Un Amour Dans Le Dine Tome 1

Chapitre 14

Pendant cinq mois, beaucoup de choses se sont passées. Mon ventre a beaucoup grossi et toute ma famille sait que je suis enceinte. Les parents de Mahir sont rentrés de leur voyage respectif il y a deux mois, et nous les avons immédiatement mis au courant. Ça ne s'est pas très bien passé, je m'en doutais un peu, mais je ne regrette pas les décisions que j'ai prises. Voilà comment ça s'est passé...

Flashback

J'étais avec Hanane et Malika en train de manger au restaurant quand j'ai reçu un appel de Nader.

Moi : Allo ? Nader : Salut, c'est pour te prévenir que les parents de Mahir viennent de rentrer. Tu devrais aller les voir. Moi : Ok, merci. Viens me prendre à l'hôpital. Nader : J'arrive tout de suite...

Bon, je dois dire aux filles que je sors. Je retourne à table car je m'étais déplacée pour parler.

Moi : Hanane, tes parents sont rentrés. Hanane : Je suis trop contente. Malika : Faut que tu ailles les voir. Moi : Nader passe me prendre pour m'y emmener. Hanane : Bonne chance. Moi : Merci. Malika : On est là pour toi, ma chérie. Moi : Merci. Bon, j'y vais.

Je vais dire au revoir à Mahir, je lui fais un bisou sur le front, et je sors dehors. Je trouve Nader en train de m'attendre dans le parking.

Moi : Salut. Nader : Salut, tu es prête ? Moi : Quand il faut y aller, faut y aller.

Arrivés chez les parents de Mahir, Nader a décidé de m'accompagner. Nous arrivons à leur étage, je frappe à la porte. Le père de Mahir vient m'ouvrir.

Moi : Bonjour. Père de Mahir : Bonjour, ça va ? Oh, Nader, entrez.

Moi : Merci.

Nous entrons et nous installons sur le canapé. La mère de Mahir vient nous rejoindre.

Mère de Mahir : Tu ne serais pas enceinte, Nadjma ? Moi : Euh... Elle : Ma fille, réponds-moi. Moi : Oui, touché. Elle : Oh, félicitations, ma fille, je suis très contente et heureuse pour vous. Mahir doit franchement être content. Père de Mahir : On parle de lui, il est où ? Moi : Et bien, maman et papa...

Lui : Nadjma, que se passe-t-il ? Moi : Mahir est dans le coma depuis trois mois suite à un accident de voiture. Mère de Mahir : Donc, mon fils est dans le coma depuis trois mois et je ne découvre cela que maintenant ? sèche Moi : Je suis désolée, mais je ne voulais pas vous inquiéter pendant votre voyage.

Le père de Mahir : COMMENT ÇA, NOTRE FILS EST DANS LE COMA DEPUIS TROIS MOIS ET JE NE L'APPRENDS QUE MAINTENANT ?

Nader : Père, calme-toi. Nadjma a voulu préserver l'état de son mari vis-à-vis du grand public.

Mère de Mahir : ET NOUS SOMMES LE PUBLIC, NOUS ! NON, NOUS SOMMES SES PARENTS !

Moi : Je suis désolée, mais si je vous l'avais dit pendant que vous étiez aux Comores, vous auriez prévenu la famille, auriez interrompu vos activités et seriez revenus sur le champ. Votre téléphone n'aurait pas arrêté de sonner et ce dont Mahir et nous avons besoin, c'est de tranquillité et de repos. Donc, j'ai voulu attendre votre retour pour vous le dire. Vous, père, vous étiez en voyage d'affaires important, vous auriez laissé passer ce contrat pour lui alors que nous ne pouvions rien y faire. C'est à Mahir de se réveiller maintenant. Les docteurs sont conscients de son état, il n'était pas seul, j'étais et je suis avec lui, je dors à l'hôpital, je vais en cours, je vais bosser (car oui, je me suis trouvé un boulot pour pouvoir m'occuper de nous), et je lis le Coran à Mahir tous les jours. Tout ce que j'ai fait, c'est pour l'intimité de mon mari. Comme vous le voyez, vous n'aviez pas à nous demander de venir au moment même où j'ai su que vous étiez rentrés. Je suis venue vous voir de mon plein gré. Donc, excusez-moi, mes très chers parents, si ma démarche ne vous a pas plu.

Voici l'adresse de l'hôpital et la chambre où il a été admis. Nader, ramène-moi à l'hôpital s'il te plaît. Bonne soirée.

Le père : Bonne soirée.

Fin du flashback

Je suis donc partie ce jour-là et une semaine après leur visite à Mahir, ils m'ont dit qu'ils comprenaient et s'excusaient de leur réaction. Depuis ce jour, tout va bien. Oui, je travaille en tant que secrétaire à mi-temps dans une agence de voyage et mes examens arrivent dans deux semaines. J'ai un peu peur, mais pas trop. Ce dont j'ai besoin, c'est que Mahir se réveille.

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Pendant ces cinq mois, j'ai continué à enquêter sur l'accident de Mahir et j'ai beaucoup avancé. J'ai découvert que Nadjim avait reçu beaucoup d'argent, je ne sais pas de qui, pour que Mahir parte avec lui chez lui.

Flashback

Il y a deux mois, je suis allé voir ma copine pour qu'elle me donne des renseignements. J'arrive en bas de chez elle et je lui demande de descendre. Quelques minutes après, elle descend.

Moi : Salut. 

Elle : Salut, tu ne vas pas croire ce que j'ai découvert. 

Moi : Dis-moi tout. 

Elle : Eh bien, Nadjim a reçu un virement de 500 000 euros 24 heures avant l'accident de Mahir, et je trouve ça louche. 

Moi : Il ne travaille pas assez pour gagner une somme pareille. 

Elle : Exactement. J'ai aussi découvert qu'on prévoyait de donner une augmentation à Mahir la semaine qui suivait pour le récompenser pour l'affaire Pakerson. Mais vu que Mahir est dans le coma, c'est Nadjim qui a eu l'augmentation. 

Moi : Très suspect. 

Elle : Un numéro privé n'arrête pas d'appeler Nadjim depuis six mois, et devine quand ça a commencé. 

Moi : Quelques jours avant l'accident de Mahir. 

Elle : Exactement. Je pense qu'on lui a proposé un marché, qui lui était favorable, qu'il n'as pas su refuser. 

Moi : Je pense aussi. Continuons de le suivre, on finira par découvrir qui se cache derrière tout ça. 

Elle : Nous sommes proches de démasquer le coupable. Maintenant, nous connaissons le motif de Nadjim mais pas celui qui a commandité tout cela. 

Moi : Si nous trouvons la raison, nous trouverons la personne. 

Elle : Oui, je me demande bien quelle serait la raison.

Moi : Je n'ai pas d'idées personnelles, mais ce dont je suis sûr, c'est que rien ne justifie qu'on s'en prenne à un homme de cette manière.

Elle : Cela dépend des situations, à mon humble avis, mais dans le cas de Mahir, je ne vois rien qui pourrait le justifier.

Moi : Oui, mais dis-moi, comment te portes-tu ?

Elle : Je vais bien, les parents aussi. En plus, maintenant que j'y pense, je dois vite remonter avant que maman ne commence à se demander où je suis.

Moi : Oui, il est tard en plus.

Elle : Il faut qu'on arrête de se voir en cachette...

Moi : La situation doit changer, je sais...

Elle : Je veux que cela devienne officiel.

Moi : Je suis amplement d'accord avec toi.

Elle : Bien, j'y vais.

Moi : Passe une agréable soirée, ma belle.

Elle est partie en me faisant un petit signe de la main. Bien évidemment, je suis conscient que la situation doit changer, mais pour l'instant, cela est compliqué. Que Dieu me facilite tout ça.