Un Amour Dans Le Dine Tome 1

Chapitre 19

Moi : Laisse-moi faire, je suis avocat.

Elle : Presque.

Moi : Oui, je sais, mais je sais qui va me fournir les passes.

Elle : Qui ?

Moi : Le père de Mahir.

Elle : Ok, à la semaine prochaine alors.

Moi : À plus.

Je raccroche rapidement, car je ne veux pas passer trop de temps au téléphone avec Malika. Je sais que notre proximité n'est déjà pas bien, c'est interdit par la religion, et chaque jour je demande à Dieu de me pardonner. J'attends avec impatience notre mariage pour sortir de cette relation interdite.

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Après mon retour à la maison avec Mahir, je suis allée prendre un bain et me suis allongée. Mahir est venu me rejoindre et a touché mon ventre, il aime bien ça.

Moi: Mahir.

Lui: Oui.

Moi: On m'a envoyé un message très bizarre.

Lui: Qui te l'a envoyé ?

Moi: Je ne sais pas, c'est un numéro inconnu.

Il me demande de lui montrer le message, et je lui tends mon téléphone. Après l'avoir lu :

Lui: Ne t'inquiète pas, mon amour, personne ne va nous séparer.

Moi: J'espère. J'ai peur je ne voulais te le dire mais cela m'inquiétais trop.

Lui: Oh, ne t'inquiète pas.

Il me prend dans ses bras, et je m'endors ainsi.

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Elle s'est finalement endormie dans mes bras. Le message est flippant, j'avoue. Je voudrais bien savoir qui s'amuse à envoyer de tels messages à ma femme, mais il se pourrait que ce soit une blague de jeunes, donc je ne m'inquiète pas trop. De plus, elle est enceinte, pas besoin de l'inquiéter encore plus par peur qu'elle fasse une fausse couche ou autre.

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Je vous fais un bond d'une semaine. Les examens approchent, ils auront lieu la semaine prochaine. Il est midi, je viens de sortir des cours. Je vais manger quelque chose rapidement avant de partir travailler jusqu'à 16 heures, puis je rentrerai à la maison.

Depuis la dernière fois, je n'ai plus reçu de message, ce qui me soulage. Je rentre chez moi, je mange et je laisse à manger à Mahir. Je me prépare ensuite pour aller travailler.

Une fois au travail, tout se passe comme d'habitude, Alhamdulilah. Vers 15 heures, je prends mon téléphone pour envoyer un petit message à Mahir. En regardant mes notifications, je vois que j'ai reçu un message d'un numéro inconnu.

Message inconnu : "Nadjma, alors la vie de famille te convient ? Comme je te l'ai dit, c'est très bientôt fini. Tu vas dire adieu à tout cela. Et n'ose montrer ce message à personne, le mardi prochain tout sera fini."

Je suis figée, je tremble, puis tout devient noir.

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Je suis au travail, il est 15h30 et je prévois bientôt d'aller chercher Nadjma. Mon téléphone sonne, mais je ne reconnais pas le numéro. D'habitude, je ne réponds qu'à Nadjma lorsque je suis au travail, mais la personne insiste et je finis par décrocher.

Moi: Bonjour.

Femme au téléphone: Bonjour, vous êtes bien M. Mahir?

Moi: Oui, c'est moi.

Femme au téléphone: Votre femme a été amenée d'urgence à l'hôpital.

Mon cœur rate un battement.

Moi: Oui, que s'est-il passé?

Femme au téléphone: Elle a fait un malaise, elle est à l'hôpital ****.

Moi: Merci, je connais.

Je sais que c'est impoli, mais je raccroche immédiatement et je sors rapidement de mon bureau. Je prends les clés de ma voiture et je me dirige vers l'hôpital.

J'arrive, gare ma voiture bruyamment dans le parking et cours jusqu'à la réception.

Moi: Bonsoir, je cherche ma femme Nadjma.

Réceptionniste: Salle 211.

Moi: Merci.

Je cours jusqu'à la salle, prends l'ascenseur et monte directement. Je la trouve allongée sur le lit.

Elle: Mahir.

Moi: Mon cœur, ça va?

Elle: Alhamdulilah, ça va.

Moi: Tu m'as fait une de ces frayeurs. Que s'est-il passé?

Elle fond en larmes.

Elle: Il a encore envoyé un message.

Moi: Qui?!

Elle: L'inconnu.

Je prends son sac, l'ouvre et prends son téléphone. Je connais son mot de passe, c'est la date de notre mariage. J'ouvre ses messages et regarde son dernier message. Putain, qu'est-ce que c'est encore que ça?! Elle ne fait que pleurer.

Je m'assois sur le lit avec elle et la prends dans mes bras.

Moi: Ne t'inquiète pas, je suis là. Ne t'inquiète pas, je suis là.

Elle: Mahir, j'ai peur.

Moi: Mon bébé, je ne laisserai personne te faire du mal, jamais. À partir d'aujourd'hui, tu ne bouges plus de la maison, d'accord? Je t'emmènerai passer tes examens, puis on rentrera ensemble à la maison. Je ne veux pas que tu t'inquiètes, rien ne va t'arriver, mon amour.

Rien. Je me le répète pour me convaincre, mais au fond de moi, je sens qu'il y a quelque chose qui cloche, et je ne veux pas l'admettre, mais ça me fait aussi très peur.