Erner Wolf

Chapitre 14 : Le torrent de sang

Là où dans la ville où avait existé une place, il se trouvait désormais un charnier rempli de cadavre plongés à moitié dans leur sang.

Là où dans la ville avait existé une allée connue pour sa sécurité, chose relative à Vlydenmer, se trouvait des monticules de cadavres où le sang qui coulait à flot se brisait en branches distinctes afin de continuer sa course.

Là où dans la ville s'était trouvé les baraquements de la garde se trouvaient désormais des scènes de combat acharnés et résistance qui aurait méritées d'être immortalisées. Dommage qu'il n'y ait eu aucun barde. Encore qu'il n'était pas trop tard grâce à un groupe d'une quinzaine de gardes qui à coup de torches, de bouclier et de grands coups d'épée et de haches fauchaient et repoussaient leurs adversaires morts-vivant.

Tandis que là, dans le campement où s'étaient trouvé les participants au tournoi, se trouvait désormais une montagne de cadavre au dessus de laquelle se tenaient les plus puissants des participants restants qui résistaient à l'aide de leur puissante magie, de leurs armes, ou de leur détermination.

Là, se trouvaient des scènes dignes d'êtres immortalisées véritablement comme des événèments historiques. Parmi tous ces participants se trouvaient trois personnes parmi les plus fortes. Deux étaient des chevaliers des éléments qui éclairaient les lieux de leur lumières éclatantes. L'une utilisait toute sa passion, sa colère, sa rage, sa joie de se battre, afin d'insuffler aux flammes l'envie de grandir et de tout consumer sur leur passage, faisant tomber des trombes de flamme sur les morts-vivants alors que ses cheveux écarlates s'agitaient, secoués par le souffle des flammes. Entourée de deux élémentaires sous la forme de deux panthères enflammées, cette chevalière, masse d'armes à la main et grimoire magique dans l'autre était une terreur pour ces adversaires qui tombaient sans espoir de se relever, réduits à l'état de cendres qui se dispersaient au vent. Son armure rouge flamme était beaucoup plus vive que celle que utilisait les chevaliers de sang ou de lave, y compris ceux de l'ordre pourpre, qu'elle prenait plaisir à enflammer.

L'autre de ces chevaliers était un chevalier de la foudre, et il le faisait comprendre à grands coups d'éclair incessants qui s'abattaient sur ses adversaires qu'il jugeait dignes d'être foudroyés. Sa cape noire et or claquant au vent provoqué par l'orage qu'il avait amené afin de lancer ses éclairs, surgissant tel un géant dans son armure noire et or, couverte de symboles runiques, un pavois au bras gauche et une lance dans la main droite, son casque à tête de dragon ressortant à chaque éclair lancé sur ses ennemis, ce chevalier était un roc qui faisait tomber la foudre, un ennemi qu'il fallait faire tomber à tout prix. Bien sûr, au milieu de ces deux grands combattants s'en trouvait un autre, sinon , nulle part il n'aurait été mentionné trois personnes parmi les plus fortes. Ce dernier combattant avait à son avantage, le fait d'être rien d'autre qu'un simple humain. Un simple humain, chevalier, lancier, qui il fallait l'avouer, savait probablement se servir de la magie du vent. En un instant, il transperçait ses adversaires de sa pointe, afin de se reculer et d'attaquer avec le tranchant de sa lance, coupant la tête d'un mort-vivant afin de se feindre en arrière, de donner un coup rapide qui répandit les entrailles d'un autre ennemi, afin de glisser sur le côté en se servant du sang, et de faucher les pieds de trois adversaires en un instant.

Se redressant ensuite, son tabard bleu et blanc tâché de sang afin de parer le coup d'un chevalier pourpre, de faire glisser son épée sur le côté, puis de donner un coup sur son heaume avec la hampe de la lance avant de se reculer, de s'abaisser et de se relever tel un ressort, transperçant son crâne par le menton de la pointe de sa lance.

Le chevalier à la lance le poussa alors et retira son arme , quand il fut rejoint par la chevalière de flamme accompagnée de ses élémentaires

-Tu es plutôt fort pour un simple humain... Quel est ton nom ? Le chevalier au tabard bleu et blanc enfonça sa lance au travers d'un autre mort-vivant avant de répondre