante.

Après avoir passer un long moment dans le grenier de Camila, nous sommes descendu pour manger. Je m'étais attendue à ce qu'il ait une ambiance de la mort mais en fait non pas du tout. J'ai pu retrouver des plats cubains que seuls ma grand-mère faisait. Bon ils ne goutaient pas pareil mais j'ai faillit en pleurer.

Présentement, je suis sur le lit de Camila. Elle est dans sa douche. Je vais dormir ici cette nuit. Je sais qu'ils ont un bon nombre de chambre d'amis mais je n'ai pas envie de dormir dans une chambre froide sans Camila. Je ne sais pas si c'est vraiment une bonne idée de faire cela. De dormir avec elle mais en ce moment je ne voudrais pas être ailleurs. 

Une tragedie psychologique Où les histoires vivent. Découvrez maintenant