|8| Brume

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Plus qu'un simple brouillard, c'est l'arrivée de la Mort accompagnée de ses disciples...

Pour me calmer, je sortie dehors et regardais le ciel rouge sang. Je devais prendre l'air, j'avais appris trop d'informations aujourd'hui. D'abord l'accident avec Martin, mon réveil ici, l'horreur de voir que presque toutes les personnes avaient des yeux sans pupilles, tout blanc. Puis la nouvelle que j'étais mort, la surprise de voir mon frère ici, toujours en fidèle partisan de Malronge, la découverte de mon ami qui s'était suicidé puis tout ce qu'il m'avait révélé avec ces démons qui vivent dans les entourages, et…. La brume !

J'étais tellement distrait par mes pensées que je n'avais pas vu cette brume approcher. À en croire Armand, c'était la limite entre la terre de Malronge et celle d'Azazel avec ses Walkyries… Dieu merci elles n'étaient pas encore là, mais en me retournant, je pus constater qu'il y avait de moins en moins de monde dans la rue, les gens se dépêchaient de rentrer chez eux.

-Clyde !

Je me retournais, cette voix était celle d'Armand.

-Rentre, la brume arrive, elle est électrique, ne t'approche pas d'elle ou je reverrais ta tête ensanglantée demain matin !

-Oui je sais, les Walkyries avec leur hache...

Tout d’un coup, un jeune homme me poussa pour rentrer dans sa maison et je me retrouvais face à la brume. Armand arriva pour me relever mais dans sa hâte jeta l’homme dans la brume électrifiée. Après m’avoir sortie d’affaire, un cris assourdissant retentit dans la brume. A côté de nous, un vieillard regardait Armand Avec un mélange de colère et de peur.

- Vous aviez tué mon frère ! Assassin ! Je vous dénoncerais tout les deux !

Sa voix bégayais de rage, et de reproche.

- Attendez, dit Armand, je ne l’ai pas fait exprès, et Clyde n’a rien fait !

- ASSASSIN !!! Renchéri le vieillard qui descendit en trombe les escaliers, malgré son grand âge.

Armand pâlit jusqu'à se que sa peau soit de la même couleur que ses yeux.

De l'autre côté, je pus entendre les crépitements d'électricité à l'égard du malheureux qu'Armand avait poussé dans la brume… Puis le son d'une hache qui s'abat, et des murmures qui se rapprochent… Nul doute, ce ne pouvait qu'être les Walkyries…

- On est foutu. dit Armand qui avait perdu tout ces moyens.

BLOB'SWhere stories live. Discover now